27 septembre 2016 2 27 /09 /septembre /2016 13:22
Chapelet en Souffrance...

Notre recherche autour du chapelet d'Arnaud se poursuit d'une manière semblable à celle des adorateurs de l'oignon!

L'une après l'autres les couches extérieures sont retirées pour atteindre le cœur.qu'il est envisagé d'absorber avec délectation.

Mais l'oignon contient du soufre, le fameux soufre apprécié des alchimistes rosicruciens car "il éloigne la vermine", et lorsque l'oignon est épluché, cet "esprit du soufre" atteint les yeux et il se produit du Vitriol (l'acide sulfurique) qui fait pleurer, nous sommes alors en souffrance...

Par analogie, c'est la même souffrance que nous éprouvons lorsque nous devons nous débarrasser de certaines couches auxquelles nous sommes attachées.

Erreurs profanes, superstitions, attachements divers, croyances religieuses, théories matérialistes, croyances historiques, traditions folkloriques, théories scientifiques, chaque couche se détache et nous aide à ne plus alimenter l'égo et ces détachement suscitent leur lot de souffrance.

Alors la première couche à retirer se trouve dans wikipédia...

"Le mot français chapelet est un dérivé du mot chapeau dont la forme ancienne était chapel. À l'origine (v. 1200), il désigne une coiffe, une couronne de fleurs et devient un terme à usage religieux par analogie avec les couronnes de roses, dont on ornait la tête des statues mariales (cf. rosaire)."

Avec humilité et détachement, nous examinerons et remettrons en question ce qui relie le chapelet, la chapelle, le chapelain et des mots comme cape, capela, capelanus...

Pourquoi par exemple les alchimistes donnaient autrefois à un alambic le nom de "chapele"?

Pourquoi la ville allemande d'Aachen, la capitale de Charlemagne, est-elle nommée en France Aix la Chapelle?

Que cache la Cape de Saint Martin de Tours dont l'histoire est liée à Aix la Chapelle? Le tableau ci-dessus est de Greco, c'est "Saint Martin et le Mendiant", exposé à la National Galery de Washington.

Pourquoi Lewis a t-il donné le nom de "Chapelain" ("Chaplain" en anglais) à l'officier osirien du Sud?

Pourquoi les Rosicruciens considèrent-ils que Solon d'Athènes fut le premier chapelain non égyptien?

Comment TothmesIII aurait-il nommé un chapelet égyptien et comment l'aurait-il utilisé?

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 12:30
Avez-vous couvé le Corroz?

Lorsqu'un mystique prend conscience d'une incarnation passée, sa sincérité éveille son esprit critique pour remettre en question les nouvelles informations intuitives issues du Cosmique.

Il se demande naturellement s'il ne s'agit pas d'un nouveau tour de son égo qui viendrait une nouvelle fois le détourner de la Lumière...

C'est l'occasion de nouvelles découvertes qui, si elles ne mettent pas fin définitivement à une spéculation erronée, viennent curieusement corroborer l'intuition...

Avec les moyens du bord, les intuitions du chercheur concernant ses vies passées semblent validées.

Avec un point d'interrogation toujours en recherche de Lumière, il ne reste plus qu'à se faire à l'idée que la vie s'est poursuivie en lui depuis le "souvenir du passé" et qu'une dimension d'éternité s'est éveillée.

Le processus prend parfois des mois où des années en sachant que si c'est une illusion, elle pourrait disparaître du jour au lendemain si le moindre détail venait contrecarrer le ressenti.

Il en est de même des révélations cosmiques, appelées parfois akashiques.

Le précédent message envisageait l'idée que le mot "corroz" ait été introduit par Arnaud et ait pris ensuite des sens divers comme d'une part le "courroux" de la réaction de Charlemagne à partir d'un mot utilisé d'une manière très discrète par Arnaud pour désigner la Rose+Croix.

Il suffit naturellement de la moindre indication contraire pour, rejeter l'idée, ou la corriger et la compléter.

Une vingtaine de jours nous ont presque permis de "couver" l'idée qui résiste toujours...

D'une part, rien ne vient la démentir, tandis que d'autre part d'autres éléments instructifs peuvent surgir...

En effet il pourrait naturellement exister d'autres sujets d'enseignements introduits discrètement grâce à ce surgeon rosicrucien issu de Thèbes qui profita du terreau de la cour de Charlemagne.

