10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 07:49
Une Colombe rosicrucienne nommée la Huppe...

Les Buveurs du Bistrot se souviennent de ce point particulier de leur quête qui consistait à rechercher leur Être Intérieur (l'Horus de la tradition héliopolitaine) comme un point central dans un carré...

Cette recherche sincère était un détachement de la matérialité, le carré exprimant les 4 éléments de la matière.

Cette recherche ne suffit pas pour contacter le "point central" mais elle permet d'œuvrer en cessant d'alimenter l'ego et en écoutant "Maat", notre conscience inspirante de justice, de pureté, de vérité, d'intégrité qui sont autant de "nourritures des dieux".

Dans le livre Egyptien de la "sortie au jour", la Maat en nous s'exprimait ainsi:

- "Je suis pur, je suis pur, je suis pur, ma pureté est celle du Benou..." (le Phénix).

Ne reconnaissons nous pas la même Maat dans "l'aigrette" ou "la huppe" du "Menteq de Faridadine":

"La Huppe avait sur la poitrine l'ornement qui témoigne de l'entrée dans la spiritualité, elle portait sur la tête la couronne de vérité".

Cette Huppe va guider les "oiseaux" dans leur quête:

- "Nous avons un Roi légitime, son nom est Simorg, c'est le roi des oiseaux, il est prêt de nous et nous en sommes éloignés. L'arbre élevé qu'il habite est inaccessible et il ne saurait être décrit par aucune langue, il a devant lui des milliers de voiles de lumière et d'obscurité, aucune science n'a découvert sa perfection, les créatures ne peuvent s'élever à son excellence, aucune vue n'aperçoit sa beauté" (...)

Enfin, "la huppe" précise à sa manière son rôle de colombe rosicrucienne:

- "Quant à moi, je serais heureuse de trouver la trace de ce chemin car ce serait une honte de passer une vie sans y parvenir..."

Et comme il se doit, le "Menteq" se divise en 2 parties les "Etapes du Chemin de la Stupéfaction" et le "Diwan des Poésies du Vertige"...

Naturellement, nous reconnaissons dans la première partie les "Degrés Néophytes" et dans la deuxième "les Degrés du Temple" du rosicrucianisme lewissien.

Le "Diwan" était tout à la fois le "Lieu de Pouvoir", le "Cercle des Vertueux", et la pièce la plus grande et la plus élevée du Temple.

Ne ressentons-nous pas, à la source de ce "Menteq", un rosicrucianisme pur qui va nous gratifier d'un regard nouveau, porteur de lumière et suscitant de belles promesses?

---

Le dessin ci-dessus représente le curieux hiéroglyphe du vanneau (Rekhyt) ou du verdier auxquels le bistrot avait consacré divers messages.

Ce oiseau porte une huppe et nous délivre lui aussi un message en montrant d'une part son cœur et d'autre part le plan supérieur...

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24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 15:24
Réponses au Test sur la Concentration

L'activité de notre cerveau est limitée à ce qu'il peut percevoir ou apprendre.

Avant d'envisager d'arrêter le processus du raisonnement pour parvenir à capter d'abord des intuitions puis enfin la Conscience Cosmique il est logique de commencer d'abord par écarter ce qui parasite la concentration de la pensée.

Ainsi, pour parvenir à une bonne concentration, notre esprit doit être purifié.

Pour fixer les idées, il est d'usage de représenter notre esprit par de l'eau...

Cette eau, doit être purifiée en se libérant de divers obstacles, qui suscitent une sorte de repli égotique.

Les 5 images ci-dessus évoquent ces différents replis égotiques...

A- L'eau boueuse du Fleuve Jaune évoque le doute, les incertitudes que véhicule l'esprit du chercheur encore tout imprégné de terre représentant naturellement un repli vers des tendances matérialistes.

B- L'eau marécageuse et stagnante de cette rivière américaine couverte de branchages évoque une fermeture d'esprit à toute lumière et à toute vitalité extérieure.

