10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:23

bimbp-pythagore-bonheur.jpg 

Les derniers messages "Quand Pythagore exporte la Maat" et "Quand Maat passe à l'Action" mettaient en relation "l'eudaïmonia", la "Maat" et le Bonheur.

 

La formulation de Pythagore illustrée ci-dessus propose une synthèse claire...

 


5 bistrot

Mais cette synthèse claire n'est pas simpliste: "l'accord avec soi" est simplement le processus exprimé par la recherche du point dans le carré, le symbole éternel du Premier Degré des Néophytes Rosicruciens dont nous avons tant parlé...

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 09:50

temple-maat-karnak.jpg

 

Voici l'offrande de la Maat du Temple de Karnak.

 

Cette offrande est le processus que Pythagore proposait à ses étudiants avec l'eudaïmonia ("ευδαιμονία") dont nous avions parlé.

 

Dans le monde profane l'eudaïmonia est naturellement assez incomprise et se trouve décrite sous des formes variées comme un "état de bien être", un "épanouissement", "l'entretien d'un bon esprit" ou simplement comme le "bonheur" et les Buveurs occasionnels sont invités à consulter les nombreux messages du Bistrot sur la Maat...

 

Dans le cheminement que les Rosicruciens nomment le "Deuxième Degré Néophyte", il est enseigné que ce processus conduit, celui qui se libère des croyances, des égrégores et du monde astral en général, à un état basique qui est nommé "Paix Profonde".

 

En orient, cet état est nommé "Nirvana" निर्वाण, mais ce terme issu du pâli est généralement compris d'une manière erronée puisqu'on le considère comme un anéantissement alors que ce ne sont que les "mauvais daïmons" qui cessent d'être alimentés!

 

Mais il est toujours plaisant d'aller plus loin en décrivant l'effet que cet état produit sur l'environnement du mystique...

 

En fait les réaction de l'entourage sont très variées: il y a ceux qui sont sensible à une sérénité rémanente et qui se retrouvent plus sereins, plus apaisés, plus vitalisés...

 

Mais il y a aussi les autres qui ont des auras beaucoup plus chargées et que l'eudaïmonia va remuer...

 

Certains se sentent "dérangés" et fuient, tandis d'autres osent rester et vivent, sous l'action de la Force Vitale ambiante, de véritables crises d'élimination et d'épuration de leur psychisme...

 

Si nous comprenons bien ce processus, nous sommes en mesure de capter toute la subtilité d'un message ésotérique du Maître de Crotone qui nous est transmise sous la forme:

 

"Si tu ouvres sur la place publique une école de vérité, recommande à l'architecte de songer au posticum".

 

Naturellement toute la difficulté consiste à comprendre ce que Pythagore véhiculait derrière ce "posticum"...

 

Une idée superficielle consiste à penser qu'il s'agissait d'un accès spécial destiné aux initiés...

 

Erreur!

 

Evidemment, en réalité, Pythagore n'utilisait pas le mot "posticum" qui est un mot latin qui signifie "mur arrière" ou "porte arrière"...

 

Il utilisait le terme "πισω πόρτα" (piso porta), la porte arrière, un concept bien particulier de la pensée grecque...

 

Pour parler vulgairement, l'ouverture arrière dans un bâtiment permet d'aller "pisser" (on reconnait dans ce mot l'influence le grec "πισω", piso...) et plus généralement il s'agit des "chiottes" car dans le cas du corps physique, "πισω πόρτα" (piso porta) décrit l'anus et véhicule même un sous-entendu sexuel...

 

Cet aparté nous permet de mieux comprendre toute la portée du message de Pythagore: la "place publique" est le monde extérieur, le monde profane, dans lequel nous sommes l'architecte qui établit son "temple de vérité", mais qui doit préserver le libre arbitre de ceux qui ne sont pas encore prêts et donc toujours leur offrir un voie de sortie s'ils refoulent la "Maat" et leur laisser également la possibilité d'éliminer tranquillement les charges de leur aura et, plus puissamment, libérer leur corps psychique lorsqu'une "crise" se produit...

