Il est important de comprendre que les exercices rosicruciens constituent un tout.
Depuis quelques dizaines d'années certains exercices rosicruciens en circulation se trouvent utilisés pour éveiller des facultés, mais privés du complément ou de l'encadrement que constituent les autres exercices, ils aboutissent à des résultats inappropriés.
Il en est ainsi du travail sur la glande pinéale, une petite glande que l'on visualise comme un petit pois au centre de la tête et que l'on cherche à stimuler afin de développer tout une gamme de facultés liées à l'intuition, la connexion psychique, l'inspiration etc.
Dans la vie quotidienne, les sollicitations du monde matériel ne font pas fonctionner cette glande qui aurait tendance à s'encroûter...
L'exercice consiste donc à se concentrer sur la glande pinéale, afin que le sang chargé de force vitale la désencroûte...
Mais ce travail sur la glande pinéale est évidemment un travail d'appoint qui ne change pas notre aspiration...
Celui qui se contente de travailler sur sa pinéale se croit déjà parfaitement sincère et ne cherche naturellement pas à changer sa "connexion"!
Son idéal est de rester comme il est, avec simplement une faculté supplémentaire.
Cela devient un travail d'apprenti sorcier et une fausse piste qui va renforcer la dépendance de l'étudiant à sa connexion du moment...
Il s'étonnera pourtant d'un manque de succés...
C'est normal: cet exercice, pratiqué dans un contexte de sanctum rosicrucien avec la préparation habituelle, profite de la technique respiratoire, de la montée du taux vibratoire, d'une intention mieux dirigée et d'une force vitale plus puissante...
A l'inverse, si l'exercice réussissait comme résultat d'un plus important travail profane mais sans la préparation rosicrucienne, nous assisterions à une plus grande connexion à la dépendance du moment: force pensée, entité ou égrégore...
Cette force pensée, cette entité ou cet egregore inciterait même à développer la glande pinéale pour renforcer sa domination... comme chez un drogué qui se sent poussé à s'autodétruire pour qu'une force pensée, une entité ou un egregore prenne davantage le contrôle d'un organisme défaillant...
La représentation ci dessus extraite du "Temple de l'Homme" de Schwaller de Lubicz, synthétise des éléments déchiffrés dans le papyrus Schmidt. La glande pinéale est en rouge.