C- L'eau de l'océan balayé par le vent évoque un esprit qui se laisse perturber par l'agitation, l'effervescence ou l'anxiété extérieure et qui ne parvient pas à trouver sa quiétude intérieure.

D- L'eau colorée par de nombreuses couleurs vives évoque un esprit imprégné d'expériences sensorielles qui lui font perdre sa transparence et sa capacité d'écoute intérieure.

E- L'eau bouillante de ce mini-geyser islandais évoque un esprit soumis à un échauffement intérieur. C'est caractéristique de difficultés intérieures profondément enfouies et que la personne ne peut assumer que par une agressivité et une violence bouillonnante qui se tourne vers le monde extérieur d'une manière continuelle ou qui ne s'exprime que par périodes.

Jusqu'à un certain point il est possible au chercheur solitaire de gérer ces tendances en en prenant conscience et en imaginant de se soumettre à des comportements différents.

Il est également possible à un thérapeute, un coach ou un gourou extérieur de traiter ces tendances pour aider une personne à avancer.

Mais il y a le risque que ces tendances soient récupérées pour instrumentaliser la personne...

C'est là que le cheminement rosicrucien authentique est fascinant par sa différence et sa rapidité d'action: s'il encourage d'abord, chez le Néophyte, la prise de conscience de ces difficultés afin de ne pas vivre dans le refoulement, il ne lui conseille pas pour autant de faire de ces difficultés des adversaires à combattre, car cela consiste souvent à les alimenter...

Il s'agira donc plutôt de transcender les difficultés ou de les marginaliser par un processus d'éveil qui les fera devenir secondaires...

"Sortir de la Croix par la Rose..."

(à suivre)

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Forum actif du Bistrot:
http://bistrot-rose-croix.forumactif.org/

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 08:37

carre-et-4-elements.jpg

Nous reconnaissons le symbole du Premier degré Néophyte, le carré avec le point en son centre auquel le Bistrot a consacré une vingtaine de messages... 

 

La présence à l'extérieur des 4 symboles des éléments (feu en haut, eau en bas, terre à droite et air à gauche) exprime l'idée que le carré sépare le monde extérieur du monde intérieur.

 

Ce monde intérieur est un espace clos, séparé du monde extérieur par un mur.

 

En grec cela s'exprime par le mot παράδεισος parádeisos qui a donné le mot paradis.

 

Comme quoi le paradis peut être en nous...

 

Notons que ce mot grec est issu d'un mot du zend-avesta: "pairiḍaēza", composé de "pairi" qui signifie "autour" et de "daēza", le "mur".

 

L'ensemble est donc un jardin, un enclos, un espace clos.

 

Au Moyen Âge on utilisait pour le "paradis" la formulation oubliée de "céleste pourpris".

 

"Pourpris", participe passé de l'ancien verbe "pourprendre" signifiant "occupé", "investi", indiquait un terrain, fermé par un fossé ou une haie.

 

Au coeur de leur "pourpris", les seigneurs avaient toujours leur colombier...

 

Ce colombier au coeur du "pourpris", n'est-il pas sympathique pour les habitués de la Tradition Rosicrucienne qui savent que la "colombe", parfois nommée "vestale", exprime la conscience et qu'il s'agit d'un "attribut de l'âme".

 

Il s'agit donc pour les mystiques de transformer leur "céleste pourpris" pour que leur terrain clos devienne un jardin ou un potager... 

 

 

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 08:54

emerson
"Avoir foi en votre pensée et croire que ce qui est vrai en votre for intérieur l'est aussi pour tous les hommes, voilà le génie!

 

Exprimez votre conviction cachée et elle prendra un sens universel, car la pensée intérieure arrive toujours à s'exprimer extérieurement et notre pensée première nous revient toujours.

 

Aussi familier pour chacun de nous que la voix de la conscience, le grand mérite attribué à Moïse, Platon ou Milton, vient du fait qu'ils ne se sont pas basés sur des livres ou des traditions pour exprimer leur opinion propre.

