Voici un personnage intéressant: le baron Karl von Reichenbach (1788-1869).
Ce fut un chercheur réputé, on lui doit en 1830 la découverte d'une substance cachée dans le bois: la créosote, le goudron qui se dépose sur les conduits des cheminées.
Ce goudron de bois concentré permet de protéger différentes choses par un vernis protecteur et Reichenbach lui donne le nom de "créosote" du grec "κρεασ" (kreas), la viande et "σώζειν" (sozein), sauver.
De la même manière, en carbonisant du hêtre rouge, il découvre une substance blanche, inodore, insipide, douce et malléable au toucher, qui ne colle pas et n'est pas un liant contrairement à la cire ou à la résine.
Cette substance (que nous dirions de nos jours "saturée") parce qu'elle a peu d'affinité ("parum affinis", en latin) avec d'autres produits et Reichenbach la nomme "paraffine".
Nous devinons clairement en Reichenbach, un chercheur soucieux de découvrir l'intérieur des choses.
Et Reichenbach s'intéresse à "l'od" un nom qu'il choisit évidemment en relation avec la divinité Odin.
L'od, ou "force odique" est un concept qui exprime "une force qui pénètre toutes choses à travers tout l'univers, qui ne peut être interrompue, pénètre rapidement chaque chose et court à travers tout."
Mais autant les découvertes chimiques de Reichenbach recueillaient l'enthousiasme des scientifiques de son temps (mis à part toutefois un conflit avec les pharmaciens qui liaient la paraffine avec la poix-résine ou parasine qui permettaient de vendre une fausse cire chargée de résine...), autant le sujet de "l'od" lui crée des conflits avec le milieu des scientifiques matérialistes de l'époque.
En effet, pour vérifier les nombreuses expériences mettant en évidence "l'od", que les rosicruciens nommeraient le Noùs, ou, selon le cas, l'esprit ou la Force Vitale, il convient d'avoir une certaine sensiblilité ou une certaine réceptivité...
En scientifique pragmatique, Reichenbach constate que le fait que les scientifiques courants n'ont pas cette ouverture d'esprit pour avancer dans ce domaine et l'énonce froidement lorsqu'il publie ses travaux...
Et naturellement, il devient un exclu de la communauté scientifique de son temps...
Pour les Habitués du Bistrot qui ne manquent pas de s'interroger sur les raisons de cet intérêt soudain pour ce baron Reichenbach, l'expication se trouve dans ce petit passage d'une vieille monographie des années 60 dans laquelle Lewis, dans un clin d'œil aux chercheurs, attire leur attention en utilisant le terme inédit de "vibrations odiques".
Mais une piste intéressante s'ouvre pour les Buveurs qui ont avancé dans leur maîtrise de la canalisation énergétique de la Force Vitale avec l'expérimentation et la vérification des nombreuses expériences pratiquées par Reichenbach.