Le rôle mystérieux de Marie Louise Clemens suscite naturellement les interrogations légitimes des Habitués et parfois des conclusions hâtives dont il convient de se préserver!
Pour avancer sur des bases solides, il conviendrait sans doute de s'imprégner préalablement de ce court extrait issu de la première édition, très recherchée, du Manuel Rosicrucien en version française (édition de 1958), celle qui était traduite par Jeanne Guesdon. Elle se reconnait en particulier à la gravure de Francis Bacon peinte par Harvey Spencer Lewis qui n'est pas la version plus moderne de Kerlam.
Sachez donc qu'il existe un ensemble merveilleux d'esprits et de personnalités supérieures: la Sainte Assemblée du Cosmique. Vous trouverez, dans ce Manuel, le portrait d'un de ces personnages éminents, l'illustre Kut-Hu-Mi. Il fut l'un des deux Maîtres auxquels se référaient les anciens mystiques et il a été quelque peu connu de certains Théosophes avancés, grâce à feu Mme Helena Petrovna Blavatsky qui fut l'un de ses disciples personnels.
LES GRANDS MAITRES
Le Maître K.H.M. est Député Grand Maître de la Grande Loge Blanche de la Grande Fratemité Blanche.
A une certaine époque, il fut connu, sur terre, sous le nom de Thutmose III d'Egypte et, à une autre époque, il demeurera près du lac Moeris.
Dans le Zend-Avesta, il est appelé l'Illuminator et, en Egypte, il fut aussi connu comme le Kroomata (Kai-Ra-Au-Meta) d'où vient le terme rosicrucien Cromaat, employé dans nos rituels et nos salutations.
(Il est intéressant de noter que si nous prenons les initiales du titre de notre Ordre, en anglais : The Ancient and Mystical Order Rosae Crucis et si nous les renversons, nous avons CROMAAT.)
Le Maître K.H.M. (souvent appelé « K.H. ››) passa par un certain nombre de réincarnations et fut ici-bas, à maintes reprises, un personnage important.
Dans de nombreuses incarnations, il dépassa l'âge de 140 ans et, au cours de la plus récente, il a vécu dans un monastère secret, près de Kichingargha, appelé aussi Kichinjirgha, Kichi-jirg-jar-gha ou Parcha-jarg-hatba, par les Thibétains et les habitants du Sin-kiang.