 

L'homme devrait apprendre à déceler et à suivre ce rayon de lumière qui illumine intérieurement la pensée bien plus que ne le fait toute la littérature des poètes et des sages.

 

Et, pourtant, l'homme abandonne habituellement son opinion pour la seule raison qu'elle lui est personnelle.

 

Dans toute œuvre de génie, nous reconnaissons nos propres pensées: autrefois rejetées, elles nous reviennent, plus tard, avec une majesté blessée.

 

Les grandes oeuvres d'art n'ont pas de leçon plus troublante à nous donner.

 

Elles nous enseignent qu'il faut suivre nos impressions premières avec une obstination pleine d'optimisme, précisément quand la masse des populations s'y oppose.

 

Autrement, quelque personne étrangère exprimera demain, avec beaucoup de bon sens, ce que nous-mêmes avons pensé ou ressenti depuis bien longtemps; alors, nous serons obligés, à notre honte, de reprendre à notre compte l'opinion que nous-mêmes avions professée, autrefois, en notre for Intérieur." 
 

Ce texte est de Ralph Waldo Emerson (1802-1882). Harvey Spencer Lewis appréciait beaucoup cet homme (portrait ci-dessus) et il est parfois affirmé que c'est en hommage à lui qu'il a nommé son fils Ralph.

 

La démarche exprimée dans le texte est profondément rosicrucienne.

 

La "Confiance en Soi" est assez mal comprise au début du cheminement car l'intuition n'est pas encore très développée et l'écoute du cœur n'est souvent qu'un mot.

 

Mais "cette Confiance en Soi" n'a rien à voir avec l'égo et possède une "Haute Signification"!

 

Lewis précisait: "Notre être profond, se fait connaître par les facultés intuitives et, dans la mesure où nous nous fions à cette intuition, plutôt qu'à la complexité des connaissances accumulées au cours de la vie, nous avançons plus rapidement vers la perfection et la pleine réalisation de nos buts.

 

Nous avons été habitués, par nos études scolaires et notre éducation, à suivre les mots d'ordre d'autrui plutôt qu'à obéir à notre être profond.

 

Dans le cheminement rosicrucien cette méthode est inversée.

 

Il nous est appris à développer notre être profond et à suivre ses instructions..."

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17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 07:51

carre-trefle.png

 

Naturellement, les Buveuses et les Buveurs qui ont planché sur le Premier degré Néophyte ne manquent pas de tilter en remarquant leur symbole familier au centre de ce petit vitrail... (*)

 

Autour du carré nous remarquons peut-être un signe populaire des plus intéressants: un trèfle à quatre feuilles!

 

Naturellement le mot trèfle vient du latin "trifolium", 3 feuilles...

 

Et environ un trèfle sur 10000 présente 4 feuilles.

 

Naturellement la récupération chrétienne attribue au trèfle les 3 vertus théologales foi espérance, charité... (Les 3 sens initiaux sont naturellement à reconstituer, voir par exemple pour la foi, l'adhérence à l'Intention)

 

Et donc le 4e apporte la chance...

 

Naturellement d'autres approches de ce carré sont possible: richesse, amour, santé, renommée...

 

Il est également possible de les lier aux 4 éléments, puisqu'il s'agit de manifestations extérieures produites grâce au rayonnement de l'Être intérieur...

 

Cela permet de comprendre pourquoi les rosicruciens, même s'ils sont attentifs au monde extérieur et à sa réactivité, n'en attendent rien et ne lui demandent rien puisque la vraie source est intérieure. 

 

---

(*) visible à la Cathédrale de Chartres

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 09:05

rose-croix-dans-carre.jpg
 

Le "Cœur du Temple est rosicrucien" affirmait Paul Falardeau qui fut un chercheur qui consacra une partie de sa vie à rechercher des traces des Templiers sur le continent américain.

 

lame-15.jpgCette formulation de "Cœur du Temple" interpelle les buveurs et les buveuses qui devinent un fonctionnement du cercle extérieur "sethien" (liée à la divinité Seth).

