10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 20:11
Qui a détourné la Carta de Charlemagne?

L'histoire du rosicrucianisme est bourrée de détournements, de récupérations, de faux enseignants, de faux enseignements et de faux maîtres et c'est naturellement ce qui contribue à la rendre passionnante!

D'autant que le fin du fin consiste pour les serviteurs de la Lumière à utiliser quand même les détournements des autres pour faire passer d'authentiques messages plein de finesses au milieu de gros mensonges que certains rajoutent et colportent...

Mais venons-en précisément à l'histoire de la "carta" mentionnée dans le titre.

C'était un écrit sur papyrus destiné à Charlemagne et que l'Empereur n'a vraisemblablement jamais vu...

Un siècle auparavant, les papyrus importés d'Egypte par ramettes entières étaient encore très fréquentes en pays franc.

Au 7e siècle l'invasion arabe avait tout juste remplacé les fabricants chrétiens des papyrus égyptiens par des fabricants arabes.

Cependant les papyrus ne parvenaient plus en pays francs car la Méditerranée était devenue moins sûre pour les bateaux de commerce.

En pays franc, on récupérait donc le verso vierge des anciens papyrus, lesquels s'appelaient alors "carta"...

C'est quelques siècles plus tard que l'usage des papyrus disparut totalement en pays franc et que l'on commença seulement à les appeler "papyrus" comme de nos jours...

L'auteur de la "carta" était un grand mystique nommé Arnaud ou Arnu.

Il appartenait à l'école de Haute Science itinérante que Charlemagne se plaisait à entretenir à ses côtés et en 778, Arnaud avait été envoyé à Jérusalem pour compléter les informations disponibles et vérifier leurs sources.

De Jérusalem, Arnaud avait estimé indispensable de poursuivre son périple en Egypte et c'est ainsi qu'il avait remonté le Nil jusqu'à Thèbes.

De Thèbes il écrivait régulièrement à Charlemagne sur des papyrus.

Il semble, en fait, que Charlemagne préférait se faire lire les documents par des lettrés de confiance, plutôt que de lire lui même.

De la même manière il n'écrivait pas, se contentant de valider les documents qu'il envoyait par une élégante signature en croix comme celle ci-dessus.

La "carta" fut interceptée et on la retrouva un jour au milieu de divers documents dans un monastère de la Vallée du Tarn, dans l'Aveyron à proximité de Millau.

Depuis, cette "carta" a disparu de nouveau, comme toutes les autres...

La tradition rosicrucienne raconte qu'à Thèbes, Arnaud parvint à prendre contact avec l'Ordre secret et qu'il y fut admis pour étudier et que ce n'est qu'en 802 qu'il retourna en pays franc auprès de Charlemagne qui le croyait mort...

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 10:54
Bowling égyptien

Le Bistrot propose un peu de détente aujourd'hui avec un clin d'œil vers ceux qui se demandent comment les égyptiens occupaient leurs loisirs...

Voici un vestige d'un bowling égyptien datant de la 12e dynastie et dont Amenemat IV, le fils du pharaon Amenemat III/Nimaatré avait ordonné la construction.

C'est une découverte relativement récente (2006) d'une mission italienne sur le site de Kom Mady dans le secteur du Fayoum où fut désensablé le seul temple de l'époque (Moyen Empire) encore en état.

(à suivre...)

Retour vers les messages précédents sur la clef initiatique de Nimaatré.

Forum actif du Bistrot:
http://bistrot-rose-croix.forumactif.org/

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 09:00
Et la Lumière fut

Alors que pour une grande partie du monde, la terre d'Egypte était encore le "Pays des Ténèbres», et que régnait une obscurité universelle dans laquelle tout était comme la nuit, noir et chaotique, il y eut soudain dans le silence d'un soir un décret qui demanda que le Verbe soit la Loi.

Alors l'obscurité fut remplie d'une grande lumière, et avec la venue de la Lumière, surgit ordre et structuration et au milieu de cela il y eut la Vie et l'Amour.

(traduction inédite d'une inspiration de Spencer Lewis)

 

lewis-fin-chapitre-1.jpg

Et la Lumière fut
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 02:37
Prière Egyptienne des 4 Éléments

Dans cette jolie prière égyptienne dénichée par Gaston Maspero sur une tombe de l'époque ptolémaïque, nous reconnaissons naturellement les divinités symboliques des 4 éléments.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:47

egypte-carte-cosmogonies-copie-3.jpg
 

Voici une carte d'ancienne Egypte qui mélange tout...