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 13:02

milou-demons-bistrot.jpg

Les initiés d'Héliopolis, par la simple recherche de pureté, de vérité, de sincérité, d'intégrité qui était simplement nommée la "Maat", purifiaient leur "ka"...

 

Cet idéal n'était pas si facilement exportable et Pythagore revenu d'Egypte dut faire face à des "daïmons"...
 

"Daïmon", du grec "δαιμονία" (daïmonia) que l'on traduit plus généralement par "esprit" mais que les spécialistes nomment différemment démons, daemons, daïmons pour exprimer certaines nuances...

 

Les grecs pensaient, par exemple, que chaque enfant naissait sous l'influence d'un "daïmon" personnel.

 

Ce concept de "daïmon" pouvait recouvrir toutes sortes d'entités (voire de divinités car la frontière n'était pas clairement établie) et ces entités pouvaient être parfois très sombres et pousser au suicide, d'autres étaient reliées aux éléments et n'évoluaient pas, enfin, certaines étaient des ancêtres qui avaient vécu sur terre.

 

Une chose était sûre: penser que son "daïmon" influence, durant toute l'incarnation, une personne, maintenait une sorte de culpabilité qui ne facilitait pas l'évolution...

 

Le chantier pythagoricien commençait par suggérer une claire différence entre le monde invisible, en général, et la "Conscience Cosmique".

 

Ainsi s'exprimait Pythagore:

 

"L'air est tout plein d'âmes, nous les appelons daïmons et héros..."

 

Le terme "héros" caractérise naturellement des personnages qui ont éveillé Horus et auxquels on peut accéder par la Coscience Cosmique...

 

Et Pythagore précisait:

 

"Ces daïmons et ces héros envoient des rêves, des signes et parfois les maladies aux hommes, et non seulement aux hommes, mais aussi aux ovins et aux autres animaux domestiques...

 

"D'eux, nous viennent toutes les sortes de divinations...

 

"Envers les daïmons, nous dirigeons des rites protecteurs et nous nous purifions pour nous rapprocher des héros".

 

Le but de Pythagore était d'amener ses étudiants à remplacer leur "daïmonia" par "l'eudaïmonia"...

 

"ευδαιμονία" était un nouveau terme composé de "ευ", bon et de "δαιμονία" (le "daïmon"...)

 

Et chaque chercheur devait donc interpréter à sa façon le concept de "l'eudaïmonia"...

 

- Qui s'y colle? 

 

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 09:26

tetraktys-heliopolitaine-bistrot-copie-1.jpg
 

Donc Pythagore à Crotone se trouvait devant le difficile challenge de susciter un authentique éveil intérieur chez ses contemporains du monde grec.

 

Naturellement, il était hors de question d'imposer dogmatiquement sa Connaissance de l'Ennéade Héliopolitaine présidant à la naissance d'Horus.

 

Alors il présenta donc la chose de la manière la plus épurée possible sous la forme de la Divine Tetraktys.

 

tetraktys 

 

Elle se transmettait avec une clef dont les successeurs idolâtres firent une prière...

  

"Bénis-nous, Nombre divin qui génère les Dieux et les Hommes!

 

"Ô sainte, sainte Tetractys, toi en qui coule éternellement la racine et la source de la création.

 

"Nombre divin qui débute par la profonde unité pure, et parvient au Quatre sacré, mère générante de tout.

 

"Du Premier né qui ne dévie jamais  et ne s'épuise jamais, tu relies tout au Dix sacré qui contient la clef de toutes choses."

 

(Adaptation inédite du Bistrot de la Rose+Croix)

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 11:06

meduse.jpg

 

Nos Habitués n'ont pas manqué de reconnaître au sommet des voûtes du temple pythagoricien, évoqué hier, la représentation d'une tête de méduse...

 

Si les modernes ont fait de la méduse la représentation d'une femme fatale, il n'en était pas de même des disciple de Pythagore.

 

Le plus simple est de ramener dans un premier temps le symbole de la méduse à l'animal qui a la réputation de piquer et d'être particulièrement vivace, voire immortel...

 

C'est la piqûre de méduse qui incite à représenter les cheveux de méduse comme des serpents.