 

Nous retrouvons évidemment le témoignage de cette prise de conscience dans le "baphomet" des Templiers représenté par la lame 15 du tarot, devenue "le diable" dans l'imagerie chrétienne.

 

Le monde "sethien" est naturellement le monde extérieur, celui des "profanes" ou des "étrangers" comme l'exprimaient les anciens égyptiens et les divinités profanes revêtent naturellement une forme sethienne:

 

Seth étant par définition le "dieu des étrangers", il évoque une tentative de représentation de dieu de ceux qui n'ont pas amorcé le processus de recherche d'éveil de la seule issue possible au "Cœur du Temple": la quête de l'Être intérieur...

  

Dans la tradition rosicrucienne, il est généralement reconnu que la Rose+Croix s'exprime selon 3 niveaux de manifestation: l'homme, l'ordre et l'humanité.

 

Il sera naturellement intéressant de différencier l'activité profane de la quête mystique selon ces 3 niveaux...

 

Tentons quelques dégrossages simples...

 

- Il va de soi que l'humanité est composée d'individus à des niveaux d'évolution différents et cette humanité s'exprime dans la matière qui est le monde du changement.

 

Chaque individu dispose naturellement de son libre arbitre et de sa gamme d'épreuves individuelles et parfois collectives à surmonter.

 

Les êtres avancés sont sensibles au libre arbitre de chacun et il ne sera évidemment jamais question de le contester.

 

En revanche il est possible de susciter ci et là certaines idées permettant de faire avancer les choses selon ce que le cœur des êtres avancés leur inspirera...

 

Convient-il de se regrouper pour intervenir?

 

Cela peut se discuter: contrairement à la croyance répandue qu'un égrégore de concentration de pensées est puissant, celui-ci canalisera forcément moins de vitalité que la seule influence psychique d'un seul être avancé si celui-ci est légitimement connecté à la Hiérarchie de la Lumière... (*)

 

La Tradition rosicrucienne précise d'ailleurs les modalités d'intervention dans l'humanité: l'être avancé se "fait reconnaître, non par des papiers ou des documents mais par son œuvre. Sans avoir d’argent, il accomplit ce que d’autres n’auraient pu accomplir ainsi, même avec de l’argent".

 

- L'homme poursuit une quête individuelle dont il est le seul acteur et le seul responsable. 

 

A qui doit-il rendre des comptes sur son cheminement sinon à son Être intérieur?

 

Et c'est naturellement cet Être intérieur qui régulièrement sollicite l'être extérieur dans sa démarche mystique.

 

- L'ordre enfin apparaît comme la manière dont les êtres avancés interviennent.

 

Mais qu'est-ce que l'ordre?

 

C'est la manifestation qui intervient à certaines époques et qui concerne certains individus dont l'Être intérieur est un peu plus avancé que leur environnement.

 

Un contact est établi par certains être avancés avec la Hiérarchie de la Lumière et ils "ouvrent des tombes" à l'intention de ceux qui souhaitent s'élever et qui sont naturellement demandeurs d'un enseignement accessible à leur niveau.

 

Dans le monde sethien, l'ordre ne peut évidemment se manifester que pour des durées limitées puisque les ténèbres détourneront toujours la source selon une dégénérescence exprimée par le nombre symbolique de 108 ans.  

 

Il semblerait fondamental pour ceux qui se considèrent comme des rosicruciens de clairement faire la distinction entre leur quête mystique et leurs activités profanes.

 

Prenons deux exemples concrets:

 

- Si nous voyons des supermarchés qui ont tendance à détruire les marchandises dont la date de péremption est atteinte, il est naturel que chacun d'entre nous œuvre discrètement si cela est en son pouvoir afin que ces marchandises soient plutôt offertes aux nécessiteux.

 

Mais il convient de faire la part des choses, cette activité altruiste louable sur le plan matériel n'est évidemment pas une activité mystique, elle ne concerne pas l'étude des Mystères.

    

- Si nous constatons que l'humanité se laisse influencer et contribue à détruire la faune et la flore de la terre, nous nous sentons donc poussés à replanter des arbres, c'est évidemment une démarche humanitaire légitime mais, là également, elle ne pourrait concerner que le cercle extérieur de nos activités...