 
L'Egypte, la grande pourvoyeuse de la Connaissance, est traditionnellement le "Centre des Terres émergées".

 

Deux facteurs ont contribué à permettre l'accouchement de la civilisation égyptienne: évidemment, le plus important est naturellement la présence du Nil qui fait dire généralement que l'Egypte est un "don du Nil".

 

natron-bd-gly-bistrot.jpgMais le second facteur qui est généralement oublié, c'est le divin natron qui a permi de développer la chimie égyptienne.

 

Sur la carte, nous voyons l'existence de 2 lacs de natron l'un en basse égypte au sud de Thèbes (à Nekheb qui signifie précisément "accouchement") et l'autre, le "Wadi Natroum" est en haute égypte à 75km au Nord-Ouest du Caire.

 

Le "divin natron" est représenté par ce hiéroglyphe particulier qui combine un sac rempli de natron (à broyer pour en faire une poudre blanche) avec le "Neter", le petit drapeau sur un bâton qui exprime une divinité.
 

L'ensemble ne suggère t-il pas que c'est le Neter qui est utilisé comme un pilon pour pulvériser le natron?...

 

Mais de la même manière que, de nos jours, tous ceux qui se disent rosicruciens ne sont pas forcément des initiés, tous les égyptiens n'étaient pas forcéments des êtres avancés et les Buveurs du Bistrot se trouvent souvent face à de grandes difficultés pour distinguer dans la civilisation égyptienne l'essentiel de ce qui l'est moins.

 

Durant des millénaires l'Egypte a connu certains grands centres culturels, religieux ou mystiques, exotériques ou ésotériques, qu'il est utile de distinguer pour s'extraire de ce que l'on nomme parfois l'égyptomanie, laquelle consiste généralement à tout mélanger en se laissant fasciner.

 

La carte localise les grands centres égyptiens au travers desquels la tradition s'est exprimée:

 

heliopolis-iounou-gly-bistrot.jpgHéliopolis, son Ennéade héliopolitaine est au cœur de la Tradition Rosicrucienne et son "Paut Neterou" inspira la kabbale dogmatique.

  


  

men-nefer-gly-bistrot.jpgMemphis, en égyptien Men-nefer, le beau mur blanc, est l'enceinte du temple de Ptah, le grand Architecte de l'univers à la gloire duquel s'élèvent, de nos jours encore, les temple maçonniques,

 

khemenou-hermopolis-gly-bistrot.jpgHermopolis, en égyptien Khemenou, que l'on peut traduire par le creuset des huit, le creuset noir qui abritait un temple de Djeouti (Toth), la divinité lunaire de la Connaissance, et où Khonsou (la lune) était vénérée. Le centre alchimique et hermétique de l'Egypte se laisse deviener et révèle le "khem" de la terre noire d'égypte (le pays kémite) qui a donné en grec χημεία (khemeia), la chimie et en arabe  الكيمياء, (al-kīmiyā) l'alchimie.

 

akhetaton-impr-gly-bistrot.jpgAmarna, (Akhetaton) créée par Akhenaton, est naturellement la cité du disque solaire, avec ses "temples à ciel ouvert" (=pratique exotérique religieuse) d'où sont issues les religions monothéistes.

 

thebes-ouaset-gly-bistrot.jpgThèbes (de nos jours Louksor, et autrefois Ouadjet) est la cité d'Amon le caché et de son puissant clergé maîtrisant l'ouas, le bâton qui donne le pouvoir d'extraire le venin des serpents...

 

 

 

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 06:07

isis-osiris-bistrot.png

 

L'épopée d'Isis à Byblos, évoquée hier dans le message "de la Voile d'Isis à la Quête isiaque", mérite naturellement d'être approfondie.

 

Tout d'abord, pourquoi Byblos?

 

Il convient de savoir que les arbres étaient déjà rares en Egypte à l'époque des pharaons et qu'il était donc nécessaire d'aller en chercher ailleurs.

 

Les égyptiens partaient donc en bateau vers le Nord et utilisaient un bras du Nil qui prenait la direction du Nord-Est, comme le "Wadi Pelusiaque" lorsqu'il était praticable et poursuivaient sur la Méditerranée jusqu'au Liban actuel.

 

Ils parvenaient donc à Byblos (de nos jours جبيل "jubaïl" en arabe) et naturellement il échangeaient le bois de Byblos contre une production égyptienne...

