15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 11:38
Une Flèche qui vient du Ciel

C'est plaisant de retrouver la figure du dernier message du Bistrot qui combinait le "V" et le "T" dans ce symbole extrait du "livre des tailleurs de pierre", un ouvrage d'alchimie maçonnique publié à la fin du 18e siècle (le Liber Latomorum).

Cette flèche qui vient du ciel pourrait représenter un acte cosmique, un signe cosmique ou une intervention cosmique.

Certes la flèche peut sembler un peu brute pour une intervention directe, mais les Maîtres Cosmiques utilisent les canaux à leur disposition...

Et pour faire suite au message précédent, voici dans un style modernisé, une confidence de Louis-Claude de Saint-Martin au sujet de sa capacité à servir le cosmique: dirait-il que la flèche lui manque?
 

"Il est clair que je suis davantage porté par le "Verstand" (la connaissance, la note de Jakob Boehme) que par le "Thun" (la pratique, la mise en œuvre, la force de faire, la note de Martines de Pascualy).

Ce manque de Thun ou de magia ne me fournit pas d'occasions utiles et si les occasions naissent je parviens peu à les vivifier. 

Les hommes sont épais, ils ne me voient pas à l'œuvre et je ne parviens pas à les débusquer!

Il me manque le complément physique actif, ce "Thun" qui est la seule chose qui puisse avoir un effet sur eux.

Cette aide m'est refusée, mais j’ai tant de grâces à rendre pour ce qui m'est déjà accordé."

 

 

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 10:06
Un Enseignement Secret de Saint-Martin

La figure ci-dessus, dessinée par un bistrotier bourré, serait-elle suggérée par Louis-Claude de Saint-Martin?

C'est une longue histoire et les Habitués du Bistrot apprécieront sans doute de la commencer en évoquant, en amont du "martinisme", créé par le célèbre occultiste Papus à la fin du 19e siècle, un courant rosicrucien discret connu sous les deux lettres I et S dans lesquelles on reconnait généralement des "Supérieurs Inconnus" et plus rarement des "Intimes de Saint-Martin"...

Afin d'éviter toute polémique, précisons que le mot "rosicrucien" employé est naturellement à considérer dans un sens positif, bienveillant, non-sectaire et sublimement inspiré!

Lorsque Spencer Lewis, que nous connaissons bien, après avoir stabilisé avec succès en Amérique la résurgence rosicrucienne populaire bien connue, bénéficia de l'arrivée de Jeanne Guesdon à Cuba en 1926, il put, grâce à elle, établir avec différents cercles ésotériques européens auxquels elle appartenait, une liaison pour constituer la FUDOSI.

FUDOSI= Federatio Universalis Dirigens Ordines Societatesque Initiationis,  (Fédération Universelle des Dirigeants des Ordres et Sociétés Initiatiques).

Le terme "dirigens" n'a pas le sens moderne de "dirigeant" mais un sens issu du verbe "dirigo" qui signifie redresser, mettre en ligne droite: dirigo. Il s'agit donc de réunir des personnes qui visent à remettre dans l'axe les société initiatiques inéluctablement en perte permanente de connexion cosmique comme l'enseigne la loi dite "des 108 ans". 

Une liste d'organisations constituant la "première FUDOSI" circule, mais celle-ci ne comporte pas toutes les autres filiations que Spencer Lewis souhaitait intégrer initialement comme les héritiers les plus authentiques de traditions comme les druides, les atlantes, et, il le précisait, des "Intimes de Saint Martin"...

Et, au passage, ce coquin de Lewis ne manquait pas de raconter ci et là que "la réunion de la FUDOSI en Europe lui avait permis de rencontrer des Maîtres", sans préciser naturellement ce qui devrait sauter aux oreilles, à savoir que les maîtres en question n'étaient pas forcément rencontrés dans le cadre de la FUDOSI...

Mais la question est ici de retrouver ce que Louis-Claude de Saint-Martin, ne pouvait transmettre à tous, mais seulement à ses initiés, aux "intimes".

