17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 12:55

planche-2-maat-max-guilmot-planche-17-bistrot.jpgVoici une planche qui était transmise par Max Guilmot, un égyptologue rosicrucien du siècle dernier.

 

Elle provient d'un papyrus du 12e siècle avant JC qui appartient au Musée du Louvre.

 

Cette représentation assez dépouillée représente le défunt à gauche qui accède à la salle des deux Maat sous l'œil vivigilant du dieu Toth représenté par un petit baboin.

 

Naturellement les deux Maat sont Maat et Isfet.

 

Nous invitons les buveuses et les buveurs à approfondir les nombreux messages publiés au bistrot sur ces divinités.

 

Nous pourrions proposer comme approche simple que Maat représente la vérité sous la forme de pureté psychique, du "nettoyage" intérieur, la pureté mystique, la "Nourriture des Dieux"

 

Par opposition Isfet représente la représentation mentale de la vérité, l'idée (erronée) que chacun se fait de la vérité: sa vérité...  et par extension un "homme d'Isfet" est un "profane"!  

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 10:50

ammit-la-devoreuse-flechee-copie-1.jpg

 

Remarquez au pied de la balance cet étrange animal!

C'est Ammit la Dévoreuse. 

 

 

ammit la dévoreuse gly bistrot-copie-1

 

 

Nous lisons "A", le bras tendu, "M", "M" une cote d'animal, "I", "I", les deux fleurs de roseau, "T" la miche de pain, soit AMMIIT et le déterminatif est une peau d'animal avec une queue indiquant donc un animal.

 

Nous l'appelons "Ammit" mais son orthographe varie et elle est nommée parfois Ammout, Ammat, Amemet selon les époques et les régions de l'Egypte.

 

Ammit est appelée "la grande de Mort" et le Texte des Sarcophages la mentionne comme la "dévoreuse des Ombres". 

 

Comme toutes les divinités c'est naturellement une composante de notre personnalité animique...

 

Elle attend donc patiemment que certaines erreurs très graves du défunt soient révélées au tribunal d'Osiris pour passer à l'action.

 

Le défunt ne pourra alors échapper aux 3 animaux qui la composent: s'il fuit par les terres, le lion sera là, s'il remonte le Nil, l'hippopotame interviendra, et s'il tente de filer par le Delta, il tombera dans la gueule du crocodile...

 

C'est une divinité prête à dévorer non seulement le cœur mais aussi à mettre en pièces le défunt tout entier...

 

Notons qu'elle tourne le dos au défunt conduit par Anubis, comme pour montrer qu'elle ne veut pas s'attacher à lui en le regardant de face...

 

Ammit attend froidement le résultat de la pesée!

 

Comme toutes les divinités elle correspond donc à une force présente en nous, prête à agir si nous nous laissons dominer par ce que nous pourrions nommer une "pulsion de mort".

 

Devrions nous redouter après la mort physique une "deuxième mort" et dans quels cas risquons nous d'être confiés à la "dévoreuse" ?

 

Sa présence dans le tribunal d'Osiris révèle l'idée de s'attaquer à ceux qui ne sont pas "justifiés", c'est donc une "pureté d'intention" qui est évaluée.  

 

Doivent-ils pour autant disparaitre totalement dans le néant?

 

Certains évoquent à ce sujet le cas de personnes suicidées qui sortent du cycle des réincarnations pour vivre au ralenti pendant de très longues périodes et suscitent désespérément à d'autres personnes vivantes de les alimenter ou de les rejoindre pour leur apporter un peu d'énergie.

 

Une fois familiarisés avec ce qui gravite autour d'Ammit la dévoreuse, voyons l'éclairage apporté à une scène très proche par la tradition rosicrucienne...

 

Il y a d'abort un avertissement au candidat à l'initiation:

 

"Dans la chambre suivante, tu vas rencontrer la "terreur de l'ombre" qui garde à jamais l'entrée sacrée du saint des saints. Là, face à face avec la mort, ton âme sera déchargée de ses fardeaux, ta conscience sera mise à nu et la dignité de tes aspirations sera éprouvée et révèlera tes liens de compassion et ta visctoire sur l'orgueil et la vanité du monde."