 

La production égyptienne devait être des feuilles de papyrus que les grecs importaient à leur tour de Byblos en les appelant simplement βύϐλος (Byblos, que les grecs contemporains prononcent "vuilos"), mais ce nom de Byblos pour des papyrus nous a donné en français le mot "Bible", le livre...

 

Tout cela semble se tenir et nous comprenons que Byblos était une ville étrangère (et donc sethienne) bien connue des égyptiens et liée au commerce du bois.

 

La tradition rapporte qu'Isis demanda son chemin à des enfants...

 

Nous devinons l'analogie avec le type de rituel qu'utilisait Cagliostro en montant le taux vibratoire comme savent le faire les Maîtres et en utilisant un récipient contenant de l'eau magnétisée qu'il présentait à un enfant en laissant son intuition spontanée s'exprimer...
 

Isis apprit donc que le sarcophage avait été absorbé par un arbre magnifique et que le Roi de Byblos séduit par sa beauté en avait fait la colonne principale pour soutenir son palais.

 

C'est bien sûr une allégorie...

 

Ne sommes-nous pas dans un processus préalable à ce que les initiés nomment une "résurgence de la Rose+Croix" qui exige de s'adapter exactement aux contraintes d'un peuple et de son époque?

 

Il convient à "l'ouvreur de résurgence "de respecter la tradition établie mais en s'adaptant au coutumes en les corrigeant et les en complétant"?

 

Il est peut-être utile à ce sujet de relire le célèbre message de Spencer Lewis intitulé "Ouvrir la Tombe" (lien cliquable vers la retraduction du Bistrot).

 

Dans le cas de "Byblos", les habitudes locales ont intégré "Osiris" d'une certaine manière et Isis va donc s'efforcer de le "libérer"...

 

Isis s'installe donc simplement à proximité d'une fontaine locale, où les servantes du palais viennent naturellement chercher l'eau.

 

La déesse prend forme humaine, leur laisse discrètement apprécier sa présence bénéfique et s'offre à coiffer leurs cheveux (les cheveux et la coiffure évoquent chez les égyptiens le processus de séduction).

 

Isis leur permet aussi de s'imprégner du rayonnement qu'elle dégage ("l'odeur", chez les égyptiens).

 

Naturellement, les jeunes servantes acceptent et, lorsqu'elles retournent chez la reine, celle-ci est séduite à son tour et elle confie à Isis la charge d'être la nourrice de son enfant...

 

L'enfant royal ne symbolise t-il pas l'avenir et la potentialité d'un peuple?

 
Ainsi, Isis peut se mettre à tourner comme une hirondelle autour de la colonne osirienne du palais...

 

Puis elle se mit à allaiter l'enfant avec son doigt (une forme d'adoption psychique), tandis que la nuit elle brûlait ce que l'enfant pouvait porter en lui de mortel...

 

Mais la reine épiait Isis et, lorsqu'elle s'aperçut qu'un processus était en action, elle chercha à s'approprier le pouvoir du feu, et, en particulier, le don d'immortalité pour sa jouissance personnelle, en poussant des cris pour effrayer et troubler Isis...

 

C'était inacceptable pour Isis qui se fit voir en déesse, s'empara de la colonne et reprit le sarcophage...

 

Elle plaça alors son visage contre le sarcophage et l'effet de la plainte qu'elle exprima fit diversement réagir deux enfants du roi de Byblos...

 

Tandis que le plus jeune vit ses forces contraires s'anéantir (il parvient à la Paix Profonde!), le plus âgé aida Isis à placer le sarcophage sur un bateau...

 

Et alors que l'aube surgissait, ce qui était alors le splendide fleuve Phedros se mit à nourrir un vent violent et il fallut qu'Isis dessèche le lit du fleuve pour le calmer...

 

Nous comprenons que la "libération du sarcophage" s'accompagne d'un fort processus énergétique, mais certains effets pervers sont inadaptés et il convient de les neutraliser...

 

Lorsque Isis se sentit seule, elle ouvrit le sarcophage et appliqua son visage contre celui d'Osiris...

 

Seul le fils aîné du roi avait assisté à la scène et lorsque Isis s'en aperçut elle lui jeta un tel regard qu'il ne l'oubliera jamais.

 

Maneros était son nom, c'est réputé être un mot grec signifiant "adaptabilité, mesure, opportunité".

 

Il est parfois dit que le regard d'Isis le tua, mais la mort n'est-elle pas une manière d'exprimer allégoriquement une initiation?