 

Et nous allons retrouver dans les traditions des pécheurs grecs les plus archaïques des représentations de méduses associées pour l'homme à un danger, à la peur et, par suite, à la puissance que peut provoquer cette peur...

 

Naturellement, s'inscrivant dans le processus traditionnel des Rosicruciens, Pythagore se devait d'adapter son enseignement profane et initiatique à la culture locale...

 

Voici d'abord une première clef, donnée par le maître, d'utilisation du symbole de la méduse pour les hommes d'états:   

 

"Homme d'état! Ce n'est pas assez que tes lois soient sages comme Minerve; donne leur pour bouclier la tête de méduse afin que le peuple le plus remuant demeure, à sa seule vue, pétrifié comme le support où elle est gravée."

 

La représentation de la méduse au sommet des voûtes devait rappeler cette règle et effrayer ceux qui n'avaient pas leur place dans la demeure...

 

Cette clef symbolique était parfois exprimée en affirmant que "le sang pris sur son côté droit pouvait ramener un mort à la vie tandis que celui pris sur son côté gauche était un poison fatal et instantané"...

 

Cela suggérait un bon et un mauvais usage du symbole selon la voie dans laquelle on était engagé...

 

L'initié était invité à "trancher la tête de la méduse" c'est à dire "apprivoiser cette peur" et en faire une force en la "plaçant sur son bouclier"...

 

Un enseignement ésotérique ajoutait que chacun des serpents, traditionnellement au nombre de 7 sur la tête de la méduse, sifflait d'une manière différente...

 

C'est une allusion au nombre des notes de la gamme et à une certaine utilisation...

 

Ces sons étaient considérés comme disharmonieux pour les rustres qui jouaient comme les phrygiens mais devenaient plus harmonieux lorsque les grecs les jouaient d'une manière un peu plus grave sur le mode égyptien...

 

Cela rappelle aux Buveurs et aux Buveuses du Bistrot certains messages sur la gamme rosicrucienne...

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 10:01

 

Voici une curieuse découverte faite à Rome, à proximité de la Porte Maggiore en 1917.

 

La Porte Maggiore est située à proximité de la Gare Termini et une voie de chemin de fer en construction s'était effondrée, révélant l'existence d'un temple souterrain construit il y a environ 2000 ans par des néo-pythagoriciens...

 

Un magnifique cadeau pour les chercheurs qui ne manqueront pas de méditer devant les fresques...

 

Diverses controverses existent autour de ce temple, mais nous pouvons constater que sa construction nécessitait de gros moyens et montrait que certains héritiers de Pythagore constituaient une certaine puissance politique...

 

plan-basilique-pythagoricienne-rome-bistrot.jpg 

 

Le plan ci-dessus montre que le temple souterrain n'était accessible qu'après la traversée d'un long souterrain en pente qui tournait à angle droit pour déboucher sur une petite pièce, chambre du seuil ou pronaos qui donnait accès au temple, lequel était orienté vers l'est.

 

Comme le public n'est pas autorisé à visiter le temple, cela rend particulièrement intéressante la vidéo...

 

---

(suite: le Temple Pythagoricien livre ses premiers secrets: comment apprivoiser la méduse...)

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 09:14

ours.png 

La Daunia est l'ancien nom d'une région, alors forestière, de l'Italie, située sur la côte adriatique, là où sur nos cartes la botte italienne semble porter un éperon...

 

La légende raconte qu'un ours agressif s'en prenait à la population et Pythagore était intervenu...

 

Il avait déclaré que l'ours était "la main de Rhéa" et il l'avait nourri de galettes et de glands après quoi l'ours s'était éloigné et avait cessé d'importuner la population.

 

Un enseignement s'était perpétué:

 

"La philosophie pythagoricienne est une passion pour la vérité qui permet de soumettre l'ours de la Daunia."

 

C'est naturellement un plaisir pour les habitués du bistrot de recadrer tout celà!

 

Il y a tout d'abord la "main de Rhéa":

 

Rhéa était une représentation grecque de la déesse mère, c'est à dire la force terrestre primitive, la nature sauvage pour laquelle il convient d'être prudent, respectueux et indulgent...

