28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 20:18
Rose+Croix et Énergie

Les Habitués du Bistrot apprécieront la composition ci-dessus qui leur est soumise.

Elle évoque divers symboles liés à la Rose+Croix.

La "Rose+Croix hermétique" (en couleur à droite) est parfois appelée "rose+croix encyclopédique" car elle fait référence à diverses approches (kabbalistes, astrologiques, alchimiques...) qui figurent à différents endroits.

L'approche de la figure de gauche est différente, elle évoque les deux forces (énergie vitale cosmique et énergie terrestre) de la croix: la branche verticale transcendante et la branche horizontale résistante.

La mention des 4 éléments dans le carré peut illustrer un temple rosicrucien avec ses officiers qui correspondent (Maître et air, Chapelain et terre, Mater et eau, Grande Prêtresse et feu.
(à suivre)

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 09:31
Un Projet Rosicrucien de Leonard de Vinci

Les historiens racontent que François Ier appréciait beaucoup passer du temps avec le vieux Leonard de Vinci.

Le roi lui avait demandé d'esquisser le plan d'un château et le vieux Maître avait griffonné l'esquisse ci-dessus qui fut à la base du Château de Chambord.

A partir de cette esquisse dont l'inspiration rosicrucienne saute aux yeux, le roi confia le projet à des personnalités plus jeunes et Leonard de Vinci mourut avant d'avoir pu voir la réalisation de l'œuvre.

Le dessin représente la partie centrale du bâtiment et la rose centrale est le fameux escalier en double pas de vis.

Ce message invite à ressentir ce sens particulier de la rose de Leonard...

En effet l'escalier permet à une personne qu le monte de ne pas croiser une personne qui le descend...  

Une autre problématique consiste à capter la suite...

En effet, nous disions que Leonard mourut sans voir réalisé le projet... 

Il lui fallut donc attendre une incarnation suivante pour cela... Laquelle?

Et plus généralement il y a peut-être un intérêt pour les Habitués du Bistrot à ressentir le rôle d'une personnalité, particulièrement concernée par la Rose+Croix de France, qui s'exprima au travers de diverses incarnations dont Leonard de Vinci...

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 12:06
Edition d'une Histoire au Coin du Feu

Les anciens Habitués du Bistrot se souviennent de cette passionnante histoire racontée sous la forme d'un petit feuilleton, il y a 3 ans.

Ce petit livre rassemble, complète et commente ces extraits pour sensibiliser à la Rose+Croix la jeune génération francophone en essayant d'élever à l'ésotérisme les plus avancés.

Ainsi, certains clins d'œils que les Habitués repèrent toujours mais que les jeunes ne remarquent pas forcément sont parfois soulignés.

Pourquoi, par exemple, l'histoire commence-t-elle à 11 heures du soir et finit-elle en même temps que la pluie cesse?

Pour commander. (lien cliquable).

Edition d'une Histoire au Coin du Feu
Partager cet article
Repost0
15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 10:31

horus-sma-taou-bistrot.jpg

 

Nous avions déja vu dans "Horus et le Cheminement rosicrucien", les différents états d'Horus qui expriment les paliers d'épanouissement de l'Être intérieur.
 

C'est naturellement l'état final portant le nom de "Horus Sma Taou", "l'Horus qui réunit les terres" qui nous intéresse particulièrement aujourd'hui.

 

Les "deux terres" représentées sont naturellement le monde de l'incarnation et la Conscience Cosmique.

 

L'"Horus Sma Taou" est parvenu à un état qui lui éclaire, à la lumière de la Conscience Cosmique, tout ce qu'il rencontre dans le monde de l'incarnation et de la même manière, tout ce qu'il appréhende au niveau de la Conscience Cosmique trouve son application dans l'instant présent de son incarnation.
 

Nous comprenons l'importance des exercices de base qui consistent, d'une part à être capable d'écouter en toute occasion son intuition, et, d'autre part à cultiver l'art de la connexion afin d'avoir une intuition correctement branchée...
 

Et, une fois parvenu au niveau des "Illuminatis", ce que les rosicruciens lewissiens nomment modestement "au delà du 9e", l'épreuve consistera évidemment à savoir s'émanciper pour s'épanouir dans le domaine propre à sa personnalité animique.

 

Spencer Lewis insistait sur l'idée que les rosicruciens qui parviennent à ce niveau culminant le rejoignent dans l'épanouissement de l'Illuminati qu'il exprimait en tant qu'Imperator.

 

Mais l'erreur consiste alors à vouloir forcément devenir un dirigeant...