Le dessin de la figure combine deux lettres: le V et le T.

Il s'agit de deux mots, le "Verstand" et le "Thun" que Saint-Martin, en hommage à son maître Jakob Boehme, préférait n'utiliser qu'en allemand.

Le "Vestand", serait approximativement traduit par "compréhension" ou par "esprit" et le "Thun" (on prononce "Toun" et on écrirait de nos jours "Tun") serait lui aussi approximativement traduit par "faire" ou par "action" (mais pas forcément une action au sens physique du terme).

Comme d'habitude, il s'agit de concepts ésotériques que chacun ne peut intégrer que si son évolution personnelle le confronte à ces problématiques... 

Pour aider ses "intimes",  Saint-Martin exprimait ces symboles par diverses correspondances comme "Magus" le mage (pour Verstand) et "Magia" la magie (pour Thun).

Toutefois, un détail peut constituer pour certains Habitués une révélation car Saint-Martin évoquait également dans ces deux lettres l'apport de ses deux maîtres que furent Martines de Pascually (pour le Thun) et Jakob Boehme (pour le Verstand)...

Tout cela mérite d'être analysé, réfléchi et médité en attendant la suite!

 

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 10:23

bimbo-saint-martin-copie-2.jpg
 

Cette jolie remarque du Philosophe Inconnu, Louis Claude de Saint-Martin est bien pratique finalement...

 

Mais rétablissons d'abord sa formulation exacte:

 

"J’ai reconnu que c'était une chose très salutaire, et même très honorable, pour un homme, que d'être, pendant son passage ici-bas, un peu balayeur de la terre."

 

Cette idée de balayage est naturellement ésotérique, il s'agit bien sûr de balayer la "négativité" ambiante mais comme chacun perçoit la négativité selon son évolution il ne sert à rien d'épiloguer sur cette négativité et l'initié ne parle que du "balayage"...
 

Notons que la formulation de Saint-Martin est beaucoup plus modérée que l'affirmation brutale et définitive du dessin du Bistrot.

 

En particulier, il y a "un peu", qui souligne que le balayage ne doit pas être une activité principale: n'est-il pas plus utile pour un mystique de s'efforcer à monter à l'étage que de chercher à balayer sous l'escalier?

 

Dans le même ordre d'idée, il est plus utile de montrer la Lumière plutôt que de démontrer comment les ténèbres sont parvenues à l'occulter...

 

Parfois le Bistrot a tendance à "éclairer à gauche" et c'est en dernière analyse, toujours une erreur, car, en montrant le côté sombre, l'égo a tendance à chercher à convaincre autrui alors qu'il convient toujours de susciter un ressenti plus élevé, lequel permettra à chacun de procéder silencieusement à son alchimie interne.

 

Enfin, le "silencieusement" et la référence à Saint-Martin sont pratiques...
 

Par exemple, en comprenant l'importance de ce message, on ne s'appesantira pas sur la maladresse (il convient de l'avouer...) de la représentation de celui, en qui les Rosicruciens reconnaissent un Grand Maître de la Rose+Croix, et on sera plutôt incité à "éclairer à droite"...

 

Tout un programme! 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 01:35

saint-martin-fond-bistrot.jpgLe propre des écrits des Grands-Maîtres est de permettre certaines expériences mystiques particulièrement illuminantes.

 

La technique consiste à repérer dans leurs messages certains passages véhiculant une douceur et une inspiration transcendante adaptées à un exercice d'harmonisation.

 

Après s'être mis en condition et avoir établi autour de soi des vibrations élevées, la phrase sera tout d'abord analysée en s'efforçant de ressentir la dimension absolue de la pensée du Grand Maître.

 

Prenons par exemple la phrase suivante empruntée à un message manuscrit de Louis-Claude de Saint-Martin.

  

 

saint-martin-legitime-elu-coen-bistrot.jpg

 

"Vous rentrerez dans la Société, apporter à toutes ces fonctions le désir pur et Spirituel qui doit animer tout Légitime Elu Coën."