 

Il était important, avant de s'occuper de l'ours, de calmer la population et de purifier l'ambiance de toute haine qui ne pouvait avoir pour effet que d'affoler et d'exciter l'animal.

 

L'ours avait du subir un traumatisme, comme un sevrage précoce lié à la perte de sa mère, ce qui naturellement était attribué à l'espère humaine et se traduisait par cette agressivité envers la population...

 

En le nourissant avec des galettes, toutes imprégnées de la désagréable odeur des hommes, l'ours vivait une psychothérapie destinée à lui faire reconsidérer l'idée que l'homme était forcément son adversaire...

 

Mais il fallait aussi que l'ours ressente que les glands constituaient sa nourriture naturelle et appréciée, non imprégnée de l'odeur des hommes, ce qui devait le ramener dans la forêt pour en trouver...

 

Enfin le magnétisme du Grand-Maître, rayonnant de pureté, de sérénité, de vitalité et de confiance permettait d'assurer la réussite de l'opération.

 

Quant à la "philosophie", il ne s'agissait pas comme de nos jours d'une spéculation mentale mais au contraire du désir profond d'épuration intérieure, celle que les égyptiens nommaient la "Maat", la "nourriture des dieux".

 

Et comme les Buveurs le savent bien, la force cosmique de la vérité s'exprime dès lors que le mensonge cesse son esclavage.

 

C'est une question de temps: "Magna est veritas et provalebit."

 

(La grandeur est vérité et prévaut.)

 

Et un jour, cette sincérité, cette prise de conscience pousse l'initiable à identifier une Initiation Secrète, insoupçonnée de la multitude, qu'un Maître est susceptible de lui transmettre.
 

C'est ainsi que les initiés en puissance arrivaient un beau jour à Crotone...

 

Mais cette histoire d'ours est un enseignement à tiroirs...

 

En effet, l'ours, symbole d'une espèce sauvage, ne correspond-il pas à l'homme primitif qui n'a pas eu encore l'opportunité de s'éveiller à la quête intérieure?

 

Et l'initié n'a pas à interférer sur son évolution, sauf si son comportement devient inapproprié et perturbant en génèrant de l'animosité, alors il le reconduira subtilement et discrètement dans sa forêt, son milieu naturel, où il s'épanouira...

 

C'est ainsi que parmi ceux qui arrivaient à Crotone, certains étaient réellement initiés tandis que d'autres étaient sagement et symboliquement ramenés dans leur forêt...

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 09:38

ricin-kaka-gly-bistrot.png

 

Nous avons vu que le nom de Crotone signifie "ricin" et notre première approche du ricin était évidemment superficielle:

 

"une plante, réputée magique, qui, à faible dose, donne de la force et fait pousser les cheveux, mais qui, à plus haute dose, devient un poison..."

 

Le Bistrot invite aujourd'hui à approfondir ce sujet intéressant...
 

Curieusement, les égyptiens appelaient le ricin "kaka" et l'utilisaient son huile comme combustible dans les lampes à huile.

 

Le ricin permet donc d'entretenir le feu, c'est symbolique...

 

Nous retrouvons évidemment dans la graphie "kaka" le symbole "ka" des deux mains levées qui exprime la force et le corps psychique (et qui est devenu le "ki" des japonais).

 

L'oiseau qui suit (le vautour percnoptère) précise le son "A", tandis que la plante buissoneuse est utilisée comme déterminatif.

 

Notre civilisation a tendance à délaisser le ricin (cultivé surtout de nos jours en Inde et en Chine) et dont on ne parle finalement que lorsque qu'il est utilisé pour un empoisonnement comme ce fut le cas avec le fameux "parapluie bulgare" qui servit à inoculer discrètement un poison à un écrivain dissident...

 

Si l'on maîtrise les doses, le ricin possède des propriétés purgatives puissantes dont les modernes déconseillent naturellement l'usage.

 

graines-de-ricin.jpgLes graines de ricin se présentent sous la forme de jolies graines marbrées dont nous pourrions éventuellement faire de l'huile pour alimenter les moteurs diesels...
 

Curieusement, en anglais l'huile de ricin porte le nom de "castor oil" que les ignorants traduisent évidemment en français par "huile de castor"...

