"Les Rosicruciens n'amènent pas la porte..."
Comment le chercheur qui découvre quelques richesses échappées des temples rosicruciens doit il agir pour partager "ce qu'il est bon que les hommes connaissent"?
L'erreur classique du Néophyte enthousiaste consiste à montrer avec insistance et conviction la porte d'un temple détenteur de la grande lumière.
Cette tentative, pourtant légitime de transmission, le fait passer naturellement pour un illuminé dans le mauvais sens du terme car il est tenté non pas de se contenter de "montrer la porte du temple", mais d'"amener la porte" en fanatique obstiné qui veut obliger les autres à pénêtrer...
Traditionnellement, la démarche devrait consister en une recherche humble de la source de la connaissance et de la lumière, puis, une fois parvenu à un développement jugé suffisant par ses guides invisibles, il reçoit alors les signes indiquants qu'il doit s'attacher à témoigner à sa manière de ce qu'il a reçu en l'adaptant parfaitement aux us et coutumes de son époque, quitte à ne montrer la source qu'à ceux qui sont prêts...
Il ouvre alors une tombe!
C'est pour cela qu'on ne verra jamais les temples égyptiens essaimer mais plutôt des chercheurs aller en Egypte, poursuivre de longues études, et un jour retourner dans leur pays adapter ce qu'ils ont reçu.
Il en est ainsi du légendaire Kékrops (Κέκρωψ), appelé parfois "Cecrops" ou "Cécrops" ou encore "Cékrops", qui fonda la civilisation athénienne.
Les grecs le considèrent comme un enfant de l'Attique, la région d'Athènes, mais il se trouve être aussi un initié des prêtres de Saïs, la ville du delta égyptien, dont le temple de Neith constituera le centre initiatique privilégié des grands initiés du monde grec.
Kékrops, une fois initié redécouvre donc en Grèce un monde primitif voué au culte de Poséïdon, c'est à dire symboliquement de personnes à la recherche du pouvoir de la terre et de la mer...
Kékrops va symboliquement prendre partie pour la déesse Athena (la forme grecque de Neith) en choisissant la branche d'olivier en forme d'arc de la déesse, qui s'oppose au puit d'eau saumâtre de Poseïdon...
Grâce à Kékrops, Athéna vaincra et ce sera une dizaine de siècles avant JC le commencement timide de la civilisation athènienne.
Athéna chasseuse, guerrière et instructrice de son peuple, en sera également la fleur élevée (αθοζ, athos), et la nourrice (τιθηνη, tithéné)...
Kékrops, ci-dessus est représenté chez les grecs comme un roi "διφυές" (diphues) c'est-à-dire double...
En fait, Kékrops est trois fois double: double par sa forme, double par la jonction entre la Grèce et l'Egypte, double par les deux force de Neith, la déesse égyptienne du fameux "Noùs" des rosicruciens...
En effet, Kékrops possède en lui le serpent vivant sur le sol, la force d'en bas, qui peut aussi être vue comme une racine qui fait de lui un "autochtone", un homme de son pays...
Et Kékrops est également un homme, portant un bâton (héritier de l'Ouas égyptien qui maîtrise les serpents...) c'est à dire un civilisé fervent d'Athéna et non plus un supporter primitif de Poséïdon...