Avec beaucoup de poésie, un Buveur du Bistrot ramenait le rosicrucianisme à une étiquette...
Autrefois une étiquette était une inscription attachée à un piquet avant d'être plus généralement collée à un objet.
Mais "l'étiquette" est aussi un code de vie ou de savoir vivre consistant:
- à saluer et remercier avec chaleur et respect,
- à savoir se montrer généreux et hospitalier,
- à se comporter en adéquation avec sa situation et les règles établies ou implicite de l'endroit ou l'on se trouve,
- à contribuer constructivement aux échanges en prenant garde de ne pas chercher à s'imposer,
- à s'effacer devant une personne dans le besoin,
- à être propre et silencieux en évitant de déranger autrui,
- à savoir arriver au bon moment,
- à être réactif aux invitations et aux sollicitations.
Naturellement, un homme ou une femme respectueux de l'étiquette est toujours apprécié, là où il se trouve, mais s'agit-il pour autant d'un rosicrucien?
En fait non, si l'étiquelle est une simple apparence comportementale, car l'idée d'attachement que l'on trouve à l'origine du mot étiquette est à l'inverse de la démarche rosicrucienne...
Tout au contraire, le rosicrucianisme invite au contraire à se libérer des charges psychiques et des attaches pour établir une relation chaque jour plus épurée avec son Être intérieur qui peut se manifester par une "étiquette" spontanée mais qu'il ne faut naturellement pas confondre avec l'ego...
Et les habitués du bistrot ont reconnu la démarche caractéristique de la sincérité du "Premier Degré Néophyte", tournée vers l'Être intérieur, le point dans le carré...
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- lien vers le dessin original.