Cette inscription se lit "I" (le roseau), "T" (la miche de pain), "N" (l'ondulation) soit "ITEN".
C'est le dieu "Aton" qui est représenté par un disque et par le hiéroglyphe des divinités.
Souvent, le disque fut confondu avec le hiéroglyphe du soleil (Rê, le soleil, la lumière) qui comporte un point au milieu.
Nous connaissons un "Grand Hymne à Aton" sur une stèle de la tombe de Ay, un des successeurs d'Akhenaton de la 18e dynastie, mais les chercheurs ont retrouvé divers "Petits Hymnes à Aton" dont les mystiques rosicruciens s'efforcent de reconstituer le sens profond de la conscience de l'Être intérieur derrière les apparences, les différences de traduction et les erreurs d'interprétations.
"Ô Lumière, l'apparition de ton symbole est aussi belle que l'aube.
"Ô feu vivant, éveil de toute vie, ton lever est aussi beau que l'aurore du monde céleste.
"Quand tu te lèves à l'est, tu pénètres à la fois la Haute et la Basse Egypte de ta beauté car tu reflètes une plus grande lumière encore, qui scintille haut sur la terre, et dont les rayons englobent les mondes et tout ce que tu as créé.
"Tu es le bien qui éloigne tout mal, tu unis tous les hommes et les femmes par ton Amour.
"Bien que tu sois éloignée, tes rayons lumineux atteignent la terre.
"Bien que tu sois élevée et que les ténèbres, ici, prévalent, tes rayons parviennent au sol et montrent le chemin.
"Glorieux symbole de notre Être, lumière du jour, puisse-tu illuminer notre cœur et notre esprit.
"Puissions-nous refléter la gloire de ta Vie, de ton Amour et de ta Lumière !"