Le "chapelet" pourrait faire partie de ces sujets...

.

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 12:10
Autour du Corroz

Étonnant ce mot de "corroz" qui a disparu dans la langue française contemporaine.

Mais nous le retrouvons de nos jours dans le mot "courroux" ce qui permet assez facilement de le relier à la contrariété de Charlemagne devant ce que lui demandait Arnaud.

En effet, la réaction est vive si l'on demande à quelqu'un de ne plus alimenter son ego... La personne se sent humiliée et son ego se rebelle.

Evidemment Arnaud présentait les choses avec tact et le "corroz" était de courte durée.

La phrase suivante est d'ailleurs attribuée à Charlemagne qui n'éprouvait en réalité aucune rancune contre Arnaud et parlait ainsi de son "corroz": "Corroz ne ire longuement" (courroux n'est pas une longue colère).

Un Habitué du bistrot remarquait qu'il y a dans le mot "corroz" une idée de corrosion, ce qu'un acide pourrait provoquer et il n'y a pas beaucoup d'effort à faire pour que les Buveurs parviennent au VITRIOL.

L'approche profane du vitriol est naturellement l'acide sulfurique, mais l'alchimie rosicrucienne laisse découvrir "la rosée du vitriol", c'est le nom donné à une canalisation puissante de Force Vitale qui vient "corocier" les auras chargées de miasmes divers...

Le mot "corroz" est donc un mot gallo-romain, un latin le verrait comme une concaténation de mots comme "curtis-rufus" exprimant un petit domaine (une cure) sur la terre rouge (en terre sethienne!) ce qui fait songer au territoire que Charlemagne donne à Arnaud pour qu'il établisse la première loge rosicrucienne.

Spencer Lewis précisait: "The original Lodge was founded in a temporrary monastery on the outskirts of Tolosa -the ancient city- which is now in ruins some little distance from the present city of Toulouse."

(La loge originelle a été fondée dans un monastère temporaire dans la périphérie de l'ancienne ville de Tolosa, qui est maintenant en ruines à une petite distance de la ville actuelle de Toulouse.)

Mais les rosicruciens ne manquent pas d'entendre dans "corroz" un mot qui exprime la croix, voire la Rose+Croix...

Mais ce n'est pas tout.

Le terme de "corroz" (écrit "koroz") se retrouve encore dans le sens de pèlerin missionné, de héraut, quelques siècles plus tard en yiddish et il est utilisé dans la tradition des "rosicruciens d'orient".

Ce "corroz", ce pèlerin c'est évidemment Arnaud lui-même, qui revient comme un carrosse véhiculant la transmission rosicrucienne...

---

L'image ci-dessus n'a finalement pas grand chose à voir avec le message, à défaut de carrosse, elle suggère une litière carolingienne destinée à se prélasser en écoutant de la musique durant un voyage...

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 07:56
Un mystérieux Corroz entre Arnaud et Charlemagne

Donc le souhait d'Arnaud était naturellement d'éveiller chez Charlemagne cet humble état de Chercheur de Lumière qui se perd forcément lorsque l'étudiant s'égare dans un égrégore en pensant avoir trouvé!

Mais Charlemagne n'en était pas à ce stade et nous avons vu que ses préoccupations étaient différentes.

Durant 2 ans Arnaud insista...

Naturellement il s'adressait à Charlemagne sans témoin.

Personne ne savait précisément ce dont les deux hommes pouvaient parler et naturellement chacun s'efforçait d'obtenir des informations en s'adressant le plus discrètement possible tant à Arnaud qu'à Charlemagne.

C'est là que peut intervenir le travail des Rosicruciens avancés susceptibles de ramener du Cosmique les informations manquantes et en particulier le mot mystérieux et incontournable de "Corroz" qui caractérise précisément la relation entre Arnaud et Charlemagne.

En effet, ne découvrons-nous pas une sorte de catéchisme rosicrucien de l'époque carolingienne?

Chacun de ces "Corroz" fournit une nuance particulière à discerner...

- Connais-tu Arnaud?

- "Corroz".

- Arnaud offrit à Charlemagne.

- "Corroz".

- Charlemagne reçu d'Arnaud.

- "Corroz".

- Charlemagne offrit à Arnaud.

- "Corroz".

- Et que fit Arnaud?

- "Corroz".

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 09:26
Arnaud serait-il Lahire ?

