5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 09:20

 

Le Miserere est une œuvre polyphonique de la Renaissance composée par Gregorio Allegri (1582-1652) sur le psaume 51 de David selon la numération hébraïque.

 

Autour de cette œuvre se pratiquait tout un rituel à Rome à la Chapelle Sixtine qui, au début de l'interprétation, était plongée dans l'obscurité.

 

Au fur et à mesure de l'avancée de l'interprétation, des candélables étaient allumés.

 

Le Miserere était alors entonné par des chœurs baroques qui s'autorisaient des improvisations inspirées.

 

La partition ne devait en aucun cas circuler, et elle n'était interprétèe que deux fois par an, le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint.

 

L'histoire raconte qu'au 18e siècle, le jeune Mozart de passage à Rome reconstitua d'oreille la partition aprés avoir assisté à l'office du mercredi et il finalisa quelques corrections après l'office du vendredi...  

 

Le thème du psaume est un curieux processus de déculpabilisation de charges lourdes que l'on peut assumer par un éveil de l'Être intérieur ou au contraire par un refoulement.

 

Dans le contexte du Roi David, celui-ci aurait eu un enfant de l'épouse d'un de ses officier, et ne pouvant normaliser la situation, il envoya l'officier se faire tuer sur le champ de bataille.

 

Le Bistrot résume ainsi le processus du psaume:

 

"Mon dieu, tu m'a fait naître dans les ténèbres, si tu veux ma sincérité, fais moi connaître ta sagesse, purifie moi et je serais pur, lave moi et je serais blanc, ne me rejette pas et soutiens moi par un esprit de bonne volonté et je pourrais enseigner ta voie à ceux qui la transgressent, sois le dieu de mon salut et délivre moi du sans que j'ai fait verser, ouvre ma bouche et ma voix célèbrera ta justice et ta louange."

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 12:08

roerich-francois-assise.jpg

 

- Écris et note soigneusement que donner en tout lieu un grand exemple de sainteté, ce n'est pas la "Perfetta Letizia"!

 

Faire voir les aveugles, redresser les contrefaits, chasser les démons, rendre l'ouïe aux sourds, la marche aux boiteux, la parole aux muets et, ressusciter les morts de quatre jours, écris que cela n'est pas la "Perfetta Letizia".

 

Connaître toutes les langues, les sciences et les Écritures, et être en sorte de prophétiser et révéler non seulement le futur, mais aussi les secrets des consciences et des âmes, écris que cela n'est pas la "Perfetta Letizia".

 

Parler la langue des Maîtres, connaître le cours des astres, les vertus des herbes, les trésors de la terre, le cheminement des oiseaux, des poissons, de tous les animaux et des hommes, des arbres et des pierres, des racines et des eaux, écris que cela n'est pas la "Perfetta Letizia".

 

Savoir prêcher au point de réorienter les infidèles, écris que là n'est pas la "Perfetta Letizia".

 

- Mais alors parle moi je t'en prie de cette "Perfetta Letizia"...

  

- Quand, trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, nous frapperons à la porte où nous sommes attendus et que celui qui nous ouvrira, viendra en colère nous dire: "Qui êtes-vous?" et que nous lui répondrons: "Nous sommes vos frères" et qu'il dira: "Vous ne dites pas vrai, vous êtes des charlatans qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres, retirez vous"! et si après qu'il ne nous ait pas ouvert sa porte et qu'il nous fasse rester dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu'à la nuit, alors, si nous supportons avec patience, sans trouble et sans murmurer contre lui, ses injures et la cruauté de ses rebuffades, et si nous pensons avec humilité et bienveillance que cet homme nous connaît véritablement, et que c'est son Être qui le fait parler contre nous, écris mon frère que là est la "Perfetta Letizia".

 

Et si nous persistons à frapper, et qu'il sorte en colère, et qu'il nous chasse comme des vauriens importuns, avec force vilenies et soufflets en disant : "Allez-vous-en d'ici misérables petits voleurs, allez ailleurs, car ici vous ne mangerez ni ne logerez", si nous supportons tout cela avec patience, sérénité et détachement dans un bon esprit, écris, mon frère que là est la "Perfetta Letizia".