 

Donc avant d'atteindre la dose létale, le ricin est un soporifique qui pourrait permettre certaines expériences psychiques (le fameux usage magique) mais que les modernes évitent...
 

Enfin l'action de l'huile de ricin en traitement externe est réputée soulager l'artrite, et réduire les enflures.

 

L'huile de ricin est en outre un démaquillant naturel et l'histoire raconte que Cléopatre s'en mettait une goutte dans les yeux afin d'en faire briller le blanc...

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 08:53

croix-pythagoricienne.png 

La représentation ci-dessus constitue un test pour les Chercheurs de Lumière...

 

Les Maîtres font toujours de gros efforts pour que leurs initiés apprennent à différencier la "Grande Lumière" de la lumière vulgaire.

 

Ainsi, Akhenaton enseignait aux égyptiens une manière de distinguer l'essence de l'apparence en donnant de l'importance à "Aton", le disque, pour évoquer la divinité cachée derrière l'apparence de la lumière du disque solaire.   

 

Dans un précédent message nous avons découvert que les initiés pythagoriciens passaient par 4 étapes.

 

Il y avait tout d'abord "Samos", le monde profane duquel il convient de s'éloigner pour aller chercher cette Connaissance.

 

Le chercheur "partait donc en Egypte" à la recherche de la Ville de la Lumière (Heliopolis en grec) mais était-ce bien à Héliopolis (Iounou en égyptien) que parvenaient les chercheurs?

 

En effet, à ce niveau de recherche, la Grande Lumière semble bien abstraite, ses Maîtres semblent hors de portée et les chercheurs, qui ne savent pas encore les écouter, s'efforcent davantage de repérer les initiés, à peine plus avancés qu'eux, mais différents des profanes qu'ils ne sont plus...

 

Ils sont donc en quête d'un signe de pureté d'une Fraternité de Chercheurs de Lumière démarquée du monde profane.

 

Et le signe de cette séparation a précisément donné en Egypte son nom à la ville de Memphis...

 

men-nefer-gly-bistrot.jpg

 

C'est ainsi que s'écrit Memphis en égyptien.

 

Nous lisons "MEN" le rempart, notre fameux mur... Le son "N" est souligné par l'ondulation. Il y a ensuite "NFR" qui est à la fois un instrument de musique et la représentation du cœur et de la trachée artère et le son final est souligné par la petite vipère cornue "F" et la bouche "R".  Suivent enfin les 2 déterminatifs typiques de la ville de Memphis, et qui ne se prononcent pas: la pyramide sur un socle ("MER") et les symbole "NIOUT" de la croisée des chemins qui caractérise un lieu.

L'ensemble se lit donc "MEN-NEFER", c'est le fameux "mur blanc" qui sépare les initiés des profanes...

 

Il est donc logique que, de même que le mot de passe du premier degré portait le nom de "Samos" où commença le périple du Maître, celui du deuxième degré soit "Memphis"...

 

Nous nous souvenons que Pythagore fut ensuite emmené en captivité à Babylone.

 

Babylone-gly-bistrot.jpg

 

Nous lisons "BeBeR" et nous apprécions le déterminatif sethien (les dunes du désert, caractéristiques des obstacles du monde profane) de cette ville étrangère...

 

Et donc apparaît le mot de passe de celui qui reste silencieux dans le monde profane et ne révèle son "phallus d'or" qu'à ceux qui sont susceptibles d'être initiés.  
 

Et enfin le Maître se doit d'illuminer le monde extérieur en plaçant sa lumière en haut d'une tour...
 

Mais il doit d'abord devenir un "οἰκιστής" (oïkistes), c'est à dire celui qui établit sa cité.

 

Ceci n'est pas à prendre au premier degré...

 

En effet, l'installation de Pythagore à Crotone reprend le symbolisme de la contruction de Crotone à un autre niveau...

 

Une légende grecque raconte que Crotone a été fondée par un nommé Myscellos après que la Pythie de Delphes lui ait révélé:

 

- "Myscellos au dos court, Horapollon (Horus-Apollon) t'accordera une descendance: va habiter le ricin au sein des beaux labours où tu seras le chef."

