28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 10:40

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La médaille ci-dessus évoque une transmission initiatique constituée de "deux lettres et quelques points", issue de Louis-Claude de Saint Martin.

 

Les rosicruciens européens francophones qui assument une origine chrétienne sont souvent tentés par "la voie du cœur", et un cheminement "martiniste" qui leur est décrit comme un ésotérisme chrétien inspiré par Louis-Claude de Saint-Martin et son Maître Martines de Pascually.

  

Naturellement toutes les expériences sont formatrices et le martinisme n'échappe pas à cette règle.

  

Mais quelques anomalies dans ce cheminement ne peuvent que titiller le chercheur rosicrucien.

  

- Alors que la démarche rosicrucianisme vise à libèrer le chercheur de toute culpabilité, celle-ci est omniprésente dans le martinisme, marqué par "la chute d'Adam". Dans la tradition héliopolitaine, si Atoum (Adam) devient Ra, il reste cependant Atoum, et il n'y a aucune culpabilité. Dans le martinisme, la culpabilité veut que la "chute" soit compensée par une "réintégration". Cette culpabilité est étrangement ancrée dans l'initiation martiniste: -"A quelle heure infâme t'engages-tu sur le sentier de la réintégration"?

 

- Dans la démarche rosicrucienne l'accés symbolique au temple intérieur se fait par l'initiation au Premier Degré du Temple. Les degrés néophytes sont destinés à prendre conscience de notre shekinah intérieure au centre du temple, de son rôle, sa forme, sa couleur etc. Le Premier Degré du Temple conduit à une prise de conscience particulière du monde manifesté que le mental de chacun crée. Cela marginalise fortement l'idée d'un "créateur de l'univers". Or, surprise: dans le temple martiniste, ce n'est plus une shekinah qui est au centre du temple mais un autel dont les 3 luminaires, "force, sagesse et beauté" sont précisément dédiés au Grand Architecte de l'Univers.

 

- Pour le rosicrucien qui intègre la démarche alchimique et son passage symbolique de l'œuvre au noir, puis au blanc et enfin au rouge, le symbolisme martiniste révèle une nouvelle surprise: si le premier degré "associé" est "noir", c'est le deuxième degré, le degré "mystique" qui est rouge et le 3ème degré des "Supérieurs Inconnu" est blanc et incite curieusement à la théurgie...

 

La théurgie n'est pour les rosicruciens qu'une forme égotique et piégeuse de la prière. Saint-Martin lui-même d'ailleurs, tournait le dos catégoriquement à la théurgie, même sous sa forme angélique. Ayant compris que les anges ne sont que des "créatures incomplètes", il affirmait avec humour: "Les anges, c'est nous qui aurions des choses à leur apprendre..."

 

C'est d'ailleurs une des curiosités du martinisme: le chercheur découvre assez rapidement que Louis-Claude de Saint-Martin, lui-même, serait farouchement hostile au martinisme!

 

Et effet, si Saint-Martin dans sa jeunesse fut impressionné par le charisme de Martines de Pascualy, une fois parvenu à l'âge mûr il se détourna de celui qu'il appelait, avec cette fameuse positivité des mystiques rosicruciens, "mon premier maître", expliquant finalement que si Martines de Pascualy lui avait fait prendre conscience des mondes invisibles, il en avait finalement retiré la leçon de tout ce qu'il ne fallait pas faire...

 

La mise en évidence de ces diverses contradictions conduit à poser la question: "d'où vient le martinisme"?

 

Il apparait que c'est Gérard Encausse, un occultiste plus connu sous le nom de Papus, qui a créé de toute pièce le martinisme au début du 20ème siècle.

 

Papus avait reçu une initiation, à l'image de celle que les Maîtres authentiques, une fois précisément libérés de certaines erreurs, peuvent être capable de transmettre. Cette initiation était bien issue, au départ, de Louis-Claude de Saint-Martin, mais un siècle de transmission et divers maillons faibles avaient fait perdre à cette initiation l'essentiel de sa puissance psychique et il ne se communiquait finalement plus que le vague désir d'être un jour réellement initié...

 

Papus avait également reçu d'Augustin Chaboseau une autre transmission issue de Saint-Martin. Celle-ci était sans doute en meilleur état, de l'avis des spécialistes. Mais le fait est que Papus comme Chaboseau n'en étaient pas satisfaits, au point de rechercher toute leur vie à récupérer une autre souche, russe, celle-là, de l'initiation...