 

Et puis, une fois expliqué que "les rayons de la Rose+Croix contituent un guide dans l'obscurité", la mort se dévoile: "moi aussi je suis toujours présente, à l'ombre et en tous lieux,(...) entre la vie et moi, il y a la croix (...) prend garde, ô mortel de ne pas utiliser la Rose+Croix pour couvrir un mensonge (...) ton âme serait à moi, la terreur de l'ombre, la mort serait tienne et ta vie serait mienne..."   

 

 

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 08:54

c-est-bete-gly-bistrot.jpg

 

Voici la manière égyptienne d'exprimer "rire"...

 

Les égyptologues lisent "S" (le linge plié), "B" (la jambe), "T" (la miche de pain).

 

L'ensemble se lit donc "SEBET".

 

Suivent 2 déterminatifs: une dent d'éléphant et un homme montrant sa bouche.

 

Il s'agit donc d'un homme montrant ses dents... Il rigole!

 

Mais les égyptologues francophones ne vont pas plus loin et disent "c'est bête..."

 

Comme quoi on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui. 

 

(article paru le 1er avril 2013...)

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 12:14

coupe-gneiss-anorthositique-bistrot.jpg

Voici une jolie coupe égyptienne exposée en 1999 à Paris au Grand Palais.

 

Le catalogue précisait que "ses parois sont étonnamment fines et le plissage du bord a tant de naturel que quiconque ignorant qu’il est en pierre pourrait le croire en matériau souple…"

 

Suposons que nous souhaitions sculpter une coupe d'une telle finesse, nous choisirions plutôt une roche assez tendre pour éviter qu'elle n'éclate...

 

Et après quelques essais aussi instructifs que malheureux, nous éviterions également une roche susceptible de contenir des cristaux car pour un sculpteur expérimenté le passage d'une zone tendre à une zone dure génère de la casse...

 

Ceci étant, nous constatons avec surprise et amusement que cette coupe est en gneiss (de l'allemand gneissig = dur), c'est une des roches les plus dures qui soit et il est visible que ce gneiss comporte des cristaux noirs...

 

De nos jours pour réaliser cette œuvre aurions-nous une autre solution que l'utilisation d'un laser?

 

---

La photo provient de ce site intéressant.

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 15:56

peson-anubis.jpg

 

Comme on le voit, Anubis, lors de la pesée du cœur du défunt manipule un poids: le "peson".

 

C'est une indication que contrairement à ce que l'on croit souvent, il y a une marge entre le poids du cœur et la plume de Maat... 

 

Que représente ce "peson" que les égyptiens nommaient "tekh"

  peson gly bistrot-copie-1

 

Et effectivement, nous lisons "T" (la miche de pain), "kh" (un placenta, et par extension une enveloppe ou une corbeille). L'ensemble se lit donc "Tekh" (le "kh" se prononce comme dans l'allemand "ach") et le déterminatif est bien un poids rayonnant une mesure...

 

L'idée que le peson ne soit pas placé de la même manière pour tout le monde, ou qu'il ne soit pas le même pour tous, suggère une différence entre les objectifs de chacun dans l'incarnation...

 

Cela conduit les mystiques à considérer le "Tekh" comme une notion subtile de référence personnelle: le "cœur conscience", "le cœur témoin", "le témoin des compensations", ou encore "le ka des transformations"...

 

Parmi les détails intéressants à considérer sur le papyrus, il y a les "deux Maat" superposées que nous avons déjà étudiées (la Vérité et l'idée qu'on s'en fait...) et s'ajoute une troisième représentation de Maat par la plume dans la balance...