 

Et si, contraints par la faim, le froid, et la nuit, nous frappons encore, l'appelons et le supplions pour l'amour de son Être, avec de grands gémissements, de nous ouvrir son cœur et sa porte et qu'il dise, plus irrité encore : "ceux-ci sont des vauriens importuns, et je vais les payer comme ils le méritent", et s'il sort avec un bâton noueux, et qu'il nous saisisse par le capuchon, et nous jette à terre, et nous roule dans la neige, et nous frappe de tous les noeuds de ce bâton, si tout cela nous le supportons patiemment en étant conscients de notre cheminement, en pensant à ce qu'il convient parfois d'être prêt à endurer pour l'amour de notre Être, écris mon frère qu'en cela est la "Perfetta Letizia".

 

---
La "Perfetta Letizia" se traduit habituellement en français par la "joie parfaite", mais les Buveuses et les Buveurs sauront évidemment reconnaître la fameuse "Joie Ineffable" des rosicruciens. Le texte, est une modeste tentative de restitution de ce qui pouvait circuler dans la tradition orale que perpétuait le 13e siècle autour de l'œuvre de François d'Assise avant que le christianisme ne fige la tradition dans les "Fioretti". 

L'œuvre ci-dessus, visible à New-York, représente la vision du Grand Maître par Nicolas Rœrich.
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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 22:00

sainte-cecile-carlo-dolci.jpg

 

 

En attendant de revenir sur les sujets en cours, cette magnifique peinture de Sainte Cécile par Carlo Dolci (1616-1686) ne manque pas de nous faire apprécier la grande sérénité qui se dégage du personnage. 

  

L'auréole est évidemment la représentation conventionnelle d'une aura pure, d'un rayonnement pur, mais n'est-ce pas surprenant de jouer de l'orgue avec une auréole?

 

Certains détails de la vie de Sainte Cécile ne manquent pas d'éveiller la curiosité...

 

La légende raconte qu'elle était prédisposée à devenir la patronne des musiciens car lors de son mariage avec Valérien, alors que les musiciens jouaient, la sainte était en extase car elle entendait en son cœur la musique céleste des louanges de Dieu...

 

La réputation de pureté de la "sainte" date de sa nuit de noce: à Valérien qu'elle venait d'épouser elle déclara qu'un "ange" veillait sur sa virginité...

 

Comme le jeune marié ne voyait pas l'entité en question, elle le poussa au baptême qui suscita en lui une prise de conscience dont tout le monde souhaita bénéficier...

 

Tiburce, le beau frère, demanda à son tour le baptême, puis d'autres au point que l'évèque Urbain, s'installa à demeure pour baptiser auprès d'elle...

 

Mais en ce temps le christianisme était sérieusement dissuadé et on tenta de ramener Cécile sur terre par un bain de vapeur brûlante qui ne lui fit l'effet que d'une brise fraiche, puis on tenta de la décapiter...

 

En vain: la sainte résista sans peine à ces épreuves et pendant trois jours, seul son cou saigna.

 

Cécile, avant de quitter ce monde, offrit à l'église sa "maison". 

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 13:34

lourdes-maintenance-purificatoire-2.jpg 

Voici la célèbre grotte de Lourdes, qui est devenue un haut lieu chrétien à la suite à des apparitions que vécut la petite Bernadette Soubirous au 19e siècle.

 

L'histoire raconte que l'entité qui se révéla à elle et qu'elle nommait (en gascon) "aquero" (cette chose là) lui déclara: "je suis l'immaculée conception" et il fut conclu à une apparition de la "Vierge Marie".

 

La partie supérieur de la grotte où se produisaient les apparitions fut décorée d'une statue, et la partie inférieure reçoit désormais annuellement 5 millions de visiteurs.

 

Les photos représentent les récentes inondations du Gave de Pau qui ont "nettoyé" la partie inférieure de la grotte dans laquelle défilent les malades.

 

Ce fut, en quelque sorte, une maintenance qui ne concernait pas le niveau plus élevé!

 

lourdes-maintenance-purificatoire.jpg

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 22:40
Le Sens d'Elie... Héliopolis

 

Lorsque l'on a pris conscience de l'importance de la transmission ésotérique des Frères d'Héliopolis dans notre civilisation, la question n'est plus de savoir si ceux-ci ont influencé le judéo-christianisme mais de quelle manière le judéo-christianisme a camouflé ou occulté la source héliopolitaine...