 

---

(*) Pour donner un exemple, à ce sujet, Ralph Lewis qui avait succédé en mars 1940 à son père (décédé le 2 août 1939) comme Imperator de l'AMORC (ancien systême) avait tenté d'utiliser l'egregore de l'organisation pour focaliser des pensées afin d'influencer des hommes politiques par ce qui s'appelait alors le "Medifocus", lequel processus n'avait pas connu un succés notable et l'opération avait pris fin discrètement au début des années 70.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 08:36

rose-dans-carre-bistrot-copie-1.jpg 

Il est important de signaler parfois que le Premier Degré des Néophytes Rosicruciens contient une épreuve sur laquelle butent la grande majorité des chercheurs...

 

En effet, le sujet de l'Être intérieur et son éveil est au cœur de ce degré symbolisé, comme le Bistrot l'a longuement mis en évidence, par le point au centre du carré.

 

Mais un chercheur superficiel passe rapidement sur ce sujet et se fait de l'Être intérieur une idée superficielle, un subtitut d'égo, le fameux "maître intérieur" que nous avons évoqué récemment.

 

Le résultat est catastrophique: tout ce qui vient après, au lieu d'être une épuration intérieure devient une construction artificielle.

 

Et au lieu d'une avancée dans la recherche permanente de l'Être intérieur, nous assistons à une autodéïfication de l'égo...

 

De cette autodéïfication découle évidemment une fausse compréhension de la Rose+Croix, du rosicrucianisme, de la fraternité rosicrucienne, du cheminement etc.

 

La difficulté n'est pas de commencer un cheminement rosicrucien.

 

C'est en effet toujours séduisant, d'avoir la sensation de placer ses pas dans ceux des grands Êtres qui ont fait avancer l'humanité...

 

Mais la véritable épreuve consiste à savoir recommencer lorsque nous découvrons que nos efforts ont servi en grande partie à construire un échafaudage, certes utile pour notre culture, mais parfaitement inutile à notre évolution, sauf dans le cas précis où nous sommes capables d'entreprendre ce fameux recommencement pour lequel il n'est jamais trop tard!  

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 07:00

anima-mercury-bistrot-copie-3.jpg

Cette vieille gravure alchimique est naturellement à rapprocher du fameux point dans le carré qui caractérise, pour les rosicruciens, le Premier Degré Néophyte.

 

Nous avons vu que le point central correspond à l'Être Intérieur qui est souvent confondu à tort avec diverses représentations comme, par exemple, le "Maître Intérieur". 

 

Sur cette gravure l'Être Intérieur est associé à une femme nue qui est l'Anima, l'Âme, comme le précédent message, "Viens sur la Montagne", y faisait allusion...

 

C'est naturellement une tentative d'explication qui peut susciter des erreurs.

 

Une clef est donnée par la formulation "Anima Mercury", mais si l'on observe bien, il n'y a pas de point sur le "i" et nous pouvons tout aussi bien lire "Amma Mercury".

 

Le dessinateur nous montre d'ailleurs, par 2 points sur le "Y", qu'il est parfaitement capable de dessiner des points si c'est nécessaire...

 

"Amma" en latin, du verbe aimer (amare)  s'écrit plus généralement "ama" pour l'impératif "aime", mais nous pouvons y voir un clin d'œil de l'alchimiste...

 

Nous pourrions songer à la racine indo-européenne "amma", la mère, mais il s'agit d'autre chose, ne mélangeons pas...

 

En effet, "amma" en latin est le nom de la "chouette", un oiseau qui ouvre les yeux la nuit...

 

C'est tout un programme!

 

Et "mercury" est le génitif singulier de "mercurius", le mercure.

 

La "Chouette du Mercure"?...

 

Evidemment il ne s'agit pas du mercure-métal, mais du principe caché derrière les propriétés de cohésion, d'absorbsion et la densité de ce métal, c'est ce que les rosicruciens lewissiens du 20e siècle nommeront simplement "l'esprit".