 

Il y a divers éléments à apprécier:

 

- Vous allez être admis à une Société, qui pourrait être la société des hommes en général, à un certain milieu ou encore à une société mystique ce qui pourrait expliquer la majuscule à "Société".

 

- Les "fonctions" ne sont pas précisées, mais permettent à chacun de nous de placer le sens le plus élevé possible derrière le terme de "fonction", qui peut être un ensemble d'activités profanes à venir, mais plus naturellement un ensemble d'activité mystiques, voire une activité rituélique.

 

- Le "désir pur et Spirituel", introduit naturellement l'idée rosicrucienne d'un détachement de toute volonté egotique, une paix mentale, une pureté de pensée et un souci d'élévation.

 

- "Tout Légitime Elu Coën" , attire d'abord l'attention sur la légitimité qui véhicule une idée d'intégration dans la Loi ("lege" en latin) Cosmique, qui ne soit donc pas le fait de notre volonté mais un adombrement par la Loi Cosmique elle-même.

 

- Le mot Elu véhicule une idée assez proche du mot "Légitime": une "reconnaissance d'en haut"...

 

Mais la répétition de l'idée suggére qu'il y a des "Elus Coëns" qui ne sont pas légitimes et que cela ne doit pas être notre cas!

 

Le mot "Coën" signifie "prêtre", c'est à dire un officiant ayant une humilité suffisante pour canaliser ce qui est attendu de lui.

 

Dans l'esprit de certains, le terme d'Elu Coën pourrait faire naturellement référence à une organisation connue, active en particulier au 18ème siècle, mais il va de soi que dans la pensée d'un Grand Maître il s'agit naturellement d'un état de réalisation au delà de toute organisation humaine.

 

Ces différents termes étant parfaitement clairs et notre esprit apaisé, nous pouvons passer à l'exercice proprement dit, qui va consister à rester pleinement conscentrés et en harmonie avec la pensée du Grand Maître en répétant un certain nombre de fois mentalement ou à voix haute la phrase en question.

 

Généralement, avec un peu d'entraînement et une bonne concentration, 3 répétitions suffisent.

 

Parfois une dizaine de répétitions sont nécessaires, après quoi chacun se laissera aller à une méditation passive et profonde de quelques minutes.

 

Naturellement si l'on éprouve des difficultés à réaliser l'exercice, il vaut mieux ne jamais dépasser les 10 répétitions de la phrase, mais recommencer simplement l'exercice le lendemain.

 

Naturellement, il est conseillé de bien noter les sensations produites par l'exercice, ainsi que celles que l'on peut ressentir les heures ou les jours suivants. 


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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 10:40

medaille-saint-martin.jpg 

La médaille ci-dessus évoque une transmission initiatique constituée de "deux lettres et quelques points", issue de Louis-Claude de Saint Martin.

 

Les rosicruciens européens francophones qui assument une origine chrétienne sont souvent tentés par "la voie du cœur", et un cheminement "martiniste" qui leur est décrit comme un ésotérisme chrétien inspiré par Louis-Claude de Saint-Martin et son Maître Martines de Pascually.

  

Naturellement toutes les expériences sont formatrices et le martinisme n'échappe pas à cette règle.

  

Mais quelques anomalies dans ce cheminement ne peuvent que titiller le chercheur rosicrucien.

  

- Alors que la démarche rosicrucianisme vise à libèrer le chercheur de toute culpabilité, celle-ci est omniprésente dans le martinisme, marqué par "la chute d'Adam". Dans la tradition héliopolitaine, si Atoum (Adam) devient Ra, il reste cependant Atoum, et il n'y a aucune culpabilité. Dans le martinisme, la culpabilité veut que la "chute" soit compensée par une "réintégration". Cette culpabilité est étrangement ancrée dans l'initiation martiniste: -"A quelle heure infâme t'engages-tu sur le sentier de la réintégration"?