 

En effet, dans les textes traditionnels des religion monothéistes, Héliopolis ou les envoyés d'Héliopolis ne sont pas mentionnés une seule fois!

 

Voici tout d'abord comment les égyptiens mentionnaient traditionnellement "la cité du soleil", Héliopolis, comme les grecs l'appelaient:

 

iounou-bistrot.jpg

 

Nous repérons d'abord le fameux pilier qui doit se prononcer "iou", voire "iaou", puis le petit pot "nou" qui correspond à la Rose de la Rose+Croix comme nous l'avons vu dans notre étude du hiéroglyphe "Nedj" et nous voyons enfin le hiéroglyphe caractéristique d'une ville, généralement compris comme le croisement des deux routes.

 

L'ensemble se lit donc "Iounou" ou "Iaounou" si l'on prononce le petit pot, mais si l'on considére qu'il s'agit d'une représentation de l'enseignement d'Héliopolis, il est possible que le petit pot intervienne aussi comme un déterminatif qui normalement ne se prononce pas, sauf naturellement s'il convient d'insister sur une finesse...

 

Dans notre recherche, il conviendrait donc, dans une étude subtile des textes traditionnels des religions monothéistes, de repérer tout ce qui pourrait sous un nom différent se rattacher à l'établissement d'une "tradition divine", d'un "enseignement divin" ou faisant référence à un "envoyé divin"...

 

Pendant les périodes d'obscurantisme chrétien, les initiés exprimaient parfois le rosicrucianisme sous le nom mystérieux d'Elie Artiste et notre premier candidat est naturellement le prophète Elie...

 

Or précisément en hébreu, Elie se lit "אֵלִיָּהו" soit "Eliya" ou "Eliyaou" et il est affirmé généralement d'une manière définitive que "El" et "Yah" sont deux manière d'exprimer dieu...

 

Elie pourrait donc être un personnage éponyme de la tradition Héliopolitaine, voire un personnage ayant vécu et utilisé le nom d'Héliopolis...

 

Tout cela donnerait un sens particulier à quelques phrases tirées ci et là de la Bible comme:

 

"Il est vrai qu'Élie vient et il rétablira toutes choses",

 

"Est-tu Elie?",

 

"Elie est déjà venu",

 

"Il marchera devant lui avec l’esprit et la puissance d’Elie pour ramener le cœur des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes",

 

"C'est lui l'Elie qui devait venir, que celui qui a des oreilles entende".

 

L'icône d'en haut représente le prophète Elie. Il a posé ses tongues, montrant ainsi qu'il effectue une retraite et c'est un corbeau qui lui apporte de la nourriture.  

 

Mais s'il s'agissait d'une reprise du fameux Benben d'Héliopolis, ce "corbeau" ne tiendrait pas non pas dans son bec de la nourriture physique comme l'affirme la Bible par "les corbeaux t'apporteront à manger", encore moins un fromage, mais la Lumière représentée naturellement par le soleil!

 

A chaque buveur, bien sur, de se faire une opinion...

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 11:39

templier-metz-bistrot.jpg 

""Que je parle les langages des hommes et des Guides, si je n'ai pas l'Agapè, je ne suis qu'un tambour retentissant, une cymbale bruyante.

 

Que j'aie l'Inspiration prophétique, que je sache tous les Mystères et que j'accède à toute la Connaissance, que j'adhère à l'Intention jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'Agapè, je ne suis rien.

 

Que je distribue tous mes biens, que je livre mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'Agapè, cela ne me profite en rien.

 

L'Agapè patiente, l'Agapè accueille, l'Agapè n'est pas possessif, pas vantard, pas gonflé, pas malfaisant.

 

Il ne recherche pas son profit, il ne s'irrite pas, il ne pense pas à mal. Il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit dans la Vérité.

 

L'Agapè ne déchoit jamais. Les inspirations, elles disparaîtront, La connaissance, elle disparaîtra.

 

Oui, nous accèdons partiellement à la Connaissance, et partiellement nous sommes Inspirés. Mais quand ce qui est parfait viendra, ce qui est partiel disparaîtra.

 

Quand j'étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je jugeait en enfant. Mais devenu homme j'ai aboli ce qui était de l'enfant.

 

Oui, maintenant nous voyons dans un miroir, en énigme, mais nous nous verrons face à face.