 

 - "Penseriez vous ou assumeriez vous que le fil d'or de la Grande Fraternité Blanche vous aurait choisi pour être Imperator, ou un grand Maître ou quoi que ce soit de la sorte?"

 

(-"Would you think of assuming that the G.T. has chosen you to be Imperator, or a great Master, or anything of the kind.")

 

Il existe tant de domaines particuliers dans lesquels la Lumière ne demande qu'à se révéler et c'est naturellement à chacun de trouver sa place.

  

Lewis précisait: -"Chaque ligne nouvelle, chaque nouvelle pensée, me donne la sensation qu'il y a encore tant qui n'est pas compris et tant qui doit être révélé, que le niveau auquel nous sommes parvenus peut se comparer au travail du jardin d'enfant."

 

"Each new line, each new thought, makes me feel that there is so much yet that is not understood and so much yet to be revealed, that what we have attained seems like the kindergarten work."

 
C'est ainsi que l'Illuminati lambda s'émancipe comme un enfant qui lâche la main matérielle secourable qui lui était tendue pour avancer en saisissant la main invisible de la Lumière.


Partager cet article
Repost0
2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 11:53

rose-pub-fb.png 

L'histoire du rosicrucianisme est jonchée d'expériences étonnantes et Spencer Lewis, comme les rosicruciens new-yorkais, racontaient parfois l'étrange visite qu'ils reçurent en 1917 alors que le siège de leurs activités était dans un grand immeuble de la 48e rue à New-York.

 

Leur local comportait au deuxième étage, les bureaux, la salle d'accueil et, dans une extension du bâtiment, la loge, tandis que les étages supérieurs comportaient les salles de rédaction, l'imprimerie, les bureaux du secrétariat, une salle de déjeuner, et quelques chambres de repos.

 

Un samedi matin, vers 11h, un homme entra.

 

Il devait avoir environ 45 ans et il affichait la robustesse et la santé d'un paysan étranger portant des vêtement très usés...

 

Il y avait un gentil sourire dans ses yeux, et ses lèvres.

 

D'un parlé hésitant, il demanda s'il s'agissait du bureau de l'Ordre rosicrucien.

 

Il y avait un accent étranger et, en dépit de ses vêtements, ses manières étaient celles d'une personne instruite et cultivée, mais sans l'entendre parler, un garçon de bureau aurait décidé qu'il était un colporteur ou un émigrant, cherchant son chemin en ville, et il ne lui aurait accordé que peu d'attention. 

 

Sous son pseudonyme de Royle Thurston, Spencer Lewis nous raconte:

 

Je passais justement dans la salle d'accueil lorsqu'il est arrivé et c'est donc à moi qu'il s'est adressé.

 

Je l'ai invité à s'asseoir dans un coin de la pièce et, avant que je ne lui pose la moindre question, il m'a dit:

 

-"Je suis un étranger dans votre ville, et même un étranger dans votre pays. Ayant entendu parler de votre Loge ici, je suis venu vous demander une faveur. Pardonnez-moi si je vous dérange, mais lundi matin, je vais commencer à travailler dans votre ville et auparavant je dois m'y préparer. Je suis totalement sans fonds, et je demande de m'accorder le privilège de me confier quelques menus travaux afin que je puisse gagner quelque nourriture et un endroit pour dormir jusqu'à lundi matin".

  

Lewis poursuit:

 

"Je lui ai posé quelques rapides questions sur lui-même et, quand je lui ai demandé son âge, il me dit de façon significative qu'il connaissait même l'heure de sa naissance: 11 heures du matin.

 

"J'ai noté ses cordonnées de naissance avec l'intention de faire rapidement son thème pendant mes heures de repos le dimanche, afin peut-être de trouver quelque chose en lui qui pourrait m'aider à lui fournir une utile information avant qu'il ne commence à travailler le lundi. 

 

"Je lui ai proposé de lui permettre de dormir dans l'une des salles de repos, et naturellement de partager notre repas. Il insista cependant, pour qu'il lui soit permis de gagner par son travail la nourriture ou l'abri que nous lui donnerions en déclarant qu'il apprécierait de nettoyer, frotter, balayer ou faire la poussière.

 

"Il a précisé qu'il n'avait pas pris de petit déjeuner mais, bien que l'heure de midi approchait, il ne penserait pas à manger quoi que ce soit avant d'avoir d'abord donné un service en échange.

 

"Bien sûr, j'ai réalisé que les motivations de l'homme étaient provoquées par un bel esprit et vu qu'il était samedi et que les portes des bureaux étaient fermées, j'ai suggéré que, s'il voulait, il pourrait commencer par faire un peu de ménage dans la Loge et le Temple à l'arrière des locaux car il n'y avait pas d'activité à ce moment de la journée.