 

Son peuple considéra donc Maneros comme "l'averti d'Isis" ou comme "un être ayant passé la mort" et il devint leur Roi.

 

Et les habitants de Byblos conservèrent comme la relique la plus sacrée de leur ville la colonne creuse qui avait accueilli le corps d'Osiris...

 

Le peuple conserva également les "lamentations de Maneros" que celui-ci avait retenu de son écoute de la déesse Isis.

 

Enfin, il fut d'usage lors des festins de laisser circuler un petit coffre dans lequel figurait la représentation d'un homme mort, ce qui exhortait les participants à profiter de l'instant présent car, un jour, ils connaîtront celui qui est représenté dans le coffre.

 

D'ailleurs, le porteur du coffre devait répéter à chaque convive un message que les Buveurs du Bistrot ne manquent pas de décoder:

 

-"Vois celui-ci, bois et réjouis toi car, tel lui, tu seras après ta mort..."

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 08:53

"Quiconque entrera en ce lieu comme protecteur des medou-neter sera un Aîné de sa cité!"

 

Cette formule, tirée d'un proverbe égyptien, évoque tout l'intérêt de la connaissance des symboles égyptien, les "médou-neter".

 mdwntr gly

 

"Medou" est un "bâton", qui permet de s'appuyer, de frapper, mais les initiés doivent être sensible à un sens subtil de "canal", ce qui nous a donné en grec "média"...

 

"Medou" est aussi la "parole"...

 

La tradition égyptienne précise que de la même manière que le bâton laisse passer la sève, la parole peut laisser passer la puissance du "Neter", son "Verbe"...

 

On prononce "neter" par habitude, mais en fait le "t" est mouillé, c'est "neTIer."

 

Le "Neter", le petit drapeau, est le symbole de la divinité, la marque du légitime propriétaire d'un terrain, l'émanation de l'Être unique qui demeure le neter neterou, le "Neter des Neter"...
 

Dans l'écriture, le Neter précède toujours respectueusement le Medou, même si son nom est parfois prononcé après...

 

C'est l'expression d'une clef magique que l'on nomme de nos jours "l'antéposition honorifique"...  

 

Il y a enfin le petit rouleau de papyrus ficelé, symbole de l'abstraction, voire, du secret à découvrir et parfois à transmettre.

 

Mais il ne faut pas tomber dans le fétichisme du symbole: ne perdons pas de vue que c'est la conscience du scribe qui permet à celui-ci de devenir lui-même le medou neter.

 

Souvenons-nous de ce proverbe égyptien qui nous décrit la chose d'une manière typique et très crue: "un homme peut être nu pourvu qu'il ait son bâton!"

 

Son bâton c'est naturellement son "Medou". 

 

Celui qui par l'étude, la réflexion, la méditation, la formation et parfois évidemment l'initiation, parvient à acquérir et à maîtriser les différents sens (profane, abstrait, ésotérique) d'un symbole, obtient ainsi la capacité d'être un Prêtre du "Neter".

 

Ainsi le "Neter", sous la forme du symbole, notion horienne (liée à Horus) qui rassemble, s'oppose à l'ignorance et à la superstition qu'il éloigne de lui sous l'influence des épreuves tentatrices de Seth celui qui détourne, l'adversaire indispensable que les hébreux on nommé hashatan "שָׂטָן" et qui nous a donné "satan", bien que les latins dispose du terme "adversus", ce qui est en face.

 

De même, les grecs avec la même racine "βολο" (bolo) opposaient "symbolein", qui rassemble (qui réunit dans le même bol...), à "diabolein", qui divise, ce qui nous a donné le "diable"!

 

Sur ces bases, plusieurs questions se posent:

 

Comment les Maîtres égyptiens enseignaient-ils, transmettaient-ils, utilisaient-ils et validaient-ils leurs Medou-Neter?

 

Les fondamentaux de la Science des Mages enseignent que l'Intention véhiculée par le symbole entre en action lorsque l'officiant maîtrise à la fois le son, le sens, le graphisme du symbole et seul un prêtre du Neter, dûment initié et ayant le respect indispensable du Neter, peut atteindre l'état vibratoire permettant de valider correctement le "medou neter".

 

Pour ne pas parasiter leur travail sacré, les Maîtres des Neter utilisaient donc, dans leur travail profane, une écriture véhiculaire, pratique et rapide: l'écriture démotique qui permettait de relever et d'étudier un texte sans le danger d'une mauvaise utilisation contrariant le Neter...