Le personnage du "sermonneur" (voir le dernier message "A la Cour du Roi de Cœur") sonne assez bien pour Arnaud à la cour de Charlemagne...

Nous nous souvenons qu'Arnaud à Thèbes avait demandé "pour Charlemagne, si seulement celui-ci se révélait à la hauteur de la tâche".

Ayant obtenu ce qu'il souhaitait, Arnaud, de retour, n'avait naturellement de cesse que d'obtenir de Charlemagne qu'il se montre à la hauteur...

Il es facile de se représenter l'empereur qui ne pense qu'à unifier son empire.

Nous sommes en 803. L'empereur publie son Capitulare legibus additum, une loi commune s'appliquant sur l'ensemble du territoire. Il déclenche ensuite une guerre contre les "avars" (des pillards hongrois...) et en partageant son armée en 2 pour remonter en même temps sur les 2 rives du Danube, il part les soumettre. Parallèlement, il stabilise sa légitimité chrétienne avec le patriarche de Jérusalem.

A l'évidence si Charlemagne est intéressé par ce que lui ramène Arnaud, en revanche il ne se sent pas concerné par un changement qui lui est demandé, et comme il n'en voit pas le côté pratique, la relation avec le "sermonneur" qui remue des contrariétés en lui, finit par lui peser...

D'ailleurs remuer des contrariétés cela suscite douleur et colère... "la ire" pour utiliser un terme ancien devenu désuet...

Quand on relie Charlemagne au Roi de cœur, "la ire" fait naturellement songer au Valet de Cœur qui porte le nom mystérieux de "Lahire" que les historiens rattachent, sans conviction, à un Etienne de Vignolles qui vivait au 15e siècle.

Lahire serait une piste à creuser ? Arnaud devrait nous donner rapidement la clef...

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 10:12
A la Cour du Roi de Cœur

Le Roi de Cœur ci-dessus représente bien sûr Charlemagne.

Le personnage de l'empereur est devenu, en quelque sorte, une icône et le monde ne connait finalement que sa légende tandis que les historiens doivent se contenter des éléments qui ont pu traverser les âges.

Voyons-nous dans ce texte médiéval (la "Légende de Renaud de Montauban") dans lequel l'auteur met en scène le personnage fantaisiste d'un chevalier enchanteur nommé Maugis, qui vient inverser des valeurs habituelles comme le rôle prestigieux de Charlemagne, une manière d'évoquer le retour d'Arnaud à la cour de Charlemagne?

Arnaud se fait naturellement discret et ne laisse pas paraître la luminescence de son aura:

"Maugis se teint d'une herbe et noir fut comme charbon..."

et fait, nous dit le spécialiste de littérature médiévale Alain Labbé:

"une entrée aussi spectaculaire que remarquée à la cour de Charlemagne"

Et après divers quiproquos, Charlemagne, qui a traditionnellement invité à sa table le "paumier", reconnait le personnage habile à se métamorphoser:

"Quand il veut c'est paumier et quand il veut garçon

Quand il veut il est moine et quand il veut clergeon

Quand il veut chevalier et quand il veut baron.

Quand il veut sermonner, il n'y a meilleur au monde."

(Paumier c'est pèlerin, comme nous l'avons vu au bistrot, garçon c'est un modeste garçon de ferme, clergeon: c'est un petit scribe de paroisse) Et un sermonneur.... n'est-ce pas étrange, de découvrir un personnage qui se permet de sermonner l'empereur?

Partager cet article
Repost0
21 août 2016 7 21 /08 /août /2016 16:46
Arnaud demande t-il son Chemin à des Enfants?

Après le départ d'Arnaud, la cour de Charlemagne se déplaça en Italie entre 780 et 781.

C'est à cette occasion que l'empereur décida Alcuin d'œuvrer avec lui (voir l'ancien message du Bistrot "Alcuin, celui qui inventa l'école").

C'est également là que l'empereur décida Godescalc un moine de sa suite, inspiré par les artistes italiens, de réaliser la décoration d'un évangéliaire.

L'évangéliaire c'est le livre qui contient les évangiles susceptibles d'être lus lors des célébrations pour le peuple: la "liturgie" (en grec λῃτουργία, leitourgía, de λαός / laós, le peuple » et de ἐργο, ergo l'action).

Godescalc réalisa donc des miniatures magnifiques (voir photo ci-dessus) laissant toutefois transparaître sa pensée saxonne très structurée et légèrement fataliste.