 

Après lui avoir montré l'endroit où le concierge gardait ses balais, serpillières et seaux, il fut introduit à la porte de la Loge.

 

Lorsqu'il s'approcha du Temple, il se tint sur le seuil, mais il hésita à entrer.

 

Son étonnement et son embarras apparent devaient être causés par le pittoresque temple égyptien, qui, vu depuis le seuil était particulièrement inattendu à cet endroit, auquel on n'accédait qu'après avoir traversé des bureaux qui, eux, ne semblaient pas différents de ceux de toute entreprise.

 

N'ayant pas spécialement de temps à passer avec lui, je l'ai laissé sur le seuil procéder à sa façon et environ une heure plus tard, à 12h30, je suis retourné au Temple l'appeler pour déjeuner.

 

Durant cette heure, il avait nettoyé le sol du Temple et il avait fait si complètement et si soigneusement son travail que le soin qu'il y avait apporté ressortait d'une manière évidente.

 

Il se lava les mains et remit sur lui son vieux manteau, et a essayé de se rendre présentable pour le petit repas à la table au deuxième étage, où plusieurs d'entre nous mangeaient tous les jours.

 

Un déjeuner spécial avait été préparé en raison de la présence de cet étranger, et nous avons remarqué qu'il était resté très calme durant la bénédiction précédant le repas, et ensuite son comportement approprié permettait à chacun de se rendre compte que l'homme avait vécu des jours plus heureux et plus prospères dans le passé.

 

Ses commentaires étaient toujours gentils, doucement prononcés et avec certaines inflexions qui donnaient à ses remarques une importance extrême.

 

Je me souviens qu'à un moment il fit une intervention, un peu comme un discours qui m'a fait croire qu'il aurait été un bon orateur.

 

À un autre moment, il nous mit presque des larmes aux yeux et nous nous sommes sentis proches de lui, nous étions comme des frères...

 

Le repas avançant, nous apprîmes qu'il était issu d'une riche famille vivant à Marseille sur la côte méditerranéenne.

 

Il nous dit que son père était un riche banquier et sa mère une femme douce et savante.

 

Il admit, sans prétention ni affectation, qu'il pouvait écrire et parler huit ou dix langues, y compris le perse et le syriaque.

 

Pourquoi était-il dans cette situation financière qui l'obligeait à chercher un emploi si peu valorisant, et pourquoi portait-il ces vieux vêtements, il ne nous le dit pas, mais cela nous permettait de supposer qu'il s'était éloigné de la maison il y a un certain nombre d'années et ayant finalement, par quelque moyen, émigré en Amérique, il avait erré dans New-York et obtenu finalement la promesse d'un travail peu gratifiant à partir de lundi matin...

 

Le Secrétaire Suprême veillait sur lui pendant le repas et je me souviens d'une remarque étrange et insignifiante qu'il avait faite:

 

-"C'est moi qui devrait être le serviteur à la table des Maîtres." 

 

Lorsque le repas fut terminé, cela nous a semblé bien trop tôt, tant l'étranger était intéressant.

 

Nous pensions tous qu'il y avait à son sujet une énigme à résoudre avant de lui permettre de nous quitter...

 

Pourtant l'heure était venue pour que nous quittions les lieux pour le week-end, mais l'étranger insista pour terminer sa tâche dans le temple.

 

Il appela notre attention sur le fait qu'il n'avait pas encore dépoussiéré les sièges, les bancs et les accessoires de cette grande pièce.

 

Il nous demanda même la permission de rester l'après-midi pour nettoyer les bureaux en échange du privilège de pouvoir dormir dans une des petites chambres à l'étage au dessus.

 

Mais pendant qu'il allait travailler dans le Temple, nous ne pouvions pas attendre davantage et le Secrétaire et moi-même sommes allés travailler sur son thême astral...
 

Son ciel de naissance nous a clairement montré que nous êtions en présence d'une âme remarquable et d'un vrai mystique.

 

Chaque aspect planétaire, chaque angle était digne de nombreuses minutes d'études et donc plusieurs heures lui furent consacrées.

 

Nous ne savions pas combien de temps avait déjà été employé à étudier son thème astral que l'étranger revint nous demander s'il ne pourrait pas travailler dans les bureaux parce qu'il avait fini dans le Temple.

 

Le secrétaire et moi-même sommes alors allés au Temple pour voir ce qu'il avait fait, et nous avons été surpris par la minutie du travail effectué en si peu de temps.