 

- Dans la démarche rosicrucienne l'accés symbolique au temple intérieur se fait par l'initiation au Premier Degré du Temple. Les degrés néophytes sont destinés à prendre conscience de notre shekinah intérieure au centre du temple, de son rôle, sa forme, sa couleur etc. Le Premier Degré du Temple conduit à une prise de conscience particulière du monde manifesté que le mental de chacun crée. Cela marginalise fortement l'idée d'un "créateur de l'univers". Or, surprise: dans le temple martiniste, ce n'est plus une shekinah qui est au centre du temple mais un autel dont les 3 luminaires, "force, sagesse et beauté" sont précisément dédiés au Grand Architecte de l'Univers.

 

- Pour le rosicrucien qui intègre la démarche alchimique et son passage symbolique de l'œuvre au noir, puis au blanc et enfin au rouge, le symbolisme martiniste révèle une nouvelle surprise: si le premier degré "associé" est "noir", c'est le deuxième degré, le degré "mystique" qui est rouge et le 3ème degré des "Supérieurs Inconnu" est blanc et incite curieusement à la théurgie...

 

La théurgie n'est pour les rosicruciens qu'une forme égotique et piégeuse de la prière. Saint-Martin lui-même d'ailleurs, tournait le dos catégoriquement à la théurgie, même sous sa forme angélique. Ayant compris que les anges ne sont que des "créatures incomplètes", il affirmait avec humour: "Les anges, c'est nous qui aurions des choses à leur apprendre..."

 

C'est d'ailleurs une des curiosités du martinisme: le chercheur découvre assez rapidement que Louis-Claude de Saint-Martin, lui-même, serait farouchement hostile au martinisme!

 

Et effet, si Saint-Martin dans sa jeunesse fut impressionné par le charisme de Martines de Pascualy, une fois parvenu à l'âge mûr il se détourna de celui qu'il appelait, avec cette fameuse positivité des mystiques rosicruciens, "mon premier maître", expliquant finalement que si Martines de Pascualy lui avait fait prendre conscience des mondes invisibles, il en avait finalement retiré la leçon de tout ce qu'il ne fallait pas faire...

 

La mise en évidence de ces diverses contradictions conduit à poser la question: "d'où vient le martinisme"?

 

Il apparait que c'est Gérard Encausse, un occultiste plus connu sous le nom de Papus, qui a créé de toute pièce le martinisme au début du 20ème siècle.

 

Papus avait reçu une initiation, à l'image de celle que les Maîtres authentiques, une fois précisément libérés de certaines erreurs, peuvent être capable de transmettre. Cette initiation était bien issue, au départ, de Louis-Claude de Saint-Martin, mais un siècle de transmission et divers maillons faibles avaient fait perdre à cette initiation l'essentiel de sa puissance psychique et il ne se communiquait finalement plus que le vague désir d'être un jour réellement initié...

 

Papus avait également reçu d'Augustin Chaboseau une autre transmission issue de Saint-Martin. Celle-ci était sans doute en meilleur état, de l'avis des spécialistes. Mais le fait est que Papus comme Chaboseau n'en étaient pas satisfaits, au point de rechercher toute leur vie à récupérer une autre souche, russe, celle-là, de l'initiation...

 

Toujours est-il que Papus estima en avoir suffisamment: il combina son initiation de Saint-Martin avec un héritage de "rituels Elu-Coens", issus de Martines de Pascually et réécrits par Jean Baptiste Vuillermoz. Comme il était "docteur de kabbale", il ajouta quelques fuites de kabbale hébraïque dont il est pourtant notoire que les finesses de cette tradition particulière ne peuvent être intégrées que par des personnes ayant une vraie culture hébraïque et une tournure d'esprit particulière: "des hommes à partir de 40 ans"...

 

C'est ainsi que naquit le martinisme, ce que Papus, en excellent promoteur, appelait la "voie du cœur"... Un "monopole du cœur" que naturellement les rosicruciens ne manquent jamais de considérer avec suspicion!