 

Parmi les détails intéressants, notons les émanations auriques qui se dégagnent de cette "anima".

 

C'est comme si la recherche du "point dans le carré", l'Œuvre au Noir du Premier Degré Néophyte, noire, puisqu'elle s'accomplit sans savoir, en étant dans les ténèbres, débouchait irrésistiblement sur l'effet purificateur, l'Œuvre au Blanc, du "Deuxième Degré Néophyte", dont le symbole est le cercle exprimant les émanations du point central.     

 

5 bistrotcercle-bistrot-copie-1.jpg

 


 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 08:40

Cette chanson de Marie Laforêt évoque naturellement chez les mystiques "l'appel de l'anima", le "point dans le carré" qui est le symbole du Premier Degré Néophyte.

 

Il existe de nombreuses versions comme celle de Bob Marley (Go tell it on the Mountain) qui sait si bien donner de l'impulsion aux consonnes.

 

Cette mélodie existait déja au 19e siècle, elle a permis de nombreuses interprétations d'élévations diverses sous forme de gospels comme celle-ci.

   



 

Viens viens sur la montagne

Tout près du ciel j'ai ma maison

Viens viens sur la montagne

Là-haut il fait si bon

 

Pourquoi ces pleurs dans tes yeux

Viens avec moi viens

Laisse ici ton amour malheureux

Viens avec moi viens

Viens ma maison n'est pas loin

Tout s'oublie je suis là prends ma main

(refrain)

 

Tes yeux tendres me font voir

Qu'à toi seul je tiens

Ne sois pas triste il n'est pas trop tard5 bistrot

Viens avec moi viens

Si tu veux bien prends ma main

Laisse moi je connais le chemin

(Refrain)

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 12:25

fuck-the-system-version-bistrot-copie-1.jpg
 

Avec beaucoup de poésie, un Buveur du Bistrot ramenait le rosicrucianisme à une étiquette...

  

Autrefois une étiquette était une inscription attachée à un piquet avant d'être plus généralement collée à un objet.

 

Mais "l'étiquette" est aussi un code de vie ou de savoir vivre consistant:

 

- à saluer et remercier avec chaleur et respect,

 

- à savoir se montrer généreux et hospitalier,

 

- à se comporter en adéquation avec sa situation et les règles établies ou implicite de l'endroit ou l'on se trouve,

 

- à contribuer constructivement aux échanges en prenant garde de ne pas chercher à s'imposer,

 

- à s'effacer devant une personne dans le besoin,

 

- à être propre et silencieux en évitant de déranger autrui,

 

- à savoir arriver au bon moment,

 

- à être réactif aux invitations et aux sollicitations.

 

Naturellement, un homme ou une femme respectueux de l'étiquette est toujours apprécié, là où il se trouve, mais s'agit-il pour autant d'un rosicrucien?

 

En fait non, si l'étiquelle est une simple apparence comportementale, car l'idée d'attachement que l'on trouve à l'origine du mot étiquette est à l'inverse de la démarche rosicrucienne...

 

5 bistrotTout au contraire, le rosicrucianisme invite au contraire à se libérer des charges psychiques et des attaches pour établir une relation chaque jour plus épurée avec son Être intérieur qui peut se manifester par une "étiquette" spontanée mais qu'il ne faut naturellement pas confondre avec l'ego...

 

Et les habitués du bistrot ont reconnu la démarche caractéristique de la sincérité du "Premier Degré Néophyte", tournée vers l'Être intérieur, le point dans le carré... 

 

---

- lien vers le dessin original. 

 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 17:36

5 bistrot

Le récent message "Un Rosicrucien n'amène pas la Porte" permettait une approche nouvelle pour nous du symbole du Premier Degré Néophyte en révélant une erreur très courante dans le monde profane consistant à chercher à encadrer les autres au lieu de travailler sur soi.

 

Mais naturellement ce processus de fuite des responsabilités du Premier Degré Néophyte est avant tout à éviter dans notre propre comportement.