 

Réalisant que nous n'étions pas prêts à quitter le bureau, il a demandé s'il pouvait aller à l'étage boire un verre d'eau. 
 

Il s'absenta pendant quinze ou vingt minutes et quand il est revenu au bureau, nous avons trouvé normal de lui dire que nous estimions qu'il avait fait un travail très largement suffisant pour le peu d'aide que nous pouvions lui procurer sous la forme du repas et du logement.

 

Mais nous fûmes surpris quand nous nous sommes aperçus qu'il s'apprêtait à nous quitter plutôt qu'à rester comme nous pensions qu'il voulait le faire.

 

Nous envisagions qu'il allait passer l'après midi et la journée du dimanche avec le concierge, mais au lieu de cela, il se préparait à partir.

 

Il tendit la main pour nous dire au revoir.

 

Je m'approchais de lui avec ma main tendue.

 

Il s'inclina en formant un arc avec son corps et instantanément nos deux mains se frappèrent et je découvrais tout à coup qu'il m'avait donné la poignée de main d'un haut officier de l'Ordre Rosicrucien.

 

Stupéfait, je le dis au Secrétaire Suprême.

 

Le Secrétaire s'approcha et l'étranger lui dit:

 

-"Frère Secrétaire, je suis très heureux de vous avoir rencontré."

 

Il donna aussi au secrétaire le même signe et la poignée de main. C'était la poignée de main d'un Illuminati.

 

Tandis qu'il se trouvait devant la porte de sortie, il fit demi tour et en s'inclinant, le corps voûté formant un arc, et comme on le voit si souvent faire par des étrangers, il souleva son chapeau et dit:

 

-"Je suis heureux Messieurs d'avoir eu le plaisir pour ma première visite dans votre Temple de nettoyer la loge et de rendre le service que j'ai rendu."

 

Il fit ensuite un signe avec sa main droite qui est fait en Europe par les officiers lorsqu'ils quittent le Temple.

 

C'est un signe de bénédiction.

 

En un instant, il était parti.

 

Quelle leçon d'humilité et de grandeur.

 

Durant des semaines, cette histoire fut d'un immence profit, à New-York, pour tous les membres de la loge.

 

Et un jour, une lettre nous parvint de la Nouvelle -Orléans.

 

Elle provenait de l'étranger et elle permettait d'établir l'histoire complète.

 

Il était effectivement le fils d'un grand banquier qui avait plusieurs succursales en Amérique, y compris une à la Nouvelle-Orléans.

 

Mais il était davantage que le fils d'un banquier.

 

Il était l'un des plus hauts dirigeants de l'Ordre en France et en Egypte, et un membre du Haut Conseil de l'Ordre en Suisse.

 

Il avait volontairement changé ses vêtements à New York pour se donner lui même l'apparence d'un pauvre paysan afin de faire appel à nous dans ce déguisement pour nous offrir ses services, en se présentant avec humilité, et nous permettre de découvrir son être réel par d'autres moyens.

 

Les mois suivants, d'autres lettres vinrent de lui après son retour en Europe, et son contact avec notre organisation fut l'une des plus belles expériences de notre vie.

 

Combien de nos membres, espérant visiter la Loge de l'Ordre dans un pays étranger serait prêt à entrer dans une telle humilité, demandant le privilège de servir en qualité de domestique afin de se familiariser avec le véritable esprit des personnes liées à la Loge?

 

Et pourtant, ce grand Maître s'est prouvé à lui-même, et a prouvé aux autres, que l'esprit de l'idéal rosicrucien est maintenu en activité dans ce pays comme il l'est dans les pays étrangers.

 

En conclusion de sa lettre, il nous a cité cet phrase significative:

 

-"J'étais un étranger, vous m'avez accueilli et vous m'avez donné du pain!"

 

(Voir aussi "quand Lewis se fait inspecter"...)

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 11:33

bimbo-rosenkreutz-le-retour-copie-2.jpg

 

La Fama Fraternitatis racontait en 1614, dans sa première partie, le processus allégorique du retour de Rosenkreutz dans son pays après son périple d'étude dans le bassin méditerranéen...

 
Rosenkreutz est traditionnellement le personnage éponyme de la Rose+Croix.

 

Eponyme, de ἐπί (épi) "sur" et de όνομα (épona) "nom", c'est le "surnom" de la Rose+Croix.

 

Celui qui est né en 1378 portait le prénom de "Christian" qui signifie "chrétien" et sa nationalité était allemande.

 

Il s'agissait donc de la Rose+Croix manifestée dans le monde chrétien et germanique, soixante dix ans après la fin officielle de l'Ordre du Temple et nous relevons au passage que rien n'évoque la résurgence de la Rose+Croix attribuée à Roger Bacon (1214-1294).