 

Spencer Lewis révélait dans un de ses messages, écrits vers 1920, que c'est le Pharaon Akhenaton qui avait sélectionné les symboles spécifiquement utilisés dans ce qui allait devenir ensuite l'enseignement transmis par les "Rosicruciens".

 

Cela laisse deviner que tous les symboles égyptiens n'ont pas la même importance et que certains des nombreux alphabets sont plus utiles, pour ce qui nous intéresse, que d'autres.

 

Mais c'est ainsi que sont apparus certains symboles de degrés dont nous ne retrouverions vraisemblablement aucune trace dans l'écriture hiéroglyphique que les égyptologues ont pourtant déjà décryptée en relevant des milliers de Medou Neter.
 

La résurgence lewissienne de la Rose+Croix aura donc permi, le temps d'ouvrir et de refermer la "tombe" quelques années plus tard, de capter et de transmettre en réactualisant au profit des chercheurs les plus sincères, les fameux Frères Ainés, la connaissance traditionnelle qui a toujours vocation à être dissipée au cours des âges dans son indispensable opposition séthienne et ténébreuse.

___

Voir aussi: "une parole à dire", "Cœurs de Khakou" et "La Baguette Ouadjique"...

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 11:51

confession-maat-ligne-2-copie-4.jpg

 

Il y a un an, le Bistrot attirait l'attention sur la circulation de traductions superficielles et tronquées de la Confession de Maat.
 

Après la traduction de la première ligne qui faisait l'objet de ce message, voici la seconde...
 

Chacune des 42 affirmations de la Confession de Maat s'adresse à un personnage issu d'une cité égyptienne.
 

Après Héliopolis qui était évoquée dans la première phrase, il s'agit à présent de "Kher-Aha".

 

Le nom de Kher-Aha est composé de "Kher" le support de jarre qui possède le sens de "renfermer", ou de "supporter" et qui est parfois utilisé en proposition.

 

En l'occurence "Kher" contient "Aha" c'est à dire un guerrier portant un bouclier et une masse.
 

Nous devinons qu'à l'origine il devait s'agir d'une caserne ou une base militaire, mais il est amusant de penser que c'est "Kher-aha" qui est devenu en arabe al Kaïra (القاهرة) avec le sens de "la victorieuse" et, pour nous, Le Caire...

 

Donc de Ker-Aha, sort un être porteur de feu avec un sens de capacité conquérante.

 

Et notre être psychique s'adresse à lui en disant: "je n'ai pas utilisé mon pouvoir conquérant pour frustrer les autres".

 

En quelque sorte: "je ne me suis pas comporté d'une manière impérialiste." 

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 00:20

coudee-royale-egyptienne.jpg

Voici à droite une coudée royale égyptienne permettant de mesurer.

 

C'est une règle graduée qui servait de référence.

 

Nous en trouvons de nos jours dans différents musées et les égyptiens conservaient dans leurs temples un modèle qui faisait autorité.

 

La coudée porte le nom de "Mee".
 

mee-coudee-gly-bistrot.jpg

 

La représentation supérieure est un tressage et la représentation inférieure montre avec 2 doigts un écartement.

 

Naturellement comme la coudée est souvent utilisée ,son écriture pouvait se trouver abrégée par l'un seulement des 2 symboles (la tresse ou le bras écartant les doigts).

 

Le tressage supérieur nous explique silencieusement que la belle coudée de droite avec des graduations bien gravées est un modèle de luxe et que l'on pouvait très bien se contenter de mesurer avec une modeste coudée tressée...

 

La coudée royale mesure assez clairement 52 cm "et des poussières" et elle était subdivisée par 28 graduation (28 "doigts").

 

Il est plaisant d'imaginer (c'est loin d'être une certitude!) que la coudée royale égyptienne fasse exactement 52,36cm ce qui la mettrait en relation directe avec notre mètre étalon généralisé pendant la Révolution.

 

C'est ce que montre l'intéressante construction géométrique suivante.

 

Supposons que le cercle fasse un mètre de diamètre et que le triangle fasse 1m sur 2m.

 

Il est amusant de calculer que la circonférence du cercle ferait exactement 6 coudées (π/6 = 52,36) et le périmètre du triangle exactement 10 coudées (1+2+√5) soit en l'occurence 5,236m.

 

Il y aurait alors une étonnante relation prophétique avec notre mètre, mais naturellement elle ne serait valable, répétons le, que si la coudée royale mesurait exactement 52,36 cm ce qui reste évidemment à prouver!