 

Par exemple, que faisons nous lorsqu'un petit aspect de la connaissance nous est transmis?

 

Sommes nous alors sincères?

 

L'utilisons nous vraiment pour chercher à avancer ou au contraire l'exhibons nous pour en tirer autorité et vanité?

 

Les chercheurs bloqués qui ne parviendront pas au Premier Degré Néophyte par manque de sincérité constituent malheureusement la grande majorité...

 

Pensons un instant à la fameuse "cordonite" si caractéristique de ceux qui ont erré de groupes en groupes, d'organisations en organisations, d'égrégore en égrégore et qui sont si fiers d'évoquer divers cheminements et initiations qui, finalement, ne les ont conduits nulle part et en tout cas pas à la véritable recherche intérieure...

 

Parfois, certains sont fiers de leur triste mixage de démarches allant en sens contraire...

 

Par exemple, peut-on sérieusement concilier le culte memphite du Grand Architecte de l'Univers ou un culte chamane du Grand Esprit ou encore l'adhésion à un égrégore (religieux ou autre) avec la recherche d'éveil du Dieu de son Cœur?

 

Naturellement il ne s'agit là que de questions personnelles qui ne peuvent trouver leur réponse que dans la sincérité qu'éveille le cheminant désireux de parvenir un jour à la Maîtrise du Premier Degré Néophyte...   

 

De la même manière, combien s'arqueboutent sur leur ignorance pour affirmer au Chercheur Néophyte: "la connaissance que tu recherches te sera donnée dans les hauts degrés", alors qu'ils sont passés eux-mêmes par ces "hauts degrés" et ne sont toujours pas en état de répondre aux questions!

 

D'autres encore se sont attachés à des théories ou des approches diverses (gnosticisme, kabbalisme, taoisme, ayurvedisme, géobiologie, médecine chinoise...) et ne peuvent envisager la démarche rosicrucienne qu'en prenant ces théories ou ces approches en référence...

 

Nous entrevoyons à nouveau que toute la démarche transcendante d'éveil, la première marche de la Quête, le "Premier Degré Néophyte", tourne autour d'une "Sincérité" qui n'est pas la sincérité profane...

 

Cette "Sincérité" est personnelle, elle est de notre seule responsabilité et elle n'est pas transférable!  

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 12:17

5 bistrot

Dans le fonctionnement du Premier Degré Néophyte, nous nous sommes familiarisés avec l'idée de se détacher de la prison matérielle (le carré) pour rechercher l'Être Intérieur (le point central).

 

L'attention du Néophyte se trouve tôt ou tard attirée par un fonctionnement inverse très répandu dans le monde profane consistant à considérer son propre ego comme le point central qui cherche à structurer l'environnement en considérant les autres comme son pré carré...

 

Le rosicrucien doit-il chercher à structurer les autres?

 

Non, évidemment, ce serait véhiculer une bien piètre idée de sa recherche de la Maîtrise...

 

lewis-the-portal.pngMais naturellement il convient que le Néophyte découvre de lui même que l'ambition d'agir sur les autres, même pour un but louable, va totalement à l'encontre du respect du libre d'arbitre d'autrui.

 

Si le rosicrucien met avec discernement à disposition des autres tout ce qu'il lui est confié c'est pour offrir ci et là les moyens de s'épanouir librement et pas pour imposer une manière de voir les choses et "mettre les autres au carré" ou chercher à les "encadrer"...

 

Ce principe de base s'exprime d'une manière assez parlante par le proverbe suivant: "un rosicrucien montre le portail, mais n'amène pas la porte"...  

 

---

La photo représente un œuvre de Spencer Lewis nommée selon certaines sources "The Portal" (le portail) ou selon d'autres "Stonegardenarch" (l'arche en pierre du jardin).

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Les Trésors De La Cave...

3 Salons où l'on cause...

 

 

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

Le Carrousel des Livres

Image 1
Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
Image 2
Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
Image 3
Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
Image 4
Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Le Bistrot de la Rose+Croix est un site indépendant unique. 
Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...