 

Toujours est-il que Papus estima en avoir suffisamment: il combina son initiation de Saint-Martin avec un héritage de "rituels Elu-Coens", issus de Martines de Pascually et réécrits par Jean Baptiste Vuillermoz. Comme il était "docteur de kabbale", il ajouta quelques fuites de kabbale hébraïque dont il est pourtant notoire que les finesses de cette tradition particulière ne peuvent être intégrées que par des personnes ayant une vraie culture hébraïque et une tournure d'esprit particulière: "des hommes à partir de 40 ans"...

 

C'est ainsi que naquit le martinisme, ce que Papus, en excellent promoteur, appelait la "voie du cœur"... Un "monopole du cœur" que naturellement les rosicruciens ne manquent jamais de considérer avec suspicion!

 

Mais ce n'est pas tout... Papus, craignant d'assumer le "karma" du martinisme, voulait que celui-ci disparaisse à sa mort (1916)... Personne ne le suivit: les héritiers n'eurent pas de scrupule à perpétuer cette tradition et à alimenter l'égrégore du martinisme.

 

Une formulation martiniste met d'ailleurs bien en évidence ce processus egregorique: "celui qui transmet la lumière peut également la retirer". Pour un rosicrucien qui ne recherche que l'éveil intérieur,  le processus d'éveil ne peut être qu'irréversible et cette "lumière martiniste" n'est naturellement pas "la Lumière" au sens rosicrucien du terme.

 

Alors que vient faire le martinisme dans le rosicrucianisme?

 

Une monographie rosicrucienne de 1946 précise: "En août 1934, à Bruxelles,  [...] Chaboseau, avec l'approbation du Conseil suprême, confèra au Dr. H. Spencer Lewis, Imperator de l'Ordre Rosicrucien AMORC pour l'Amérique du Nord et du Sud, le titre de Souverain Légat de l'Ordre Martiniste pour les États-Unis d'Amérique. Le Dr Lewis avait déjà été initié dans les différents rites de l'Ordre à Bruxelles, en Belgique, et à Lausanne, en Suisse." lors du congrès de la Fudosi." 

 

C'est en 1937, soit 3 ans après, que Victor Blanchard adressa à Spencer Lewis la patente correspondante pour la diffusion du Martinisme aux USA. Comme Lewis avait lancé l'Amorc en 1915 et est mort en 1939, il se déduit rapidement que l'intérêt de Spencer Lewis pour le martinisme était marginal, vraisemblablement une curiosité polie...