 

 

Mais les amateurs de merveilleux adorent les coïncidences...

coudee-rosace-bistrot.jpg

 

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 08:18

apparition-de-la-pyramide.jpg

Nous nous appuyons aujourd'hui sur l'ancien message consacré à la "quadrature égyptienne" qui montrait comment les égyptiens parvenaient à contourner le nombre pi avec la curieuse relation entre un carré de 8x8 et un cercle de diamètre 9 qui ont des surfaces comparables.

 

Il est amusant de constater que cette relation entre ce cercle et sa quadrature égyptienne permettent de représenter facilement la forme d'une pyramide harmonieuse comme celle de Cheops.

 

Nous voyons à gauche la vue de dessus de toutes les pyramides de base carrée.

 

pyramide.jpgMais à quelle hauteur la pyramide doit-elle s'élever?

 

C'est précisément le cercle qui donne la réponse sur la vue de droite, en déterminant la position de "l'apex", le sommet de la pyramide et en représentant une projection latérale.
 

La base est donc construite avec le carré et le sommet avec le cercle.

 

N'est-ce pas une constatation intéressante?

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 13:54

production-energie-papyrus-any.jpg

 

La transmission de la Tradition est un travail à la fois simple et compliqué...

 

Cette vignette bien connue provient du papyrus d'Ani.

 

Nous y voyons les "deux sœurs" Isis (à gauche) et Nephtys (à droite).

 

Comme nous l'avons vu de nombreuses fois, Isis (Aset), la reine, porte comme symbole un trône et Nephtys (Nebet), la gardienne de la demeure, a pour comme symbole une maison.

 

Notons que les deux déesses se trouvent sur un coussin d'or (Neb)

 

L'universalité de ces deux principes se retrouve partout.

 

C'est simple...

 

Mais la portée est plus compliquée car elle couvre des domaines entiers de la connaissance que nous ne maîtrisons pas toujours...

 

Nous pourrions considérer, par exemple, que nous avons sous les yeux les deux pôles montrant le fonctionnement d'une rudimentaire lampe égyptienne à décharge...

 

Dans ce cas Isis exprimerait une arrivée de charges électriques et Nephtys, une ampoule d'un verre particulier permettant la décharge électronique comme dans nos tubes fluorescents...

 

Les égyptiens disposaient-ils de telles lampes à décharge?
 

Essayons-donc de prouver qu'ils n'en avaient pas...
 

soufleurs-verre-egypte.jpgL'image ci-contre montre que le soufflage du verre ne leur était pas inconnu.

 

Leur utilisation de la galvanoplastie témoigne de leur utilisation de l'électricité.

 

Il produisaient du côté de Thèbes de l'ammoniac avec des excréments de chameaux et au Nord du Delta de l'acide muriatique (avec de l'eau de mer) et, comme chacun sait, avec ces deux constituants on produit des particules fluorescentes...

 

En tout cas, sur la vignette d'en haut, nous voyons bien, surmontant l'énergie virile d'un symbolique pilier Djed, la croix ansée, symbole d'énergie vitale, qui tient avec ses petits bras musclés la lumière du soleil...

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 12:16

tente fortifiée de la fraternité
 

Le récent message "Se réunir pour percer le ciel" suggérait le fonctionnement d'un premier niveau de sensibilité à la quête mystique.

 

Nous poursuivons cette investigation...

 

Qui dit "premier niveau" suggère naturellement un "deuxième niveau"...

 

Si le premier niveau était caractérisé par l'ouverture à la foule, le deuxième est évidemment plus fermé.

 

Et au temple ouvert succède naturellement un temple couvert.

 

L'inscription ci-dessus se lit "Our"+"R"+"M" avec la terminaison du féminin pluriel "OU"+"T".

 

Suivent le déterminatif de la fortification, et celui 3 fois répété du toit de tente ou d'une voûte.

 

Et l'inscription se termine par le cœur rayonnant de la fratrie, "SeN" et au pluriel "SeNou".

 

Il s'agit donc de la tente fortifiée de la fratrie ou encore de la Voûte de la Fraternité...

 

Naturellement une relation avec les Portes des Mystères Osiriens resterait à mettre en évidence...

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Les Trésors De La Cave...

3 Salons où l'on cause...

 

 

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

Le Carrousel des Livres

Image 1
Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
Image 2
Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
Image 3
Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
Image 4
Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
Image 5
Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Le Bistrot de la Rose+Croix est un site indépendant unique. 
Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...