 

Nous nous proposons aujourd'hui de relever un passage particulièrement instructif de la Fama...

 

"Il leur montra des plantes nouvelles, des fruits et des animaux nouveaux, qui ne se définissent pas, d'après l'ancienne philosophie."

  

Il est utile, pour commencer, d'attirer l'attention des Habitués sur le fait que "les plantes, les fruits et les animaux" ne sont pas forcément ce qu'un profane imagine au premier abord.

 

Il s'agit plutôt de ce que la résurgence précédente avait produit...

 

Par exemple, nous pourrions penser à certains effets bénéfiques, "les fruits", à certaines conséquences à entretenir et à surveiller "les plantes" et aussi à certains égrégores qui mènent leur vie indépendamment de la Fraternité Invisible, "les animaux"...

 

Mais ce n'est naturellement que la vision gratuite d'un ivrogne parmi d'autres... 

 

Examinons la suite:

 

"Il mit à leur disposition une axiomatique nouvelle qui permet de résoudre absolument tous les problèmes."

 

Nous comprenons que cette résurgence, comme chaque résurgence de la Rose+Croix surgit afin de mettre à disposition ce que nous nommerions de nos jours, un nouveau paradigme, une nouvelle approche de la Tradition destinée à se substituer aux anciennes...

 

La conséquence du processus est particulièrement instructive: 

 

"Mais ils trouvèrent tout ridicule et parce qu'il s'agissait de nouveautés, ils craignirent que leur réputation ne fut compromise, d'avoir à recommencer leurs études et à confesser leurs errements de longue date d'où ils tiraient un profit suffisant."

 

Le texte insiste sur l'idée que certains ne profitent absolument pas de ce que la résurgence leur a apporté:

 

Ils refusent de recommencer à étudier et ils préfèrent continuer à végéter dans les anciens shémas au lieu d'admettre leurs erreurs et de chercher à les corriger comme les fameux Rosicruciens authentiques...

Partager cet article
Repost0
30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 07:25

rose-sans-coeur.png 

Universalisme rosicrucien oblige, le Bistrot interrompt quelques jours sa plongée dans le 13e siècle et l'Ordre du Temple qui demeure un sujet passionant mais dont tous les Habitués ne perçoivent pas forcément l'intérêt bien que le cœur du Temple soit Rosicrucien.

 

Voici donc, pour changer un peu, un fondamental du rosicrucianisme.

 

C'est même une clef de réalisation exprimée sous une apparence toute simple, voire simpliste.
 

Elle révèle discrètement, à celui qui cherche entre les lignes, une finesse souvent incomprise des fonctionnements respectifs  du "cœur" psychique dont la fonction consiste à "reconnaître" l'appartenance à la Conscience Cosmique et le "mental" qui "commande" (en sanskrit "ajna chakra", le "3e œil", est le chakra du commandant) et qui apprend la "bonté".

 

"Le monde est composé de personnes qui sont bonnes en elles-mêmes, même si elles ne sont pas parvenues à réaliser leur bonté et chacune est différente par sa façon de penser".

 

Ref 8-19 

Partager cet article
Repost0
12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 09:37

Dyas-Chymica-Tripartita-1625-extrait-nuss.jpg 

L'origine de l'expression "secret à la noix" est-elle rosicrucienne?

 

Voici un extrait d'un vieux document rosicrucien le "Dyas Chymica Tripartita" de 1625 d'où est extraite la "Parabola de Madhanatus" que les rosicruciens découvrent dans le 11e degré.

 

C'est un passage instructif: nous sommes dans le Pré de la Félicité (Pratum Felicitatis) et un groupe de "vieillards" sont en train de discuter d'un grand secret ("grossem Geheimniss").

 

Or le typographe a écrit "Geheimnuss"...

 

Naturellement les germanophiles comprennent le sens avec "Geheim", qui véhicule déjà l'idée de secret, et n'accordent au "u" qui a pris la place d'un "i" qu'un intérêt limité et ne voient pas de raison particulière pour laisser apparaître une noix (die Nuss).

 

Mais le texte est traduit...

 

Nous le retouvons par exemple en latin dans le Museum Hermeticum en 1678 et le texte allemand est discrètement corrigé.

 

Le latin est ensuite traduit en anglais dans les "Symboles Rosicruciens du 16e et 17e siècle qui reprennent une traduction de Herbert Silberer ce qui donne "a great and lofty mystery" ("un grand et sublime mystère").