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 12:57

Sout-jonc-gly-bistrot.png

 

C'est toujours un plaisir sur le sentier de dénicher à son tour une petite fleur que d'autres cheminants ont naturellement discrètement remarqué sans toujours trouver d'interlocuteurs pour partager leur enthousiasme...

    

C'est le cas du symbole du jonc...

 

Le jonc caractérise la Haute Egypte.

 

Comme nous le savons, l'Egypte comprend deux parties, selon la structure du Nil: en amont, d'Assouan au Caire, le Nil de haute Egypte se dirige plein nord vers le delta.

 

Pour le zélé symbolique qu'était Schwaller de Lubicz, les habitants de Haute Egypte se caractérisaient par un comportement naturellement droit et traditionnaliste tandis que les habitants du delta étaient plus dissipés et turbulents, de la même manière, les habitants de Mésopotamie, baignés par deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate cultivaient une mentalité dualisante...

 

Toujours est-il que le jonc se lit "sout", on dirait le Sud...    

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 09:45

Nous reprenons une note issue d'un récent message sur la "loi d'Amra":

 

"La terre est naturellement le creuset dans lequel les 3 autres éléments permettent l'extraction de la matérialité... Appliqués au corps psychique l'eau (principe) dissout l'égoïsme, l'air (principe) vitalise, et le feu (principe) transmute..." 

 

Si nous tentions de représenter par un symbole le cheminement terrestre qui se heurte aux épreuves de l'eau, de l'air et du feu, nous ne manquerions sans doute pas de reproduire le symbole que les égyptiens utilisaient pour la "route", le "chemin", la voie..

  wa-voie-gly-bistrot-copie-2.png

 

Nous lisons le lasso "WA" et le vautour percnoptère "A" renforce le dernier son, puis il y a la miche de pain "T" donnant la marque du féminin.

 

Suit enfin le déterminatif de la voie.

 

Il se lit donc "WAT".

 

Nous ne manquons pas de constater que ce tronçon de route subit l'influence de 3 petits triangles...

 

Naturellement ces triangles peuvent être considérés comme des bornes permettant mesurant la route.

 

Mais un raisonnement pleinement satisfaisant peut toujours en cacher un autre, et il est tentant d'imaginer également que par ces 3 triangles est représentée l'action des 3 éléments (le feu et l'air, la pointe en haut et l'eau la pointe en bas...).

 

Mais dans tous les cas il est amusant de constater l'analogie entre le mot "WA" (lorsqu'il est utilisé pour le son comme phonogramme comme par exemple ci-dessous pour la forme extérieure d'Anubis: "Oupouaout") ou "WAT" (lorsqu'il est utilisé pour son sens comme idéogramme) et le mot français "voie"

   oupouaout-gly-bistrot-copie-1.png

 

Les cornes de bovidé se lisent "OUP", mais nous ne prononçons pas ensuite "OUA", "OUA", "OUA", mais "OUA"-"OU", puisque les 3 indiquent un pluriel et que le pluriel se lit "OU"...

 

Nous lisons donc "OUPOUAOU" et le déterminatif de la divinité indique bien qu'il s'agit de celui que nous nommons "Oupouaout", "l'ouvreur du chemin", la forme terrestre d'Anubis, le chien qui guide, tandis qu'Anubis est actif comme "conducteur" et "initiateur" dans le monde invisible.     

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 12:12

En égyptien Dorishta signifie, "celle qui repousse le secret".

 

dorishta-gly-bistrot.jpg

Nous lisons "D" la main, "R" la bouche, soit "DR" avec le déterminatif des verbes musclés... "DR" (que nous prononçons abusivement "dori" par commodité), signifie donc refuser energiquement, repousser, réprimer, soumettre ou... refouler.

 

Nous lisons ensuite "SH" un bassin irrigué, "T" le pain, "TA" le four, "A" le vautour percnoptère. "SHTA" est le "secret", le "mystère", le "rituel ésotérique" et le déterminatif est le rouleau ficelé indiquant ue idée abstraite. Notons que le four ("TA") qui n'est pas absolument indispensable ajoute la nuance de chaleur intérieure d'un aTHAnor.

