Le personnage du "sermonneur" (voir le dernier message "A la Cour du Roi de Cœur") sonne assez bien pour Arnaud à la cour de Charlemagne...
Nous nous souvenons qu'Arnaud à Thèbes avait demandé "pour Charlemagne, si seulement celui-ci se révélait à la hauteur de la tâche".
Ayant obtenu ce qu'il souhaitait, Arnaud, de retour, n'avait naturellement de cesse que d'obtenir de Charlemagne qu'il se montre à la hauteur...
Il es facile de se représenter l'empereur qui ne pense qu'à unifier son empire.
Nous sommes en 803. L'empereur publie son Capitulare legibus additum, une loi commune s'appliquant sur l'ensemble du territoire. Il déclenche ensuite une guerre contre les "avars" (des pillards hongrois...) et en partageant son armée en 2 pour remonter en même temps sur les 2 rives du Danube, il part les soumettre. Parallèlement, il stabilise sa légitimité chrétienne avec le patriarche de Jérusalem.
A l'évidence si Charlemagne est intéressé par ce que lui ramène Arnaud, en revanche il ne se sent pas concerné par un changement qui lui est demandé, et comme il n'en voit pas le côté pratique, la relation avec le "sermonneur" qui remue des contrariétés en lui, finit par lui peser...
D'ailleurs remuer des contrariétés cela suscite douleur et colère... "la ire" pour utiliser un terme ancien devenu désuet...
Quand on relie Charlemagne au Roi de cœur, "la ire" fait naturellement songer au Valet de Cœur qui porte le nom mystérieux de "Lahire" que les historiens rattachent, sans conviction, à un Etienne de Vignolles qui vivait au 15e siècle.
Lahire serait une piste à creuser ? Arnaud devrait nous donner rapidement la clef...
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