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commentaires

B
j apprecie votre philosophie qui se rapproche en beaucoup de points à mes idees ,mon fonctionnement mon cheminement spirituel
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R
Votre article me plait car il pose des questionnements intéressants. Personnellement, j'ai toujours considéré le martinisme comme une voie différente et additionnelle mais non complémentaire du rosicrucianisme. Je ne mélange jamais l'une avec l'autre et ce sont pour moi deux voies qui présentent chacune à leur manière une vision de notre monde. De même, la kabbale propose une autre vision, tout comme peuvent le faire d'autres traditions. C'est là le génie humain quand il veut bien laisser les pensées et les concepts pour ce qu'ils sont et se reconnaître par-delà ceux-ci comme uni dans une seule et unique fraternité humaine. Ne jamais se laisser enfermer dans un concept ou une forme traditionnelle, permet de rester un "vivant point d'interrogation" !
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L
Merci Rebecca, bienvenue au Bistrot!<br /> Oui un point d'interrogation en quête de lumière, surtout pas dans un doute éternel!<br /> Votre approche bienveillante, respectueuse et tolérante transparaît... Qui vous lit ici doit y être très sensible. Mais... le but est réellement d'avancer, pas d'être un spécialiste des voies. Que penser d'un ministre des auto-écoles qui ne saurait pas conduire?<br /> Lorsqu'on s'engage, les "voies" sont vite incompatibles, par exemple quand l'une prône la dissolution de l'égo et l'autre sa structuration? Quand l'une prône l'approche de l'être intérieur et l'autre de "jouer un rôle"? Ou quand l'une vante son égrégore et l'autre conseille de se détacher des égrégores... L'occultisme ou le mysticisme? Dur dur d'être sincère! La recherche mystique serait-elle définitivement un œcuménisme stagnant?<br /> Bien fraternellement. Bonne continuation! Francis le bistrotier. <br /> <br /> <br />
F
<br /> C'est vrai que la Rose+Croix peut changer beaucoup de choses dans la vie...<br /> <br /> <br /> Même parmi ceux qui se considèrent comme rosicruciens, la tendance à minorer la Rose+Croix, son importance, sa portée, son symbole, son action est assez générale.<br /> <br /> <br /> La Rose+Croix serait refoulée... Un peu comme le squelette en armure de Fall River! <br /> <br /> <br /> Bien fraternellement<br />
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S
<br /> A la question " Que vient faire le martinisme dans le rosicrucianisme? " s'en ajoute une autre : "qu'est venu faire le rosicrucianisme dans ma vie?"<br /> <br /> <br /> A question semblable, réponse semblable: "une mise en parenthéses"<br />
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M
<br /> Critique tres approfondie et tres agrementee... De premier chef, la documentation est etendue et merite beaucoup de respect. Cependant, personnellement, et cela reste une opinion, je pense que<br /> meme si le martinisme n'a pas toujours ete dans le sillage immediat de la Rose-Croix, meme si le vocabulaire propre a chacun est parfois different voire meme que les memes termes se referent a<br /> deux notions differentes, meme si le Martinisme ressemble a un essai entre le christianisme, l'esoterisme, le judaisme et la tradition orale transmise des parents aux enfants en toute confidence,<br /> je pense que le martinisme a quand meme a voir avec les mysteres de la R+C. <br /> <br /> <br /> La Reintegration martiniste, a mon sens, ressemble a la Perfection, ideal de tout rosicrucien qui se respecte. La chute de l'homme, Atoum ou Adam...m'a tout l'air etape d'experimentation du monde<br /> physique, pour s'elever vers la prise de conscience cosmique, ce qui n'est pas sans rappeler que selon la R+C, le monde physique sert de vehicule d'evolution a la conscience universelle qui<br /> marche vers la perfection de sa propre nature. il y a peut-etre d'autres exemples significatifs. En outre on doit admettre que du cote des symboles surtout des nombres, il y a une correspondance<br /> on ne peut plus evidente.<br /> <br /> <br /> J'ai parcouru le texte avec beaucoup de respect et je continue de presenter ma consideration a son auteur. Puisse la Lumiere Eternelle de la Sagesse Divine nous aider a communier avec la<br /> Conscience Cosmique capable de nous ouvrir aux Verites que nous recherchons tous. <br /> <br /> <br /> Avec tous mes voeux de Paix Profonde...<br />
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L
Bonjour Chabosus Papeau,<br /> Puisse le Bistrot vous partager une approche différente de la Rose+Croix!<br /> A la bonne votre! <br /> Le bistrotier
C
Souventes fois, je suis revenu sur le texte intitulé : "Le martinisme est-il rosicrucuen ?". Et souventes fois, ledit pamphlet a irrité le martiniste que je suis... A tort, puisque je n'ai pas encore trouvé les ressources nécessaires afin de bien me détacher des assauts mauvais égratignant mon réel. Bref... Le chemin est long, mais je m'emploie à le parcourir. Ceci étant dit, et après avoir ressassé chaque phrase semblant faire obstacle à ma quête de Vérité, j'ai trouvé de la réassurance en inversant le questionnement : "le rosicrucianisme est-il martiniste ?". La réponse m'a paru aussi évidente que celle suggérée par l'auteur de l'article : pas vraiment (pour être poli... dis-je, en paraphrasant). Je me suis affilié (ou j'ai "dû" m'affilier...) à l'AMORC... je dirais par la force des choses; ceci étant, je ne me sens, ni ne me conçois rosicrucien... et, à l'instar d'un Spencer Lewis, ce fut avec politesse que j'ai franchi le cap, histoire de comprendre à quel point mes ascendances chrétienne et martiniste s'avéraient éloignées des enseignements de la Rose et de la Croix. Malgré tout, je reconnais la qualité didactique (intellectuelle, matérielle...) que divulgue l'AMORC.

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Hymne Rosicrucien 1916

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Le Carrousel des Livres

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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