Le visiteur du Bistrot pourrait être qualifié d'Imak Sour Nefer.
Est-ce un compliment, une simple constatation, ou, sait-on jamais..., une insulte?
C'est l'enquête du jour...
Nous lisons "I" (la fleur de roseau), "IMAK" (la structure d'un animal: colonne vertébrale, côtes, moêle) et le "K" complétant le quadrat.
"IMAK" est le titre honorifique attribué à un digne représentant du pharaon, intégre, solide, pur... "Immaculé", en quelque sorte, et nous traduisons par "vénérable".
Le titre se place avant le nom.
Nous lisons ensuite "S" (linge plié), "OU" (poussin de caille), "R" (bouche). C'est le verbe "SOUR" qui signifie boire comme l'explique le déterminatif suivant.
Mais il y a ensuite un deuxième déterminatif, celui d'un homme, expliquant qu'il s'agit non pas du verbe boire, mais d'un homme qui boit... Un buveur!
Suit enfin le symbole "Nefer" représentant un instrument de musique ou un coeur et la trachée artère.
Le son de "nefer" est renforcé par "F" (la vipère cornue) et "R". Il s'agit de l'adjectif "nefer" qui exprime ce qui est bon, bien, beau, lumieux, éclairé...
En égyptien, l'adjectif est toujours placé après le nom.
Le sens est donc "Vénérable bon buveur", et il s'agit donc d'une constatation ou d'un compliment, mais en aucun cas d'une insulte!
Pour une femme, le féminin s'exprimerait par la miche de pain "T" ajoutée au dessus du personnage buvant ainsi qu'à la fin pour l'adjectif.
Il y aurait aussi le symbole de la déesse exprimant peut-être qu'une femme est si active que, telle une déesse, nous ne verrions pas ses mains...
Nous lirions: "Imak-Souret-Neferet".