 

Suit enfin le déterminatif de la femme. 

 

Quelle est donc ce  mystérieux secret intérieur ?

 

Dorishta était donc une jeune fille dont la mère n'était plus. Son père vivait avec une nouvelle compagne, mère d'une autre fille plus âgée que Dorishta mais qui n'avait pas la même noblesse intérieure.

 

Dorishta préfèrait s'occuper du feu et en maintenir la flamme plutôt que de sortir comme le faisait sa sœur.

 

Un jour alors que Dorishta se rinçait de ses premières régles dans le canal qui irrigue le potager, en rougissant elle-même comme l'eau du canal, le Dieu Horus sous la forme d'un faucon s'empara d'une de ses sandales...

 

Le faucon s'envola jusqu'au palais du pharaon. Celui-ci était un jeune homme qui n'avait pas encore choisi d'épouse. Alors qu'il rendait la justice dans un jardin du palais, le faucon fit tomber la sandale sur sa robe blanche... L'élégance de la sandale révélait la finesse et le charme d'un petit pied.

 

Le jeune pharaon tout ému du cadeau du dieu Horus dépécha ses serviteurs pour retrouver la jeune fille, les mettant en garde: "ramenez la moi avec la plus grande douceur, je ne veux pas de sang sur la sandale" et en concluant par "Tour-nou-oudj"...

 

tournwwdj-gly-bistrot.jpg

 

Nous lisons "T" le pain, "OUR" l'hirondelle, "R" la bouche qui se lit donc "Tour" suivi comme déterminatif d'un personnage levant les deux mains en signe d'adoration. L'ensemble exprime le verbe "éprouver du respect".

 

Nous lisons ensuite "N" l'ondulation, "NOU" l'herminette, puis "NOU" le petit pot et "OU" le poussin de caille. L'ensemble se lit "Nou", c'est un pronom démonstratif (en français: ce, cette, ces). Il est propre au pluriel il signifie donc "ces choses là", ou "le mot au pluriel qui va suivre". Mais ce n'est pas tout: il apporte en plus une nuance qualitative "parce que ce sont les meilleurs"...

 

Nous voyons ensuite "OUDJ",  une pelote de fil en parfait état et le son est rappelé par le poussin de caille "OU" et le serpent dressé "DJ". L'ensemble se lit donc "OUDJ" (un ordre) et le déterminatif est un rouleau de papyrus ficelé (indicateur d'abstraction) et il porte la marque du pluriel.

 

Nous lisons bien "Tour-nou-oudj" qui signifie littéralement: "éprouvez du respect pour ces ordres-ci qui sont les meilleurs", c'est à dire:

 

- "Respectez cet ordre!" 

 
Les serviteurs visitèrent toutes les maisons du pays sans trouver de jeune fille dont le pied correspondait à la sandale. Il finirent par arriver à la maison de Dorishta. Sa soeur les accueillit et voyant la sandale reconnut celle que Dorishta avait perdue, elle alla chercher la deuxième sandale, laissant entendre par là que les deux sandales lui appartenaient.

 

Elle les mit à ses pieds en forçant de toutes ses forces sur les lanières car elle n'avait pas le pied aussi fin que Dorishta et elle partit avec les serviteurs du pharaon. Dorishta savait ce qui se passait mais elle resusait encore d'être elle même et laissa partir sa sœur...

 

Pendant ce temps là, les serviteurs et la sœur de Dorishta avaient pris à pied la longue route qui conduisait au palais. Mais la sandale n'était pas adaptée... Les pieds qui étaient serrés trop forts commençaient à saigner... L'un des serviteurs s'en aperçut et cria "Tour-nou-oudj!".

 

L'ordre était: "je ne veux pas de sang sur la sandale"...  La troupe s'arrêta. Les deux sandales furent récupérées et la sœur retourna les pieds nus jusqu'à la maison de Dorishta accompagnée par les serviteurs du pharaon...