 

Maintenant je connais partiellement mais je connaîtrais comme je suis connu.

 

Maintenant demeurent l'Adhérence à l'Intention, l'Engagement dans l'Accomplissement et l'Agapè. Mais des trois, le meilleur c'est l'Agapè.""

 

C'est un texte que tout le monde connait, à partir du chapitre 13 de la "Première Epitre de Paul aux Corinthiens" qui est retraduite ici avec le souci de revenir à la source.

 

Partant de la version Chouraki, certains des mots grecs du texte ont été approfondis et pour certains il a fallu revenir aux mots hébreux ou aux pensées égyptiennes ou orientales afin de retrouver certaines notions qui avaient déjà été déformées par la pensée grecque.

 

Dans un travail de méditation "akhashique", il convient d'adhérer, au texte pour ne pas le déformer, d'adhérer à sa source pour ne pas la détourner et retrouver finalement des notions perdues.

 

La notion de "miroir", par exemple, était perdue dans les traductions courantes, mais on la retrouve dans certaines traditions orientales.

 

Les vertus chrétiennes que sont la "foi", "l'espérance" et "la charité" sont en fait le résultat déformé de notions esotériques plus subtiles qu'il convient de méditer.

 

Elles ont été rétablies par "l'Adhérence à l'Intention", "l'Engagement dans l'Accomplissement" et bien sur "l'Agapè" que les profanes ne peuvent s'empêcher de remplacer par  "caritas", la charité ou "amor", l'amour.

 

L'Amour est une grande force psychique: c'est la grande force de cohésion de l'Esprit (terme a découvrir dans son sens rosicrucien) que les terriens sont donc naturellement toujours tentés de détourner... 

  

En effet, la force de cohésion peut s'attacher à tout et elle peut donc faire baisser le taux vibratoire en s'attachant ce qui la rabaisse!

 

C'est donc à chacun de ressentir la nécessité d'épurer le concept et d'avancer dans le raffinage de ses attachements...

 

Certains progressent, par exemple, en remplaçant des approches exclusives ou égoïstes de l'amour par un idéal d'amour universel.

 

Mais l'amour universel est une notion théorique, non épurée tant qu'elle n'est pas vécue psychiquement de cœur à cœur, comme la compassion sous sa forme la plus affinée: l'agapè dont ce texte extraordinaire fait ressentir le mystère.

 

Cette agapè, n'a rien à voir avec une agape, la réunion festive qui peut suivre un rituel.

 

Le thême de l'Agapè a déjà été abordée au bistrot dans divers messages comme le "jihi no kokoro" ou "le charme de Kuan Yin".

 

Mais tout cela peut sembler très technique par rapport à la simple beauté du texte qui suscite une élévation extraordinaire.

 

C'est d'ailleurs une raison pour ne pas forcément attribuer cette magnifique inspiration à celui que les chrétiens nomment "Saint Paul" et dont le style et le niveau vibratoire sont généralement très différent. Mais ceci est une autre affaire...  

 

Pour comparer avec d'autres versions, voici un lien.

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 23:50

jesus-et-sa-femme.jpg 

 

Ce papyrus copte du 2ème siècle qui a traversé 18 siècles de destructions a été authentifié par une historienne de Harvard (Massachusetts, USA).

  

Après les tensions religieuses autour de Mahomet, c'est autour de Jésus que l'on découvre un certain remue-ménage...

  

En effet, ce texte exceptionnel est une partie d'un dialogue tendu dans l'entourage de Jésus au sujet de... son épouse qui se prénomme Marie comme sa mère!

 

Le bistrot propose cette version des 7 lignes en français contemporain:

 

(...) "pas moi! Ma mère m'a donné vie, point.

Les disciples dirent à Jésus:

-"elle n'en veut pas"! -"Marie est digne d'elle", 

leur dit Jésus: "ma femme

est apte à être mon disciple.

Laissez parler les enflures 

comme je le fais, moi, je reste avec elle" (...)

 

------

Précisions et exégèse:

La première phrase, littéralement, "mère à moi donne vie" exprime que la vie accorde le libre arbitre et la mère perd ses prérogatives sur son enfant.

3e ligne:"elle n'en veut pas" est exprimé par un seul mot qu'il n'est pas possible de traduire de la même manière: "refus" , "rejet", "déni" (de la situation, du comportement des personnes, voire des personnes...).