 

Mais ce n'est pas tout... Papus, craignant d'assumer le "karma" du martinisme, voulait que celui-ci disparaisse à sa mort (1916)... Personne ne le suivit: les héritiers n'eurent pas de scrupule à perpétuer cette tradition et à alimenter l'égrégore du martinisme.

 

Une formulation martiniste met d'ailleurs bien en évidence ce processus egregorique: "celui qui transmet la lumière peut également la retirer". Pour un rosicrucien qui ne recherche que l'éveil intérieur,  le processus d'éveil ne peut être qu'irréversible et cette "lumière martiniste" n'est naturellement pas "la Lumière" au sens rosicrucien du terme.

 

Alors que vient faire le martinisme dans le rosicrucianisme?

 

Une monographie rosicrucienne de 1946 précise: "En août 1934, à Bruxelles,  [...] Chaboseau, avec l'approbation du Conseil suprême, confèra au Dr. H. Spencer Lewis, Imperator de l'Ordre Rosicrucien AMORC pour l'Amérique du Nord et du Sud, le titre de Souverain Légat de l'Ordre Martiniste pour les États-Unis d'Amérique. Le Dr Lewis avait déjà été initié dans les différents rites de l'Ordre à Bruxelles, en Belgique, et à Lausanne, en Suisse." lors du congrès de la Fudosi." 

 

C'est en 1937, soit 3 ans après, que Victor Blanchard adressa à Spencer Lewis la patente correspondante pour la diffusion du Martinisme aux USA. Comme Lewis avait lancé l'Amorc en 1915 et est mort en 1939, il se déduit rapidement que l'intérêt de Spencer Lewis pour le martinisme était marginal, vraisemblablement une curiosité polie...

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 06:59

st martin vers la droite 

La transmission de la musique et des sons a fait depuis un siècle d'énormes progrès qui permettent à nos sens de reconstituer facilement paroles et musique.

 

Un jour viendra bientôt ou une reproduction hologramme permettra de susciter chez nous une impressionnante sensation de présence tridimentionelle...

 

Mais avant qu'une chanson ou œuvre musicale ne soit reconstituée par notre cerveau, elle existe sur un autre plan et elle est seulement captée par un "auteur", un "compositeur" et interprétée par un artiste.

 

Ces respectables intermédiaires d'une transmission matérielle ne sont finalement que des amplificateurs d'une composition vibratoire de l'astral que nous amplifions à notre tour...

 

Il nous incombe donc d'être particulièrement vigilant avec les vibrations que nous amplifions car nous choisissons de vivre à ce niveau vibratoire...  

 

Louis-Claude de Saint Martin relevait ce sujet à sa façon:

  

"J'aime à voir une opinion répandue chez les Chinois : qu'il fallait que leurs musiciens eussent des mœurs pures et le goût de la sagesse pour tirer des sons réguliers et parfaits de leurs instruments de musique"...

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 09:40

saint martin fond bistrot
 

A chaque époque, il est totalement impossible d'exprimer en clair certaines pensées. En revanche à toutes les époques, il est amusant de trouver de pseudos initiés qui continuent à utiliser un vocabulaire voilé du passé en laissant entendre qu'il perpétuent la Tradition, comme si la Lumière et la Vérité éprouvaient un malin plaisir à se cacher pour rien...

 

Certes, parfois, il est indispensable de voiler sa pensée lorsqu'il n'est pas opportun de jouer au "chevalier blanc" qui risquerait beaucoup à provoquer de sombres forces dominantes.

 

C'est le cas également lorsqu'il est impossible de confier certains aspects de sa réalisation à ses interlocuteurs.

 

Au 18ème siècle, le rosicrucien Louis Claude de Saint Martin, confiait à son carnet d'étude ce fabuleux commentaire:

 

"La chose qui m'a paru la plus rare en fréquentant les hommes, c'est d'en rencontrer un qui logeât chez lui; ils logent presque tous en chambre garnie, et encore ce ne sont pas là les plus dénués et les plus à plaindre; il en est qui ne logent que sous les portes, comme les Lazaronis de Naples, ou même dans les rues ou à la belle étoile, tant ils ont peu de soin de conserver leur maison patrimoniale, et de ne se pas laisser évincer de leur propre domaine."