 

Mais les différentes monographies (se procurer la "4" du 11e degré...) en notre possession, issues de la résurgence rosicrucienne américaine de 1908, ont toutes repris le texte allemand initial et le passage est devenu: 

 

"Ils discutaient sur toutes sortes de choses et en particulier au sujet d'une mystérieuse noix, grande et sublime, cachée dans la nature que Dieu gardait à l'abri des regards du vaste monde"(...).

 

Mais que pensent donc les Buveurs de cette noix sacrée du Pré de la Félicité?

 

Faut-il en faire le fameux vin de Noix de la Saint-Jean d'été?

 

---

Tous les remerciements du Bistrot à F.G.K. pour ses recherches et ses nombreux documents à l'appui de ce message.

Partager cet article
Repost0
5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 09:11

aton-gly-bistrot.jpg

 

Cette inscription se lit "I" (le roseau), "T" (la miche de pain), "N" (l'ondulation) soit "ITEN".

 

C'est le dieu "Aton" qui est représenté par un disque et par le hiéroglyphe des divinités.

 

Souvent, le disque fut confondu avec le hiéroglyphe du soleil (Rê, le soleil, la lumière) qui comporte un point au milieu.

 

Nous connaissons un "Grand Hymne à Aton" sur une stèle de la tombe de Ay, un des successeurs d'Akhenaton de la 18e dynastie, mais les chercheurs ont retrouvé divers "Petits Hymnes à Aton" dont les mystiques rosicruciens s'efforcent de reconstituer le sens profond de la conscience de l'Être intérieur derrière les apparences, les différences de traduction et les erreurs d'interprétations. 

 

"Ô Lumière, l'apparition de ton symbole est aussi belle que l'aube.

 

"Ô feu vivant, éveil de toute vie, ton lever est aussi beau que l'aurore du monde céleste.

  

"Quand tu te lèves à l'est, tu pénètres à la fois la Haute et la Basse Egypte de ta beauté car tu reflètes une plus grande lumière encore, qui scintille haut sur la terre, et dont les rayons englobent les mondes et tout ce que tu as créé.

 

"Tu es le bien qui éloigne tout mal, tu unis tous les hommes et les femmes par ton Amour.

 

"Bien que tu sois éloignée, tes rayons lumineux atteignent la terre.

 

"Bien que tu sois élevée et que les ténèbres, ici, prévalent, tes rayons parviennent au sol et montrent le chemin.

 

"Glorieux symbole de notre Être, lumière du jour, puisse-tu illuminer notre cœur et notre esprit.  

 

"Puissions-nous refléter la gloire de ta Vie, de ton Amour et de ta Lumière !" 

Partager cet article
Repost0
30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 09:15

dessin-essais-montaigne-1605-bistrot.jpgCette amphore surmontée de grains de raisins disposés selon 2 triangles superposés et portant l'inscription RC, évidemment pour Rose+Croix, n'a pas été créée de toute pièce pour le Bistrot de la Rose+Croix!

 

Les Habitués sont invités à se proposer mentalement une date raisonnable pour l'origine de ce dessin agrandi.

 

Première indication: c'est issu d'un ouvrage en français...

  

Positionnons rapidement les repères profanes historiques concernant les manifestations rosicruciennes au 17e siècle:

 

1614 : parution de la Fama Fraternitatis en Allemagne,

 

1623 : découverte des affiches des Frères de la Rose+Croix sur les murs de Paris,

 

1670 : première parution de "Le Comte de Gabalis ou entretiens sur les sciences secrètes",

 

Nous serions naturellement tentés de suggérer une date postérieure à celles-ci ou alors de remettre en question l'idée que "RC" puisse signifier Rose+Croix...

 

Et bien, le dessin est l'un des 8 pots et vases figurant sur l'édition de 1603 des Essais de Montaigne...dessin-essais-montaigne-1603.jpg

 

L'histoire semble en fait commencer en 1579 lorsque Antony Bacon, le frère de Francis Bacon vient en France pour le compte du gouvernement anglais pour recueillir des informations et plus particulièrement pour soutenir les activités rosicruciennes de son frère Francis. 

 

C'est en 1583, qu'à Bordeaux, il rencontre d'une part Michel de Montaigne  et qu'il établit le contact avec Henri de Navarre, le futur Henri IV.

 

Il est possible que la rencontre avec Montaigne prépare l'édition plus tardive des "Essays" de Bacon...

 

Mais la rencontre avec Henri IV suggèrera aux Habitués une jonction avec la Milicia Crucifera Evangelica, un bras politique particulier, à la fois actif et discret, du rosicrucianisme que nous avions évoqué avec Simon Studion et son fameux "Naometria".
 