"Marie est digne d'elle", joue sur l'identité des prénoms: Marie l'épouse est digne de Marie la mère. 

L'avant dernière ligne, littéralement, "laissez les méchants enfler" exprime une finesse psychique: le terme enfler exprime d'une part que les paroles peuvent être considérées comme faisant partie de l'aura, mais l'idée d'enfler exprime également une aura qui dépasse sa taille normale par un aspect intrusif qui cherche à se mêler de ce qui ne la concerne pas.

Dernière phrase, littéralement: "moi je demeure", je "reste dans ma maison" = je me maintiens dans la situation à la fois physique et psychique.

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 08:44

vezelay-lecompte-couverture.jpgvezelay-dedicace-bistrot.jpg

 

Les peintures, les sculptures et plus généralement les icônes, sont-elles au service de notre évolution comme le pensent les iconodules (εικών, icone = image et δουλεία, douleia= service) ou au contraire des obstacles qu'il faut hacher menu comme le pensent les iconoclastes (εικών = image et κλαστóς , klastos = brisé, fractionné).

 

Le fond du problème est naturellement la transmission symbolique de la Tradition.

 

Dans la culture égyptienne, les symboles étaient des "medou-neter", des "bâtons divins" ou des "paroles divines" et au Moyen Âge ces symboles s'exprimèrent par des sculptures dans la pierre des édifices religieux.

 

C'est le cas de l'abbatiale de Vézelay, "un lieu propice aux grands rassemblements" destinés à des chrétiens avant leur départ pour Saint-Jacques de Compostelle, Rome ou Jérusalem.

 

L'Eglise de Vézelay est restée comme à son âge d'or au 12e siècle, et selon l'intention de Saint Bernard, un médiéval livre de pierre.

 

Le très récent ouvrage (photo ci-dessus) de notre ami Jean François Lecompte, spécialiste des archétypes médiévaux et buveur régulier du Bistrot est désormais le guide incontournable, autant pour visiter que pour étudier tranquillement le haut lieu qui accueille chaque année un million de visiteurs.

 

Les moindres recoins de la basilique actuelle ont été examinés par le spécialiste qui nous partage avec passion, rigueur, générosité et simplicité ses jonctions entre le christianisme, l'histoire, la géographie, l'archéologie, la théologie, le zodiaque, le symbolisme et la Tradition... 

 

"Vézelay, une église guerrière", par Jean François Lecompte, est un livre intégralement agrémenté de remarquables photos en couleur de Christian Beaudin. (E/dite Collection Lieux Sacrés, 224 pages, 26€).

 


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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 17:50

tableau-lewis-a-identifier.jpg 

Voici une peinture de Spencer Lewis dans laquelle l'intention était visiblement de reproduire à sa manière un célèbre tableau de Fra Bartolomeo di San Marco (1472-1517).

 

savonarole-fra-bartolomeo.jpg 

Pourquoi cet intérêt de Spencer Lewis pour Savonarole et pour Fra Bartolomeo?

 

Savonarole, érudit, prédicateur, prophète, mystique, s'était impliqué en cherchant à mettre fin à la décadence des mœurs de la société florentine et il périt sur le bûcher de l'Eglise chrétienne après avoir été torturé.  

 

Après avoir été considéré comme un hérétique, sa réhabilitation discrète semble, de nos jours, aller de soi. 

  

Le peintre Fra Bartolomeo s'appelait, de son vrai nom, Baccio de la Porta. Les rosicruciens reconnaissent dans "Fra" l'abréviation de "Frater", qui se place avant le nom au lieu de placer "FRC" après.

 

Cette période sanglante de l'histoire ne montre-t-elle pas une volonté d'inspiration rosicrucienne en action par une tentative, exaltée certes, de purifier un monde corrompu?...  

 

 

 

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 09:40

C'est une formule marquante de l'initiation en loge rosicrucienne...

 

Cette humilité se retrouve en esprit dans les "Béatus vir" des psautiers médiévaux.

 

calligraphie

 

"Bénis soient les hommes qui ne s'imprègnent pas des conseils impies, et qui seulement s'engagent dans la volonté de Dieu!"

 

La photo représente une magnifique calligraphie qui reproduit une inspiration d'un manuscrit carolingien.