L'évangéliaire de Godescalc était d'une grande richesse et une quantité d'autres lui succédèrent.

La règle était la suivante: "Aurea purpureis pinguntur grammata scedis"... c'est à dire "des lettres d'or peintes sur des pages pourpres" (l'inverse de l'affichage du Bistrot en quelque sorte!).

Le pourpre des évangéliaires était produit initialement par les phéniciens grâce à un coquillage, le murex, qui leur servait principalement à colorer des étoffes.

Et, lorsque la recette que détenaient les phéniciens fut connue, le murex devint tellement prisé qu'il disparut significativement du pourtour méditerranéen...

Il est plaisant d'imaginer que de son côté Arnaud avait commencé son périple et était tout naturellement parvenu à Byblos. (voir ou revoir "Maneros, l'initié de Byblos"...).

A cette époque la région côtière était sous domination arabe, l'impérialisme romain était totalement évacué, il avait fait l'unanimité contre lui depuis plusieurs siècles, mais les habitants, sous influence byzantine (grecque) vivaient difficilement leur situation.

En effet lorsque les omeyyades, la première dynastie arabe sunnite avait envahi le pays, ils avaient installé en 661 leur capitale à proximité, à Damas et ils utilisaient le savoir faire byzantin des artisans locaux.

Byblos, devenue Jubaïl continuait alors de bénéficier d'une économie prospère basée sur la richesse agricole de la plaine de la Bekaa, et commerçant avec les autres ports musulmans de la méditerranée.

Mais en 750, lorsque les abbassides (eux aussi sunnites) renversèrent les omeyyades et installèrent leur capitale à Bagdad, une récession s'installa, jointe à une certaine répression...

Pour les fonctionnaires, l'arabe devait remplacer définitivement le grec, l'araméen et le syriaque tandis que le calife local s'opposait aux chrétiens orthodoxes en nommant leur patriarche, lequel pouvait exprimer son hostilité aux chrétiens indépendants maronites...

Bref, les nombreuses communautés voulant sauvegarder leur identité linguistique et religieuse, et qui ne se repliaient pas encore vers les montagnes, envisageaient sérieusement de le faire...

Ressentons-nous dans cette ambiance tendue le début de la Quête d'Arnaud, le fameux point de départ où l'on "demande son chemin à des enfants"?

Partager cet article
Repost0
16 août 2016 2 16 /08 /août /2016 15:17
Le Contexte de la Résurgence rosicrucienne en Pays Franc

Charlemagne voulait que l'identité culturelle du peuple franc s'appuie sur une croyance religieuse stable et c'est naturellement le clergé qui devait assurer l'exécution d'un programme précis d'éducation culturelle et religieuse.

C'était le seul moyen durable à ses yeux de dissuader certains chefs francs locaux de nouer des alliances avec les sarrasins qui avaient pu occuper de dangereuses têtes de pont comme certaines villes du sud de la Gaule méridionale, telle Narbonne, autrefois gouvernée par Ioussouf.

Comme signal d'alarme, en 737, ce Ioussouf était parvenu ponctuellement à s'emparer d'Arles la principale cité de la Gaule méridionale...

Evidemment Charlemagne avait une vision précise de ce qu'il souhaitait mais il n'était pas un mystique et il n'avait pas non plus la fibre ésotérique.

Charlemagne ne plaisantait pas avec la doctrine qu'il officialisait, et il partait du principe que "les erreurs doivent être étouffées le plus près du lieu où elles prennent naissance".

Relevons qu'il avait réuni à Narbonne en 791, Ioussouf n'était alors plus qu'un souvenir, un synode destiné à anathémiser l'idée que "Jésus-Christ n'était fils de dieu que par adoption" afin de neutraliser tout risque d'hérésie.

La miniature ci-dessus, certes réalisée 7 siècles plus tard, représente le couronnement de Charlemagne par le pape Léon III en l'an 800, mais ce couronnement religieux indique le souhait de l'empereur de confier à la religion un pouvoir social et politique considérable.

A cette époque là, Arnaud était donc parti depuis plus de 20 ans et, alors qu'il n'avait passé (Lewis est très précis!) que 2 ans et un mois en Egypte, il était rentré incognito et il se préparait en attendant l'occasion propice de revenir à la cour de Charlemagne, ce qui ne se produira qu'en 802...

