Étonnant ce mot de "corroz" qui a disparu dans la langue française contemporaine.
Mais nous le retrouvons de nos jours dans le mot "courroux" ce qui permet assez facilement de le relier à la contrariété de Charlemagne devant ce que lui demandait Arnaud.
En effet, la réaction est vive si l'on demande à quelqu'un de ne plus alimenter son ego... La personne se sent humiliée et son ego se rebelle.
Evidemment Arnaud présentait les choses avec tact et le "corroz" était de courte durée.
La phrase suivante est d'ailleurs attribuée à Charlemagne qui n'éprouvait en réalité aucune rancune contre Arnaud et parlait ainsi de son "corroz": "Corroz ne ire longuement" (courroux n'est pas une longue colère).
Un Habitué du bistrot remarquait qu'il y a dans le mot "corroz" une idée de corrosion, ce qu'un acide pourrait provoquer et il n'y a pas beaucoup d'effort à faire pour que les Buveurs parviennent au VITRIOL.
L'approche profane du vitriol est naturellement l'acide sulfurique, mais l'alchimie rosicrucienne laisse découvrir "la rosée du vitriol", c'est le nom donné à une canalisation puissante de Force Vitale qui vient "corocier" les auras chargées de miasmes divers...
Le mot "corroz" est donc un mot gallo-romain, un latin le verrait comme une concaténation de mots comme "curtis-rufus" exprimant un petit domaine (une cure) sur la terre rouge (en terre sethienne!) ce qui fait songer au territoire que Charlemagne donne à Arnaud pour qu'il établisse la première loge rosicrucienne.
Spencer Lewis précisait: "The original Lodge was founded in a temporrary monastery on the outskirts of Tolosa -the ancient city- which is now in ruins some little distance from the present city of Toulouse."
(La loge originelle a été fondée dans un monastère temporaire dans la périphérie de l'ancienne ville de Tolosa, qui est maintenant en ruines à une petite distance de la ville actuelle de Toulouse.)
Mais les rosicruciens ne manquent pas d'entendre dans "corroz" un mot qui exprime la croix, voire la Rose+Croix...
Mais ce n'est pas tout.
Le terme de "corroz" (écrit "koroz") se retrouve encore dans le sens de pèlerin missionné, de héraut, quelques siècles plus tard en yiddish et il est utilisé dans la tradition des "rosicruciens d'orient".
Ce "corroz", ce pèlerin c'est évidemment Arnaud lui-même, qui revient comme un carrosse véhiculant la transmission rosicrucienne...
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L'image ci-dessus n'a finalement pas grand chose à voir avec le message, à défaut de carrosse, elle suggère une litière carolingienne destinée à se prélasser en écoutant de la musique durant un voyage...
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