 

Elle est réalisée par l'artiste lyonnaise Charlotte Terriou.

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 11:20

archange-saint-Michel-peint-par-raphael.jpg 

Les rosicruciens s'étonnent souvent de ne pas trouver de chakras dans le christianisme...

 

Cette constatation est alors le début d'un amusant jeu de piste...

 

Et un jour un archange se manifeste!

 

Le mot archange vient du grec aρχi (arkhé= commandement) et avγελος (angelos=messager).

 

En fait "l'archange" c'est fondamentalement Michael (le messager qui commande) et par suite le nom d'archange a été attribué également aux autres et en particuler à Gabriel (l'annonciateur) et à Raphael (le guide du voyageur).

 

Il existe d'autres "archanges", mais ils sont réputés "bannis"... ce qui est naturellement une invitation à éveiller plutôt en nous les 3 que nous avons mentionnés.

 

Donc "Michael" exprime la faculté divine de commandement: le discernement qui met le "dragon" (l'égo!) hors d'état de nuire.

 

"Gabriel" est lié à l'expression du verbe divin, la parole de l'Être intérieur. C'est une invitation à n'ouvrir la bouche que pour lui!

 

Enfin "Raphael", le guide du voyageur, est parlant pour le mystique qui a un peu circulé sur le sentier et qui sait que lorsque plusieurs voies se présentent, il doit naturellement écouter la voix de son cœur, se laisser guider par son cœur...

 

Le tableau ci-dessus est visible au Louvre, c'est naturellement "Saint Michel et le Dragon", une petite huile sur bois de 30cm de haut peinte par... Raphael.

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 19:03

Ce retable du 15ème siècle produit un choc par les éléments symboliques très particuliers qu'il contient et qui se retrouvent dans les enseignements rosicruciens.

 

http://www.wga.hu/art/h/huguet/saints.jpg

 

"Jaume Huguet", son auteur est un peintre important pour la Catalogne. Il fait la jonction entre le style médiéval (voir les jambes frêles des personnages), l'école flamande (carrelages et points de fuite) et l'inspiration catalane (doré, rouge et noir). On apprécie un petit clin d'oeil du peintre qui préférait remonter la taille de son personnage de droite pour ne pas gâcher l'harmonie du paysage... Cet humour discret se retrouve aussi dans les peintures de Spencer Lewis ou de Nicolas Roerich. 

Bien sur, la complémentarité des personnages saute aux yeux... Ne songeons nous pas à un couple homosexuel? L'un domine en rouge et l'autre en noir. Une épée est vers le haut (elle est même plantée avec humour dans le plafond) tandis que l'autre est dirigée vers le sol. Il y a un message bien particulier... et ce n'est pas par hasard si l'auteur s'est amusé à colorier les deux tours du château que l'on voit au centre dans le lointain, l'une en rouge et l'autre en noir... Le message est bien là pour être décodé!

Quelques élément supplémentaires pour apprécier le contexte:

Pourquoi ces 3 couleurs pour la Catalogne?

Il existe une légende plus ou moins historique qui relie Charles le Chauve (le petit fils de Charlemagne qui hérita de la Gaule) et le comte Guifré el Pélos (878-897) qui le soutenait. el Pélos, c'est le velu. C'est donc l'association du Chauve et du Velu... Dans un combat contre les Normands (détail curieux), Guifré fut blessé. Charles trempa sa main dans son sang et fit 4 bandes rouge sur un bouclier doré... qui sont restés, symbole du courage de la Catalogne.

  

Et le noir, c'est la couleur d'un âne caractéristique qui vit là bas, alors que la Catalogne a précisément la forme allongée d'une tête d'âne, avec le front de l'âne constitué par le département des Pyrenées Orientales. A ne pas confondre avec le reste de l'Espagne qui a la forme d'un taureau.

Qui sont Abdon et Selem?

 Selon les versions, ce sont 2 nobles, ou deux vice-rois qui vivaient au 3ème siècle après JC et qui ont préféré mourir plutôt que d'abjurer leur foi chrétienne. Mais cela n'explique pas pourquoi Huguet a t-il tant insisté sur l'aspect gemellaire des deux personnages? 