 

Et Myscellos au dos court (un profane sans envergure...) s'interrogeait sur ce "κρότων" (crotone), le ricin en grec, une plante, réputée magique, qui à faible dose donne de la force et fait pousser les cheveux, mais qui, à plus haute dose, devient un poison...

 

Mais Myscellos voulait s'installer à Sybaris...
 

On se souvient que Pythagore voulait faire de même mais pas pour les mêmes raisons...
 

Myscellos appréciait la belle région de Sybaris, mais c'est une région tentatrice où l'on vit les plaisirs de la luxure et les "sybarites", les habitants, deviennent amolis et corrompus.

 

La Pythie insista...

 

- "Myscellos au dos court, accepte le présent que le dieu t'accorde..." 
 

Et la Pythie lui décrivit plus précisément l'endroit où Myscellos établit Crotone.

 

Mais lorsque Pythagore, revenu de sa captivité Babylonienne, voulait s'établir à Sybaris, c'était avec l'idée d'être le plus actif possible dans un monde où l'on a précisément le plus besoin de Lumière...

 

Mais les sybarites ne sont pas prêts à accueillir la Lumière et c'est la raison pour laquelles les Maîtres doivent surmonter "l'Épreuve de Sybaris" pour ne s'adresser qu'aux authentiques Chercheurs... 

 

Et Pythagore s'installa donc à Crotone à proximité du temple d'Apollon, qui attirait précisément les Chercheurs de Lumière, afin de ne pas avoir à mettre en place un cercle extérieur de préselection.  

 

C'est ainsi que "Crotone" devint le mot de passe de ceux qui ont surmonté l'Épreuve de Sybaris...

 

Nous en venons donc au symbole tout en haut qu'apprécient les pythagoriciens qui connaissent les 4 degrés...

 

Naturellement nous constatons que les 4 points laissent apparaître une croix, de même que les Rosicruciens savent que la Croix elle-même recouvre une Rose invisible...

 

Et il va de soi que les Buveurs du Bistrot qui ont maîtrisé toutes les épreuves évoquées ici obtiennent légitimement le droit d'ajouter aux lettres de leur nom les 4 points groupés (::) qui caractérisent les "Pythagoriciens::"...

 

Et cela se fait discrètement, sans faire de "κρότος" (crotos)...

 

Et oui, c'est le nom, issu de Crotone, que prend en grec le bruit de batterie que font certains groupes inspirés des "Pythagoriciens::" pour ouvrir et fermer leurs travaux!

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 07:34

saint-roch-2-bistrot.jpgLe dessin ci-dessus représente Saint Roch qui dans la tradition chrétienne médiévale est le patron des pèlerins.

 

C'est ce que nous rappellent les 2 coquilles Saint Jacques, du nom du saint auquel Saint Roch s'est souvent substitué.

 

Il est également le patron des caristes et plus généralement des travailleurs de la pierre, et son nom est relié au roc...

 

C'est ainsi qu'il est invoqué pour guérir la silicose (maladie de la pierre) ainsi que pour les maladies des animaux et celles de la vigne.

 

Il porte donc le bâton du pèlerin et est souvent accompagné d'un "roquet" (le chien de Saint Roch) car la tradition chrétienne veut que le saint blessé à la cuisse ou au genou était alimenté par un chien qui allait chaparder de la nourriture à son intention.

 

Le saint montre sa blessure au genou, mais il y a aussi un sens ésotérique car "monter son genou" est le signe de l'initié qui révèle son état...

 

Le mot genou est lié à gène (le gène, la gène...) et à génération.

 

Cela cache quelque chose de sexuel et pour les chercheurs de Lumière c'est le début d'une quête qui passe par Pythagore...

 

Jamblique au 3e siècle après JC nous raconte dans sa "Vie de Pythagore" (lequel vivait au 6e siècle avant JC...) l'anecdote suivante:

 

"Un jour un étrange pèlerin aux cheveux roux arriva à Crotone, c'était un scythe qui se nommait Abaris.

 

Il portait la lourde flèche d'Apollon Hyperboréen et quémandait de porte en porte une offrande pour son temple

 

Il avait déjà recueilli beaucoup d'or.