En 1584 l'envoyé est à Montauban à la cour de Navarre et il fréquente Guillaume de Salluste du Bartas, celui qui avait remporté la Violette d'Or de Toulouse en 1565 et qui affirmait à ceux qui savaient entendre: "les Jeux Floraux sont de ma vie le Faite" et qui avait fait l'objet d'un récent message...
 

C'est également l'époque et la région d'activité de Guillaume de Nautonier qui avait fait l'objet d'un autre message lequel laissait entrevoir lui aussi une certaine activité rosicrucienne...
 

Pour ce message, nous avons consulté avec gratitude un document universitaire sérieux et bien documenté du chercheur Henri Durel publié aux éditions Alphée, connues par ailleurs pour leurs publications maçonniques.

 

Partager cet article
Repost0
26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 14:39
La Source de la Rose+Croix

 

 

Traditionnellement, les initiés écrivent le mot Rose+Croix avec le signe plus ("+") entre le mot "Rose" et le mot "Croix".

 

La raison se retrouve dans le fonctionnement du processus magique décrit par le mot "Rose+Croix".

 

Les habitués du Bistrot savent bien que la "Rose" a besoin de la "Croix" pour s'exprimer et que la "Croix" n'a de sens que dans l'épanouïssement de la "Rose" en son centre.

 

La Rose et la Croix sont donc liées et c'est cette liaison si particulière qui est exprimée par le dessin d'une croix entre les deux mots.

 

De nos jours un curieux phénomène se produit avec l'apparition des moteurs de recherche sur internet qui ne gèrent pas le signe "plus"...

 

Le choix se porte pour les initiés entre profaner le mot "Rose+Croix" en l'écrivant "rose-croix" ou "Rose-Croix", en s'inféodant au modernisme (la mode...) des moteurs de recherches ou laisser avec confiance les moteurs gérer la recherche profane à leur manière et continuer pour leur part à s'adresser à ceux qui sont prêts à comprendre, à chercher et à écouter...

 

Autant dire que le choix est vite fait!

 

Une autre question est l'origine du mot Rose+Croix.

 

De la même manière que pour les profanes (de pro-fanum, ceux qui sont à l'extérieur du temple) la Vie est confondue avec sa manifestation, la naissance de la Rose+Croix est confondue avec ses apparitions.

 

C'est ainsi que pour certains la Rose+Croix nait en allemagne au XVIIe siècle, ou pour d'autres aux USA en 1909.

 

Évidemment le processus reliant d'une part la Vie et l'éveil de la conscience avec l'Esprit de la matière est permanent et se retrouve naturellement à toutes les époques.

 

De la même manière, chaque fois qu'il se trouve au cours de l'histoire des fanatiques ou des organisations détournant le symbole de la Croix, il apparaît symétriquement des chevaliers ou des chevaleries qui s'engagent à le réhabiliter comme la fameuse Milice Crucifère Evangélique...

 

Si la Tradition rosicrucienne attribue au pharaon TothmesIII l'origine des premières réunions d'une fraternité discrète incarnant un ordre discret consacré à manifester la Lumière invisible, il est rapporté que ces réunions et cette fraternité ne portaient pas de nom.

 

En janvier 1916, Spencer Lewis diffusait ceci:

 

""C'est Akhenaton (Amenhotep IV) qui a ajouté la Croix et la Rose en tant que symboles de l'Ordre en adoptant par ailleurs la Crux Ansata.

 

"Il a non seulement construit son temple sous la forme d'une croix, mais il en a fait aussi, dans une coloration particulière, le symbole destiné à être porté par tous les enseignants (maîtres) dans les loges.

 

"En fait, la dernière année de sa vie fut consacrée à élaborer un merveilleux système de symboles, utilisés de nos jours, pour exprimer toutes les phases et le sens des sciences, des arts et des philosophies rosicruciennes, et alors que certains sont devenus connus des non-initiés à travers les recherches des égyptologues, beaucoup demeurent secrets et donnèrent naissance à un grand nombre des symboles utilisés par l'Ordre.

 

"Amenhotep aimait passionnément son "Persian Rose Garden" et flânait quotidiennement dans cette source d'étude et d'inspiration. 

 

 

"Son "Hommage à la Rose", indubitablement inspiré par son étude approfondie de l'épanouissement de ses roses, est une œuvre maîtresse d'admiration pour les beautés de la nature, et il contient d'ailleurs de nombreuses remarques concrètes facilement interprétables comme une prophétie des découvertes futures en botanique.