Il semble que les reliques des saints Abdon et Sennen soient à Arles sur Tech en Catalogne. Mais elles furent exposées à Soissons, dans le monastère de saint Médard, et brûlées par les Huguenots. Toutefois la ville de Florence les détient aussi, et ce depuis l'an 370. San-Marco de Venise semble les détenir également depuis le pape Grégoire IV au 9ème siècle... 

 

Voragine ("la légende dorée" écrite au 13ème siècle qui constitue la référence habituelle pour les représentations de l'iconographie chrétienne): 

 

« Abdon et Sennen souffrirent le martyr sous l'empereur Dèce, car cet empereur, puissant à Babylone et dans d'autres provinces, y trouva des chrétiens qu'il ramena avec lui à Cordoue, où il les fit périr dans divers supplices. Et deux princes du pays, Abdon et Sennen, recueillirent les corps de ces martyrs et les ensevelirent avec honneur. Décius les envoya à Rome chargés de chaînes, et ils furent amenés devant le sénat et devant l'empereur, et on leur dit que s'ils voulaient sacrifier, on leur rendrait leurs Etats, sinon, qu'ils seraient livrés aux bêtes.Ils restèrent fermes, et ils crachèrent au visage des idoles ; et on les conduisit au cirque, où l'on lâcha deux lions et quatre ours. Et ces animaux ne leur firent aucun mal ; au contraire, ils se mirent à les protéger. Alors on perça les martyrs à coups d'épée, et, après leur avoir lié les pieds, on les traîna et on les jeta près du temple du Soleil. Et, après qu'ils y eurent demeuré trois jours, le sous-diacre Quirin les recueillit et les ensevelit dans sa maison. Ils souffrirent vers l'an du Seigneur deux cent cinquante-trois. Au temps de Constantin, il fut révélé où étaient leur corps, et ils furent transportés dans la ville de Pontien, où le Seigneur confère, par leur ministère, de grandes grâces au peuple. »

 

la légende d'Arnulphe 

Arles-sur-Tech était en proie à la fois à la peste, à des catastrophes et à des animaux féroces appelés "simiots" représentés parfois par des singes monstrueux (en catalan simi = singe)... 

Afin d'en finir avec cette série de catastrophes, l'abbé Arnulphe décide de partir pour Rome, et d'y obtenir quelque secours du pape. La suite nous est racontée par Prosper Mérimée (Notes d'un voyage dans le Midi de la France, 1835) : 

"Un saint homme nommé Arnulphe, résolut d'aller chercher des reliques à Rome pour guérir l'épidémie et chasser les animaux féroces. Pendant longtemps ce fut l'unique remède dans toutes les calamités. Arrivé à Rome, Arnulphe exposa au Saint-Père la misère de ses concitoyens et lui présenta sa requête. Le pape, touché de compassion, l'accueillit avec bonté, et lui permit de choisir parrni les reliques conservées à Rome, exceptant toutefois celles de saint Pierre et d 'un certain nombre de saints, dont il eût été imprudent de se dessaisir. 

Arnulphe était embarrassé pour se décider, après avoir passé tout un jour en prières, il s'endormit et eut un songe dans lequel deux jeunes hommes lui apparurent: « Nous sornmes, dirent-ils, Abdon et Sennen, saints tous deux. De notre vivant, nous étions princes. La Perse est notre patrie. Nous avons été martyrisés à Rome, et nos corps sont enterrés en tel lieu ; exhume-les et porte-les dans ton pays, ils feront cesser les maux qui l'affligent. » 

 

Le lendemain, Arnulphe, accompagné d'une grande foule du peuple, et suivi de travailleurs pourvus d'instruments convenables, fit fouiller l'endroit indiqué. On trouva bientôt les corps des deux jeunes gens, parfaitement conservés, reconnaissables pour saints à l'odeur. Il les exhuma en grande pompe, et se disposa à les emporter. Arnulphe était un homme prudent ; il pensa que, pendant le long voyage qu'il avait à faire pour retourner dans son pays, il pouvait trouver bien des gens qui voudraient s'approprier le trésor qu'il portait, car on se faisait peu de scrupule alors de s'emparer, même par force, des reliques de vertus bien constatées. Pour détourner les soupçons, il mit ses saints dans un tonneau enfermé dans un autre beaucoup plus grand, qu'il remplit d'eau. Dès qu'il fut en mer, les rnatelots firent un trou au tonneau, croyant qu'il contenait du vin ; mais, s'étant aperçus qu'il n'y avait que de l'eau, ils ne poussèrent pas plus loin leurs recherches. Je passe rapidement sur les evenements du voyage, tempêtes apaisées, vents favorables et le reste. Arnulphe, débarque à Reuss avec ses reliques en double futaille, entendit toutes les cloches sonner d'elles-mêmes et se garda bien d'expliquer la cause de la merveille. 