 

Le français de l'époque est sans doute à décortiquer et nous ignorons jusqu'à l'existence de ces "Lazaronis"...

 

Les Lazaronis étaient des prolétaires, des pauvres, qui n'avaient que leurs enfants (proles = postérité en latin) comme richesse. Ils vivaient à Naples sans domicile. Un texte de l'époque précise: "leur seul besoin était leur nourriture, une chemise et un caleçon de toile. Ils gagnaient en 2 jours avec la pêche de quoi subsister pour une semaine et consacraient le reste du temps à ne rien faire."

 

Saint Martin évoque naturellement ce que nous nommerions notre corps psychique et que notre conscience devrait habiter.

 

Or la majorité des hommes au lieu d'accueillir la "Connaissance" à laquelle ils peuvent accéder directement, entretiennent des pensées étrangères et des croyances diverses: ils vivent en "chambre garnie".

 

Mais ce n'est pas le pire...

 

Saint Martin fait référence à certaines expériences de théurgie dans lesquelles certaines personnes s'égarent et s'aliennent en acceptant comme "ange gardien" une entité extérieure qui prend insidieusement possession de leur corps psychique et qui les laisse à la rue!

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Rappel:

- Penser à utiliser le "Moteur de recherche du Bistrot" (tout en haut à droite) 

- Penser à partager les commentaires en cliquant sur "commenter" ci-dessous.

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 10:11

rituel-saint-martin-copie-1.jpg

 

 Ces hiéroglyphes résument un rituel rosicrucien que Louis Claude de Saint-Martin confie à son journal intime avec le message suivant: "Balaye les Rues la Veille des grandes fêtes."

 

saint-martin-balaye.jpg

 

De quoi s'agit-il?

Le habitués du bistrot retrouveront dans ces petites croix des éléments familiers qui figurent sur les portraits d'Andreæ et qui rappellent les petits pains de Saint Alban... Un rosicrucien reconnaîtra la croix et les 4 portants, les officiers de la shekinah qui représentent un fondamental des temples Rose+Croix.

 

 Le deuxième symbole, le losange ou le carré incliné exprime une enceinte carrée qui a vocation de temple. Parfois une indication , à l'intérieur du carré précise le temple, mais ce n'est pas le cas ici.

 

A l'évidence, pour Louis Claude de Saint-Martin, l'indication "balaye les rues la veille des grandes fêtes" est une indication suffisante...

 

Naturellement, il ne s'agit pas de prendre au premier degré cette indication et de se faire embaucher par les services de voirie... Comme le dit le Grand Maître dans "Erreurs et de la Vérité":"Je me suis permis d'user de beaucoup de réserves dans mes écrits et de m'envelopper d'un voile que les yeux les moins ordinaires ne pourront pas toujours percer,  d'autant que j'y parle quelque fois de tout aue chose que de ce dont je parais traiter."

 

Par "grandes fêtes",il s'agit naturellement de moments importants, et le "balayage des rues" consiste à préparer un lieu afin que tout s'y passe au mieux. En clair il s'agit de monter le taux vibratoire avec le processus en 3 temps.

 

Le premier temps consiste à faire monter généreusement le niveau dans le secteur concerné. Ensuite l'espace privilégié est délimité par une structure astrale, puis enfin le taux vibratoire est monté à l'intérieur après quoi la "grande fête" peut commencer... 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 10:20

Pour les personnes qui en font partie, un egregore constitue un bouclier.  En restant dessous, la personne se sent en sécurité, son corps psychique rejette les agressions extérieures, mais cette protection se paie en refoulant la lumière que l'egregore utilise pour se renforcer...