 

Tout rentra rapidement dans l'ordre et les serviteurs trouvèrent Dorishta qui voyagea sans peine, sandales au pieds, jusqu'au palais du pharaon tout heureux. Naturellement le jeune pharaon était charmant et Dorishta accepta évidemment d'être son épouse...

 

Elle devint ainsi pleinement Dorishta, non pas celle qui refoule la profondeur secrète, mais tout au contraire, celle qui est capable d'en repousser les limites...

 

Naturellement cette magnifique légende était condamnée à être incomprise et profanée...

  

Ainsi, les jeunes égyptiennes prirent l'habitude de balancer leurs sandales au dessus des murs des jardins des pharaons en s'imaginant un avenir glorieux...

 

Le nom de "Dorishta" devint "Dorisha" hors d'Egypte, les grecs transformèrent le nom en "Rhodopis", "celle qui est rose"... (Rhodos = la rose). Et par extension une "rhodope" devint une jeune fille à séduire, puis, toujours par extension, une prostituée aux joues roses...

 

Les frères Grimm revisitèrent la formule en "Tour Nou Touk, Tour Nou Touk, pas de sang dans la pantouk" et Dorishta devint Cendrillon, "celle qui vit dans la cendre"...

 

La suite est connue: les contes de Perrault, puis le film de Walt Disney qui inspira encore récemment les familles royales...

 

cendrillon.jpg

 

Ça ne s'invente pas!

 

Naturellement, nous relevons le sens moral de l'histoire, l'idée que la grandeur de la petite Dorishta est parvenue a surmonter les nombreuses difficultés qui se présentaient.

 

N'est-ce pas le sens de la Loi Cosmique qui s'accomplit et que Spencer Lewis exprimait discrètement par cette fameuse formule latine: "Magna est veritas et provalebit" (grande est la vérité et elle prévaut...)?

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:10

Le visiteur du Bistrot pourrait être qualifié d'Imak Sour Nefer.

 

Est-ce un compliment, une simple constatation, ou, sait-on jamais..., une insulte?

  

C'est l'enquête du jour...

 

imak-swr-nfr-gly-bistrot.jpg


Nous lisons "I" (la fleur de roseau), "IMAK" (la structure d'un animal: colonne vertébrale, côtes, moêle) et le "K" complétant le quadrat.

 

"IMAK" est le titre honorifique attribué à un digne représentant du pharaon, intégre, solide, pur... "Immaculé", en quelque sorte, et nous traduisons par "vénérable".

 

Le titre se place avant le nom.

 

Nous lisons ensuite "S" (linge plié), "OU" (poussin de caille), "R" (bouche). C'est le verbe "SOUR" qui signifie boire comme l'explique le déterminatif suivant.

 

Mais il y a ensuite un deuxième déterminatif, celui d'un homme, expliquant qu'il s'agit non pas du verbe boire, mais d'un homme qui boit... Un buveur!

 

Suit enfin le symbole "Nefer" représentant un instrument de musique ou un coeur et la trachée artère.

 

Le son de "nefer" est renforcé par "F" (la vipère cornue) et "R". Il s'agit de l'adjectif "nefer" qui exprime ce qui est bon, bien, beau, lumieux, éclairé...

 

En égyptien, l'adjectif est toujours placé après le nom.

 

Le sens est donc "Vénérable bon buveur", et il s'agit donc d'une constatation ou d'un compliment, mais en aucun cas d'une insulte!

 

Pour une femme, le féminin s'exprimerait par la miche de pain "T" ajoutée au dessus du personnage buvant ainsi  qu'à la fin pour l'adjectif.

 

Il y aurait aussi le symbole de la déesse exprimant peut-être qu'une femme est si active que, telle une déesse, nous ne verrions pas ses mains...

 

Nous lirions: "Imak-Souret-Neferet".

 

imak-swrt-nfrt-gly-bistrot.jpg

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 13:44

Aa27b-gly-bistrot.jpg
 

Voici un forme intéressante du hiéroglyphe Aa27 qui se présente parfois au Moyen Empire.  