 

Le chemin de Reuss à Arles était alors extrêmement mauvais et pratiquable seulement pour les mulets. Le tonneau est donc chargé sur un mulet, et le saint homme, avec un guide, se met en route. Dans un sentier dangereux, bordé d'affreux précipices, le muletier, homme grossier et brutal, crut qu'il fallait donner du courage à sa bête et lâche un gros juron. Soudain, le mulet tombe dans le précipice et disparaît. On juge du désespoir d'Arnulphe. Retrouver le mulet était impossible ; retourner à Rome en quête d'autres reliques ne l'était pas moins. Il prit le parti de poursuivre sa route et de rentrer dans sa ville natale. Quelle est sa surprise et sa joie en rentrant à Arles, d'entendre sonner les cloches et de voir, sur la place de l'église, tout le peuple à genoux entourant le mulet et son tonneau qui avait déjà opéré la guérison des pestiférés et fait déguerpir les lions et autres bêtes féroces. 

 

Arnulphe tira d'abord les saints de leur tonneau et quant à l'eau, il la versa bonnement dans un tombeau vide pour s'en débarrasser, où un lépreux, qui vint s'y laver fut gueri dans l'instant. D'autres malades vinrent bientôt constater la vertu de cette eau miraculeuse. Avertis de sa propriété, les moines du lieu la renfermèrent avec soin et n'en donnèrent plus que pour de l'argent. Elle coûte encore vingt sous la fiole ; mais on n'en donne pas à tout le monde. Il faut en demander en catalan pour en obtenir, et pour avoir parlé gavache j'ai eu le chagrin d'être refusé. » 

Merci Prosper!

D'autres versions disent que c'est le muletier qui aurait volontairement précipité l'âne dans le ravin, et qu'il fut aussitôt frappé de cécité, tandis que l'âne continuait tranquillement son chemin vers la ville. Quant au nom de Reuss, rien à voir avec l'espion Theodor Reuss, il s'agit de Roses, en Catalogne espagnole.

Ce terme de Simiot semble qualifier des hommes un peu trop simiesques sur lesquels un double aspect de l'énergie a un grand pouvoir... 

la légende de Rocaberdi: 

Les simiots auraient habité le château de Rocaberti, près de La Jonquera. Un jour, un voyageur leur demanda l'hospitalité : comme il avait froid, il soufflait sur ses doigts pour les réchauffer, pratique qui étonna fort les simiots ; puis on lui servit une soupe très chaude, et on le vit souffler sur la soupe pour la refroidir. Devant ces faits contradictoires, les simiots prirent le voyageur pour un sorcier, et ils le jetèrent dehors. 

le miracle de la source infinie... enfin, à Arles sur Tech un sarcophage qui, à ce qu'il parait, se remplit tout seul... et qui attire curieux, scientifiques, détracteurs, caméras de télévision, touristes etc.

Les rosicruciens ne manquent pas de remarquer que tout gravite autour de l'énergie double que Spencer Lewis nomme le "noùs", avec les polarités A (vitale) et B (matérielle)... que l'on retrouve stylisée dans la lettre "E" de "l'alphabet secret rosicrucien" et que cette intention se trouve curieusement déjà présente dans toutes ces légende catalanes et dans cette relation mystérieuse entre Abdon et Senen... 

Senen porte sa rose croix sur le coeur et Abdon sur le front... dans les deux positions précises que l'on harmonise dans une salutation devant la shékinah. 

Il y a d'ailleurs une curieuse petite shekinah triangulaire dont le triangle supérieur se prolonge de chaque côté sur la garde des épées comme pour montrer une harmonie entre les deux forces... 

Et puis l'épée d'Abdon se trouve discrètement branchée en haut dans une sorte de triangle céleste... 

Bref, nous voyons ici un témoignage d'une connaissance rosicrucienne avancée alors que nous sommes au 15ème siècle... Etrange, non?

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Le Carrousel des Livres

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...