Voici une jolie coupe égyptienne exposée en 1999 à Paris au Grand Palais.
Le catalogue précisait que "ses parois sont étonnamment fines et le plissage du bord a tant de naturel que quiconque ignorant qu’il est en pierre pourrait le croire en matériau souple…"
Suposons que nous souhaitions sculpter une coupe d'une telle finesse, nous choisirions plutôt une roche assez tendre pour éviter qu'elle n'éclate...
Et après quelques essais aussi instructifs que malheureux, nous éviterions également une roche susceptible de contenir des cristaux car pour un sculpteur expérimenté le passage d'une zone tendre à une zone dure génère de la casse...
Ceci étant, nous constatons avec surprise et amusement que cette coupe est en gneiss (de l'allemand gneissig = dur), c'est une des roches les plus dures qui soit et il est visible que ce gneiss comporte des cristaux noirs...
De nos jours pour réaliser cette œuvre aurions-nous une autre solution que l'utilisation d'un laser?
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La photo provient de ce site intéressant.