Lorsque l'on considère, par exemple, le symbole composite du "pantacle martiniste" (pantacle s'écrit bien avec un "a", ce n'est pas un pentagrammme...) constitué par deux triangles entrelacés dans un cercle, cette combinaison, qu'elle soit utilisée consciemment, mentalisée, affichée, étudiée, analysée ou utilisée inconsciemment sous différentes formes crée un contact psychique puis le renforce en cas d'utilisation répétée ou prolongée établissant alors une connexion ou un lien invisible avec "l'égrégore martiniste".

martinisle.jpg

Dans cet égrégore, l'hexagone (Etoile de David, Sceau de Salomon, etc) enfermé d'une certaine manière dans le cercle revet un sens particulier "martiniste" ou "martineziste" qui en fait de nos jours et indépendamment de Louis Claude de Saint Martin, la caractéristique du "martinisme".  

Louis Claude de Saint-Martin reçut de Martines de Pascualy une initiation qui dépassait celle que les autres disciples recevaient. Pourquoi? Simplement pour deux raisons axées sur sa sincérité.

La première était qu'au moment de l'initiation Louis Claude de Saint Martin sentait bien comme les autres disciples que Martines de Pascualy était une personne qualifiée pour lui transmettre cette initiation. Quelques années plus tard, ce n'aurait plus été le cas, car Saint-Martin ayant dépassé son maître, aurait moins été influencé par le charisme de Martines.

N'est-il pas logique, qu'accepter sciemment une initiation d'une personne que notre être profond ressent comme plus sombre que nous constitue en fait une "contre-initiation" dont il faudra se défaire un jour ou l'autre?... Au sein d'un egregore, l'initié n'est pas lié "à la Lumière", mais "à son initiateur comme celui-ci est lié à la lumière...", c'est évidemment une difficulté qu'il faut bien régler un jour!

La deuxième raison était la dimension d'absolu que vivait Saint-Martin qui ne recherchait pas un pouvoir pour lui-même, mais uniquement pour servir humblement la Lumière Divine, ce qu'il appelait son "divin simple"... Comme l'exprime le Grand Maître, l'initiation survient alors en "4 temps": "se purger, demander, recevoir et agir..." (§542,- Mon portrait historique et Philosophique)

Cet état d'esprit permet de se détacher plus facilement le moment venu des limitations d'un egregore.

Mais laissons Saint-Martin exprimer sa pensée d'une manière modeste et positive dans ce style si particulier du XVIIIème siècle:

Dans l'initiation que j’ai reçue et à laquelle j’ai du dans la suite toutes les  bénédictions dont j’ai été comblé, il m'arriva de laisser tomber le bouclier par terre; ce qui fit de la peine au maître; cela m'en fit aussi à moi, en ce que cela ne m'annonçait pas pour l'avenir beaucoup de succès. Mais j’ai compris depuis que c'était une suite de ma contexture qui voulait que pour les choses de ce monde, je fusse toujours à côté, ou au-dessous, sans que cela puisse rien faire pour mon avancement et mes espérances dans un autre ordre de choses. C'était aussi un type de mon divin simple." 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:02

poussins-martinistes.jpg

Amusants ces poussins de canards masqués!

Permettons à ces "poussins martinistes" d'illustrer ce fameux texte de Louis Claude de Saint-Martin, extrait de "mon portrait historique et philosophique", retranscrit et publié post-mortem par Robert Amadou, qui illustre bien les démarches respectives de Louis Claude de Saint-Martin et de Martinez de Pascually. 

"Lorsque dans les premiers temps de mon instruction je voyais le maître P. |Pasqually] préparer toutes les formules et tracer tous les emblèmes et tous les signes employés dans ses procédés théurgiques, je lui disais : Maître, comment, il faut tout cela pour prier le bon Dieu ! Je n'avais guère que 25 ans lorsque je lui tenais ce langage ; aujourd'hui que je suis prés d'en avoir le double, je sens combien mon observation était fondée, et combien dès mon plus bas âge, j’ai offert des indices de l'espèce de germe qui était semé en moi."

