Nous reconnaissons le symbole du Premier degré Néophyte, le carré avec le point en son centre auquel le Bistrot a consacré une vingtaine de messages...
La présence à l'extérieur des 4 symboles des éléments (feu en haut, eau en bas, terre à droite et air à gauche) exprime l'idée que le carré sépare le monde extérieur du monde intérieur.
Ce monde intérieur est un espace clos, séparé du monde extérieur par un mur.
En grec cela s'exprime par le mot παράδεισος parádeisos qui a donné le mot paradis.
Comme quoi le paradis peut être en nous...
Notons que ce mot grec est issu d'un mot du zend-avesta: "pairiḍaēza", composé de "pairi" qui signifie "autour" et de "daēza", le "mur".
L'ensemble est donc un jardin, un enclos, un espace clos.
Au Moyen Âge on utilisait pour le "paradis" la formulation oubliée de "céleste pourpris".
"Pourpris", participe passé de l'ancien verbe "pourprendre" signifiant "occupé", "investi", indiquait un terrain, fermé par un fossé ou une haie.
Au coeur de leur "pourpris", les seigneurs avaient toujours leur colombier...
Ce colombier au coeur du "pourpris", n'est-il pas sympathique pour les habitués de la Tradition Rosicrucienne qui savent que la "colombe", parfois nommée "vestale", exprime la conscience et qu'il s'agit d'un "attribut de l'âme".
Il s'agit donc pour les mystiques de transformer leur "céleste pourpris" pour que leur terrain clos devienne un jardin ou un potager...