Partager cet article
Repost0
15 août 2016 1 15 /08 /août /2016 10:26
La Supplique d'Arnaud à l'Ecole de Thèbes

Il y a douze siècles, la Quête d'Arnaud l'avait conduit à Thèbes où il recherchait la "Grande Ecole"...
Sa demande était fondamentalement celle-ci:

- "Doit-il être mon privilège, mon grand honneur, d'apporter à notre terre le sceau, et les signes de cette grande école?

"Nous avons en notre sein la puissance que, Carolus notre Maître bien-aimé peut utiliser dans la destruction de toute ignorance.

"La condition sera bien sûr, que notre Maître soit jugé sage et bénéfique, qu'il renonce à son ego non pas pour se soumettre à ceux qui le lui demandent mais qu'il s'efforce simplement de devenir un disciple de son Être intérieur, le Dieu de son cœur, que nous nommons "Seigneur Jésus", en notre pays."

Partager cet article
Repost0
10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 20:11
Qui a détourné la Carta de Charlemagne?

L'histoire du rosicrucianisme est bourrée de détournements, de récupérations, de faux enseignants, de faux enseignements et de faux maîtres et c'est naturellement ce qui contribue à la rendre passionnante!

D'autant que le fin du fin consiste pour les serviteurs de la Lumière à utiliser quand même les détournements des autres pour faire passer d'authentiques messages plein de finesses au milieu de gros mensonges que certains rajoutent et colportent...

Mais venons-en précisément à l'histoire de la "carta" mentionnée dans le titre.

C'était un écrit sur papyrus destiné à Charlemagne et que l'Empereur n'a vraisemblablement jamais vu...

Un siècle auparavant, les papyrus importés d'Egypte par ramettes entières étaient encore très fréquentes en pays franc.

Au 7e siècle l'invasion arabe avait tout juste remplacé les fabricants chrétiens des papyrus égyptiens par des fabricants arabes.

Cependant les papyrus ne parvenaient plus en pays francs car la Méditerranée était devenue moins sûre pour les bateaux de commerce.

En pays franc, on récupérait donc le verso vierge des anciens papyrus, lesquels s'appelaient alors "carta"...

C'est quelques siècles plus tard que l'usage des papyrus disparut totalement en pays franc et que l'on commença seulement à les appeler "papyrus" comme de nos jours...

L'auteur de la "carta" était un grand mystique nommé Arnaud ou Arnu.

Il appartenait à l'école de Haute Science itinérante que Charlemagne se plaisait à entretenir à ses côtés et en 778, Arnaud avait été envoyé à Jérusalem pour compléter les informations disponibles et vérifier leurs sources.

De Jérusalem, Arnaud avait estimé indispensable de poursuivre son périple en Egypte et c'est ainsi qu'il avait remonté le Nil jusqu'à Thèbes.

De Thèbes il écrivait régulièrement à Charlemagne sur des papyrus.

Il semble, en fait, que Charlemagne préférait se faire lire les documents par des lettrés de confiance, plutôt que de lire lui même.

De la même manière il n'écrivait pas, se contentant de valider les documents qu'il envoyait par une élégante signature en croix comme celle ci-dessus.

La "carta" fut interceptée et on la retrouva un jour au milieu de divers documents dans un monastère de la Vallée du Tarn, dans l'Aveyron à proximité de Millau.

Depuis, cette "carta" a disparu de nouveau, comme toutes les autres...

La tradition rosicrucienne raconte qu'à Thèbes, Arnaud parvint à prendre contact avec l'Ordre secret et qu'il y fut admis pour étudier et que ce n'est qu'en 802 qu'il retourna en pays franc auprès de Charlemagne qui le croyait mort...

Partager cet article
Repost0

Les Trésors De La Cave...

3 Salons où l'on cause...

 

 

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

promotion et affiliation

Le Carrousel des Livres

Image 1
Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
Image 2
Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
Image 3
Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
Image 4
Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
Image 5
Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
Image 6
Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
Image 7
Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
Image 8
Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
Image 9
Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
Image 11
C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
Image 12
Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
Image 13
Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
Image 14
Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
Image 15
Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
Image 16
C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
Image 17
Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
Image 18
Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
Image 19
Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

Le Bistrot sur X et sur Facebook

Le Bistrot sur X
Le Bistrot sur Facebook 
Le Bistrotier sur Facebook

Le Bistrot de la Rose+Croix est un site indépendant unique. 
Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...