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Commentaires: Saint-Martin considère que son recul devant la magie théurgique imposée par Martinez de Pascually à ses disciples était une saine réaction, un rosicrucianisme sans concession. Saint-Martin laisse entendre qu'il a suivi Pascually mais que c'était, en dernière analyse, une démarche déviante. Il ne regrette rien, puisque ce biais lui a permi une connaissance du monde astral, mais, revenant vingt ans plus tard sur son passé, il comprend que sa voie intérieure lui avait fait sentir que quelque chose n'allait pas dans le cheminement de Pascually. Pourtant, Saint-Martin considèrera toujours que Pascually a été "son Premier Maître", par sa contribution extérieure (N'est-ce pas comme l'homme en noir de Lewis qui fait passer le pont à un enfant?). En effet, des années durant, Louis Claude de Saint-Martin a été le secrétaire général de l'organisation de Pascually (mort en 1774). Au moins, après cette date, le cheminement de Saint-Martin se focalise clairement sur son "germe", son écoute profonde, cette voie du cœur, qu'il avait négligée et qu'il suivra sans ambigüité jusqu'à sa mort en 1803... 


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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 14:56

saint-martin.jpgVoici une note manuscrite du célèbre roscrucien Louis Claude de Saint Martin (1743-1803) provenant du fond ancien de la Bibliothèque Municipale de Lyon.

"Quand le Grand Prêtre (1,8,7) entre dans le Temple, il le nettoie (netoye) et le réjouit"

Il faut peut-être commencer par décoder le "1,8,7"...

Le "7" exprime l'idée que le Grand Prêtre est un homme... Mais quand il se manifeste comme Grand Prêtre, ce n'est plus l'homme, mais le canal de l'Unité, le canal du "1" qui nous intéresse. Le Grand Prêtre est alors "7+1=8", le "8" avec le "7" au dessous et le "1" au dessus.

Pour le même passage, le spécialiste du martinisme qu'était Robert Amadou lisait ici "Quand le Grand Prêtre (1,8,7) entre dans le Temple, il le nettoie et se réjouit...

Rien empêche bien sur le Grand Prêtre de se réjouir du nettoyage du temple! Le "nettoyage" du temple exprime naturellement la consécration et la préparation indispensable au rituel, mais il semble que la "réjouissance" exprimée par Amadou ne soit pas la pensée de Saint Martin...  Avec la meilleure volonté du monde la lettre "L" pourrait être un "T" mais n'est pas un "S". 

"Réjouir le Temple..." Quelle magnifique formule, particulièrement adaptée à la mise en action de la shekinah horienne des temples rosicruciens!

Par amour de la vérité, il est important de préciser que le Grand Maître de la Rose+Croix qu'était le "Philosophe Inconnu" aurait été contrarié (et l'est vraisemblablement toujours...) de se voir lié à un "martinisme" si éloigné de sa pensée, et d'ailleurs inventé par Papus avec un rituel willermozien autour d'un autel dédié à la Force, la Sagesse et la Beauté du Grand Architecte de l'Univers...

Tout le monde semble d'accord pour dire que Papus souhaitait la dissolution du martinisme à sa mort le 25 octobre 1916. Voulait-il échapper à la responsabilité karmique de voir se perpétuer après sa mort des rituels et une transmission qui ne le satisfaisaient pas? Toujours est-il que Teder (Charles Détré) qui prit la suite de Papus dans la section française des Rites de Memphis-Misraïm, dans l’Ordo Templi Orientis et dans le Martinisme n'envisagea pas de mettre fin au "martinisme".

Après avoir été oublié à la suite des deux guerres mondiales, des formes diverses de martinisme fleurissent à nouveau de nos jours sous de nombreuses structures OM, OMT, OMS, OMOQ, OMP, OMB, OCM, OMIR, et quelques OMO, sans parler du néo-martinérisme et des initiateurs libres...

Mais restons-en à la belle pensée du Grand Maître et apprenons à "réjouir notre temple"! 

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Hymne Rosicrucien 1916

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Le Carrousel des Livres

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
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Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...