 

Au graphisme de la croix que nous connaissons s'ajoute un petit pot de "nou" que nous connaissons également...

 

Le petit pot de "nou" apparait comme un produit de la croix qui surgit automatiquement lorsque certaines conditions sont réunies. 

 

C'est naturellement une manière d'exprimer ce que les modernes expriment par la rose! 

 

Il est facile de traduire l'ensemble. On se souvient que le nedj (la croix) signifie "saluer", "demander", "protéger", "prendre conseil", "consulter", "prendre soin", "sauver".

 

Et surprise, dans certaines conditions, le "nedj" suscite l'arrivée du petit pot de "nou", ce don du ciel... 

 

Certains rosicruciens ne manqueront pas de reconnaître, dans le rassemblement de ces deux symboles de nombreuses applications de leurs études.

 

Par exemple la formulation latine "ad rosam per crucem, ad crucem per rosam", le fonctionnement du Symbole rosicrucien découvert dans la "première initiation rosicrucienne", le "signe de croix rosicrucien", la "salutation rosicrucienne" et de nombreux autres processus qui leur sont familiers... qui ont en commun cette interrogation sincère, cette appel du cœur qui suscite un pot de lumière.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 21:22

wnk-pa-wnk-gly-bistrot.jpg

 

Cette inscription égyptienne est à la fois un proverbe, une blague et un enseignement...

 

Elle se lit simplement "OUNEK PA OUNEK".

 

"OUN" c'est le lièvre, et l'ondulation du "N" sert sinplement à compléter le quadrat.

 

Suit "K", un cercle sombre qui peut figurer un contenant: un emballage, une enveloppe, ou un couvercle voire un placenta...

 

Le carré est une sorte de siège, un pouf: "P".

 

L'oiseau,un canard pilet en vol se lit "PA" et le "A" est renforcé par la présence du vautour percnoptère.

 

Après quoi nous retrouvons "OUNEK".

 

La phrase s'équilibre autour du "PA" central qui exprime "celui", "celui-ci", "celui qui"...

 

"OUNEK" signifie "recouvert", "orné", "habillé", vêtu"...

 

Nous pourrions donc traduire par "celui qui est habillé est celui qui est couvert"... 

 

Mais il n'y a pas là un grande subtilité et il convient de continuer à chercher...

 

"OUN" possède un autre sens celui "d'Être" ou plutôt "êtant" (qui existe, qui s'exprime) car le verbe être n'existe pas en égyptien.

 

Des sens raffinés commencent à apparaître: "OUN-K PA OUNEK", OUNEK PA OUN-K...:

 

-"L'être intérieur est invisible c'est celui qui est vêtu".

 

-"Seul l'Être est, le non être n'est pas".

 

Mais faut-il le rapprocher de

 

-"Je suis celui qui est" ou simplement de -"je suis" comme l'affirme Spencer Lewis?

 

(à suivre)

 

 ---

Spencer Lewis abordait ce sujet dans sa mono 23 du 10e degré, et il écrivait alors "Nuk pa Nuk".

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 15:50

ba.jpg 

Ce dessin égyptien est assez classique.

 

Nous voyons un volatile à tête humaine, le "ba" au dessus du défunt portant le "ren" (le nom).  

 

Nous constatons qu'il y a deux chandeliers éteints.

 

- Pourquoi l'oiseau "ba" a t-il une tête humaine?

  

- Que représente l'oiseau? L'âme, l'âme-personnalité ou la personnalité?

 

- Pourquoi les chandeliers sont-ils au nombre de deux?

 

- Pourquoi sont-ils éteints?

 

- Que signifie le fait que le "ba" tienne le "ren"?

 

- Pourquoi est ce le "ren" qui est porté plutôt que le "shen" (un cartouche avec le nom inscrit à l'intérieur)?