 

"C'était son grand amour pour la rose et la ressemblance de celle-ci avec l'âme humaine dans son processus d'évolution, qui lui a fait adopter la Rose comme un symbole rosicrucien de l'ordre et tout cela ne peut être compris que par des initiés.""

 

Cette formulation de "Persian Rose Garden" (un jardin persan de roses), par Spencer Lewis, constitue pour les Buveurs, une intéressante piste de recherche...

 

Akhenaton avait-il vraiment un "jardin persan" au sens d'un jardin comme les perses ou alors est-ce un type de jardin qui a inspiré, quelques siècles plus tard, les envahisseurs perses conduits par Cambyse dont nous avons eu l'occasion de parler lorsque nous évoquions la fin du périple égyptien de Pythagore? (voir ce message)

  

Toujours est-il le terme "jardin persan" caractérisé par cette forme de croix oblongue (reprise plus tard par les chrétiens) fait allusion au delà de la culture des roses et même des jardins persans proprements dits aux fameux "Chahar Bagh" de la culture persane...
 

En perse, les "Chahar Bagh" sont attribués à Cyrus (Cyrus le Grand, en fait Cyrus II (559-529 av JC) qui était en fait le père de Cambyse II qui envahit l'Égypte, mais c'est peut-être aussi vrai que ce que les traditions perses racontent par ailleurs, à savoir que Cyrus avait été élevé par une chienne qui l'avait tenu à l'écart des bêtes féroces... 

 

Concrètement le "Bagh" est initalement un jardin clos, un parc et le mot "Shahar" veut dire "4".

 

Il s'agit donc à la fois de 4 jardins séparés par une croix (le plus souvent une rivière) et d'un ensemble clos...

 

Par extension un "Shahar Bagh" est également un tapis persan rituélique comme celui qui fait l'objet de la photo ci-dessus...

 

Les Rosicruciens se doutent naturellement du type de rituel que ce type de tapis doit permettre!
 

N'est-il pas enthousiasmant de retrouver ainsi le symbolisme rosicrucien à l'œuvre?  

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 12:04

true rosea crucis bistrot

Puis, une période de 108 ans de silence s'acheva et l'année 1909 approcha...

 

Ceux qui avaient subi une préparation pour la naissance du nouveau cycle public d'activité étaient prêts pour la première étape.

 

C'est ainsi qu'en 1909 beaucoup d'américains offrirent leurs services aux branches étrangères de la Rose+Croix pour établir une nouvelle branche américaine.

 

Certains vinrent en Europe, d'autres envoyèrent des communications.

 

Certains étaient de hauts officiers dans la fraternité maçonnique, d'autres étaient des lecteurs de diverses travaux métaphysiques ou scientifiques basés sur les principes rosicruciens.

 

Parmi ceux qui vinrent en Europe, il y avait Harvey Spencer Lewis, le Présient de l'Institut New-yorkais pour la Recherche Psychique et précédemment éditeur de diverses revues métaphysiques et scientifiques.

 

Ici, dans un conclave spécial de Maîtres Suprêmes, de Hiérophantes et de conseillers de l'ordre de France et d'autre pays, il fut selectionné et élu pour être le legat américain et des instructions propres lui furent données pour procéder en Amérique et annoncer la nouvelle naissance de l'Ordre, comme celui-ci avait été annoncé à Cassel en Allemagne en 1610.

 

- "Tout cela est très intéressant Roberts, mais ici deux questions me viennent à la fois à l'esprit", remarqua Johnson.

 

"Premièrement, pourquoi autant d'encyclopédies affirment que Christian Rosenkreutz établit l'ensemble du rosicrucianisme, soit au 14e, soit au 17e siècle et secondement, pourquoi en Amérique, certaines petites associations rosicruciennes ou autres proclament qu'elles ont reçu leur autorité des sociétés des premiers rosicruciens établis par des confréries issues de Rosenkreutz ?"

 

(à suivre...)

- Episode précédent

- Début de "Une Histoire au Coin du Feu".

Partager cet article
Repost0

Les Trésors De La Cave...

3 Salons où l'on cause...

 

 

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

promotion et affiliation

Le Carrousel des Livres

Image 1
Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
Image 2
Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
Image 3
Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
Image 4
Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
Image 5
Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
Image 6
Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
Image 7
Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
Image 8
Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
Image 9
Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
Image 11
C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
Image 12
Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
Image 13
Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
Image 14
Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
Image 15
Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
Image 16
C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
Image 17
Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
Image 18
Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
Image 19
Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

Le Bistrot sur X et sur Facebook

Le Bistrot sur X
Le Bistrot sur Facebook 
Le Bistrotier sur Facebook

Le Bistrot de la Rose+Croix est un site indépendant unique. 
Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...