 

Lorsqu'il pénétra dans la demeure de Pythagore il poussa un cri de surprise et se prosterna en disant:

 

-"Mais c'est toi le Dieu que je sers." 

 

Et il déposa aux pieds du Maître le sac d'or et la flèche qu'il portait.

 

Pythagore le releva et lui répondit:

 

-"Pour te prouver ma qualité je te montrerai mon genou..."

 

Il souleva son manteau et Alaric vit que le genou du Maître était doré comme la lumière du soleil.

 

Alaric considéra désormais Pythagore comme Apollon descendu du ciel..."

 

Si la jonction avec Saint Roch nous semble déjà assez évidente, il convient en revanche de décoder, de corriger et de compléter la version de Jamblique.

 

Tout d'abord Alaric est "roux", et les habitués du Bistrot reconnaissent à ce détail, un homme de Seth, donc "extérieur au Temple".

 

Il se dit "hyperboréen", mais ce n'est pas une nationalité, c'est simplement quelqu'un du nord c'est à dire qu'il est préoccupé par sa quête et candidat à l'Initiation.

 

Nous songeons, au passage, à la formulation de Cagliostro qui vient au devant du monde profane:

 

- "Je viens vers le Nord vers la brume et le froid"...

 

Dans les temples rosicruciens, le nord est l'endroit où se placent symboliquement les néophytes qui doivent observer, travailler et garder le silence.

 

La flèche que porte Alaric indique qu'il cherche la Lumière d'Apollon, le dieu grec de la lumière, lequel est bien sûr une forme de Râ, mais l'idéal est encore "lourd" c'est à dire chargé d'illusions et de croyances à larguer.

 

Naturellement, la narration de Jamblique transmet une approche extérieure et donc exotérique qui nous montre que ce que transmettait Pythagore était destiné à orienter ou réorienter le "chamanisme hyperboréen"...

 

Quand on sait que dans la pensée grecque, la cuisse est la manière soft d'exprimer les organes génitaux et plus particulièrement le phallus, nous nous doutons que ce que l'on attribue au "genou" concernait la "cuisse" et le phallus.

 

Par exemple Dionysos (deux fois né) est d'abord né d'une mère mortelle avant d'être récupéré par Jupiter qui acheva la gestation dans sa cuisse...

 

Écartons un instant le conditionnement judéo-chrétien, qui a transformé les "parties nobles" en "parties honteuses", et souvenons nous que dans l'antiquité les témoins prêtaient serment en plaçant leur main sur leurs testicules (de "testis" signifiant à la fois témoin et testicules).

 

Cela signifierait-il que Pythagore en soulevant son manteau aurait exhibé à Alaric son phallus en or?

 

D'une certaine manière, oui!

 

Naturellement, il convient, d'une part, de comprendre définitivement que Pythagore ne pratiquait pas une forme dépravée de sexualité avec ses disciples et, d'autre part, de virer de son environnement ceux qui sont toujours prêts à profiter de l'occasion pour détourner les autres de leur quête de la Lumière en ne ratant jamais cette occasion de leur projeter leurs obsessionnelles problématiques sexuelles alors qu'il s'agit, tout au contraire, pour le mystique, de développer sa vitalité psychique...

 

Le message symbolique a une autre portée: lorsque le Chercheur de Lumière sait se faire reconnaître du Maître incarné de la Fraternité qui l'attend patiemment, celui-ci lui révèle alors son "phallus d'or"...

 

Il s'agit pour le Maître identifié de montrer sa capacité à transmettre une initiation... 

 

Celle-ci pourra susciter une nouvelle naissance, une nouvelle génération...

 

Le disciple qui a trouvé le Maître doit alors lui témoigner qu'il a passé l'épreuve consistant à larguer les fausses richesses.

 

Ainsi, il sera digne de recevoir l'Initiation qui lui mettra concrètement entre les mains un "nouvel outil", lequel lui permettra de poursuivre et d'accélérer l'épuration de son corps psychique.

 

Et à son tour, son aura deviendra lumineuse et légèrement dorée...  

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 11:07

y-pythagoricien-dans-le-rite-lewissien.jpg

 

En grec moderne le mot τελετε (télétè) est une cérémonie.