 

- L'oiseau "ba" s'envole t'il et s'éloigne t-il ou reste t'il toujours attaché au "ka" (le caractère du défunt)?

 

Au moment de la mort, chez certaines personnes, le "ka", libéré du corps physique transmet parfois certains messages...

 

Beaucoup d'anecdotes vécues par les uns et les autres en témoignent comme la fameuse "histoire de la petite fille en rose":

 

"c'est un médecin de famille qui voit surgir dans son cabinet une petite fille en robe rose qui lui déclare avec insistance que sa mère a besoin de lui en urgence.

 

Il lui promet de venir au plus vite et la petite fille disparait.

 

Le médecin connait la maison des parents de la petite fille et s'y rend immédiatement.  

 

Son arrivée surprend, mais il est introduit alors dans une chambre et découvre que la petite fille en robe rose qui lui a rendu visite est morte et que sa mère évanouie à son chevet a effectivement besoin d'être ranimée."

 

Si une discussion s'engageait sur ces différents sujets, nous pourrions développer les différences de manifestations psychiques issues d'êtres incarnés ou non...

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L'Enseignement des 4 Lionnes


Il y a 4500 ans, en Égypte, les 4 lionnes (les divinités Chesmet, Ouadjet, Sekhmet et Bastet, la chatte, la petite lionne) transmet-taient un enseignement quasiment perdu au cours des âges et dont le Bistrot, dans plusieurs dizaines de messages, a reconstitué les fondamentaux.


Elles correspondent à ce que la Mater, la mère, des Temples Rosicruciens, placée à l'Ouest a mission de veiller à perpétuer par la purification de Maat.


Ce sont l'aspiration à accéder à la Conscience Cosmique, la nécessité d'éviter l'égocentrisme, la neutralisation des colères, et l'éloignement des jouissances profanes.


Ceci étant acquis, la démarche rosicrucienne proprement dite pourra commencer dans la vraie vie.    

Les Trésors De La Cave...

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

promotion et affiliation

Les Livres du Bistrot

Ces livres rassemblent, adaptent et complètent des Messages du Bistrot.

Initiation à la Géomancie Cosmique: une technique de consultation des Maîtres Cosmiques.

Une Histoire au Coin du Feu: Comment Lewis racontait la Rose+Croix.

Un Rosicrucien nommé Lebrun: l'Histoire de ce français devenu Grand Maître des USA.

La Transmission Rose+Croix du Cénacle de Tübingen: la Résurgence germanique du 17e siècle.

Les Chevaliers de l'Aigle Noir Rose+Croix: 3 rituels antérieurs à la récupération christianisante,

Une Monographie Rosicrucienne du 1er Degré du Temple: un degré revisité par le Bistrotier,

Le jeune Couple du Reiki: le Reiki est affirmé comme une forme de la R+C japonaise...

Le Village du Diable: après l'initiation de Toulouse, HSLewis entre Montpellier et Millau...

Le Mystérieux Coffret Brun: les questions éternelles concernant la Rose+Croix

Marie Louise Clemens, une enquête sur un maître caché: le Hiérophante d'Harvey Spencer Lewis

Le Père Gautier, l'identification d'un jésuite, Imperator méconnu de la Rose+Croix

Arnaud de France et la Rose+Croix: l'origine de l'Ordre au temps de Charlemagne 

Une Monographie Rosicrucienne du 2e Degré du Temple: un degré revisité par le Bistrotier

L'Égypte des Rosicruciens: pour comprendre la transmission héliopolitaine de la Rose+Croix

Mando: la mystérieuse demande osirienne pour devenir Rosicrucien!

Louis-Claude de Saint Martin au Bistrot de la Rose+Croix: comment devenir un Intime de Saint-Martin!

Une Quête Mystique: le Bistrotier confie ses expériences pour partager les découvertes qui ont jalonné son chemin.
 

(Cliquer pour commander)

Les Confidences Du Bistrotier

Le Bistrot de la Rose+Croix est un site indépendant unique. 
Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...