Comme on le voit, Anubis, lors de la pesée du cœur du défunt manipule un poids: le "peson".
C'est une indication que contrairement à ce que l'on croit souvent, il y a une marge entre le poids du cœur et la plume de Maat...
Que représente ce "peson" que les égyptiens nommaient "tekh"
Et effectivement, nous lisons "T" (la miche de pain), "kh" (un placenta, et par extension une enveloppe ou une corbeille). L'ensemble se lit donc "Tekh" (le "kh" se prononce comme dans l'allemand "ach") et le déterminatif est bien un poids rayonnant une mesure...
L'idée que le peson ne soit pas placé de la même manière pour tout le monde, ou qu'il ne soit pas le même pour tous, suggère une différence entre les objectifs de chacun dans l'incarnation...
Cela conduit les mystiques à considérer le "Tekh" comme une notion subtile de référence personnelle: le "cœur conscience", "le cœur témoin", "le témoin des compensations", ou encore "le ka des transformations"...
Parmi les détails intéressants à considérer sur le papyrus, il y a les "deux Maat" superposées que nous avons déjà étudiées (la Vérité et l'idée qu'on s'en fait...) et s'ajoute une troisième représentation de Maat par la plume dans la balance...