 

Il existe également le mot τελετουργία (télétouria) qui est un rituel.

 

Dans les transmissions pythagoriciennes ces rituels, où ces cérémonies, ont un objectif, une fin (τελοσ), télos, qui est de révéler au disciple une clef majeure de son développement...

 

Cette clef est "secrète" en ce sens que sans la sincérité dans l'implication de la recherche, sans la démarche indispensable d'un travail intérieur, le disciple n'aura de la révélation qui lui est faite qu'une vague idée intellectuelle qu'il gèrera comme un mythe intéressant mais qu'il oubliera tranquillement vu que sa conscience n'est pas impliquée dans le processus d'éveil.

 

En clair, le "profane" ne voit rien!

 

Dans les cercles d'enseignements "télétè" était chuchoté par le maître à l'oreille du disciple, histoire de lui faire comprendre que ce n'est que par la méditation et l'accés à la "Conscience Cosmique" que la révélation authentique pouvait être obtenue.

 

"Télétè" est donc la fin (télos), le "point final": il n'est pas possible d'en dire plus, quand bien même certains seraient tentés de développer tout un thélème (une utopie) derrière le helmet (le haume, le masque en anglais)!

 

La représentation ci-dessus est un exemple à partir de ce que nous pourrions appeler le rite lewissien.

 

Le chercheur, devenu Rosicrucien en vivant les "3 degrés Néophytes" reconnait évidemment les 3 cercles extérieurs, et parvient donc au Temple intérieur.

 

Il reconnait à l'intérieur des cercles, un carré extérieur, qu'il a rendu opératif en lui, et dont il a identifié les 4 points.

 

Sa pratique répétée l'a familiarisé ensuite avec les 4 points du mystérieux carré intérieur.

 

Ce mérite lui a permi d'être initié aux Mystères du triangle intérieur.

 

Le "Y", l'Ypsilon pythagoricien (on prononce "upsilon", le "U" grec a l'importante forme d'un "Y") qui ressort en bleu allait devenir pour lui le symbole du Noùs et un signe de reconnaissance à 2 niveaux:

 

- Le simple dessin du "Y" pour se faire reconnaître de ceux qui ont reçu la même initiation que lui

 

- et l'application de la Loi Cachée par le "Y" dans sa vie de tous les jours, ce qui lui permet d'être reconnu de ses pairs et des êtres plus avancés.

 

Tout cela peut sembler hermétique, mais il est difficile de faire plus clair!

 

y-pythagoricien-planche-bistrot.jpg 

Cette planche présente la chose d'une manière un peu différente.

 

Pythagore est représenté à gauche montrant le fonctionnement de l'upsilon à une dualité de candidats qui se concertent au lieu de chercher en eux...

 

L'axe central porte l'inscription "Litera Pythagorae" suggérant une différence entre la lettre et l'esprit.

 

La rivière de gauche affiche "discrimine re-".

 

Cela suggère une épreuve de discrimination pour appréhender le courant de droite qui complète par "cta bicorni".

 

"Cta" complète "re" et donne "recta" la droite tandis que "bicorni" signifie qui a 2 cornes (ou 2 bras, 2 pointes, 2 directions, etc).

 

Il s'agit une fois de plus de différencier "l'Amour" et la "Vie" ce que ne peuvent faire que ceux qui ont reçu une véritable Initiation de la Lumière et sont donc capables de canaliser au quotidien et en conscience la Source unique de ces deux énergies...

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 08:34

pythagore-contemple-futur.jpg 

 

Voici le 16e des "vers dorés" de Pythagore.

 

La culture rosicrucienne contemporaine diffuse l'idée qu'il convient de vivre l'instant présent mais que la divination de l'avenir est une anomalie.

 

Pythagore précise cette position en exprimant une nuance importante: sa contemplation de l'avenir n'est pas une divination!

 

Il s'agit d'une amplification de la conscience que l'initié porte dans le présent.

 

Et cette plus grande conscience permet de ressentir la Loi Cosmique en action et donc l'avenir inéluctable qui se profile.

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Les Trésors De La Cave...

3 Salons où l'on cause...

 

 

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

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Le Carrousel des Livres

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
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Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...