25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 08:20

Evariste-de-Parny.jpg

 

 

 Les Rosicruciens nomment "l'Être intérieur", la source la plus pure, la plus divine qui puisse s'exprimer en nous.

 

Cette source se reconnait à divers effets bénéfiques, mais elle échappe fondamentalement à toute représentation mentale.

 

En tentant une représentation mentale, alors que nous vivons dans la "forêt des erreurs", pour reprendre une image fréquente au XVIIIème siècle, nous tombons dans un piège, nous nous illusionnons par un mensonge.

 

C'est en queque sorte un "piège menteur"... 

 

Chaque représentation mentale de l'Être intérieur est donc une sorte de "cage" dans laquelle "l'oiseau", l'Être intérieur lui même, n'est jamais présent: il trouvera toujours le moyen de s'échapper.

 

Lorsque nous tentons d'enfermer l'oiseau dans la cage, nous nous transformons en une sorte de sombre "oiseleur"...

 

Telles sont les considérations à partir desquelles le rosicrucien de la gravure ci-dessus, Evariste de Parmy (1753-1814) a composé ce discret petit quatrain:

 

"Échappé d'un piège menteur,

L'habitant ailé du bocage,

Reconnaît et fuit l'esclavage,

Que lui présente l'oiseleur."


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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 10:10

Victor_hugo.jpg 

Voici Victor Hugo (1802-1885) harmonisant les deux aspects symboliques de son être, le cœur et le cerveau dans une variante de salutation rosicrucienne.

 

Il s'exprime sur la jonction entre ces deux mondes dans ce passage, écrit vers 1860, mais publié seulement pour son centenaire en 1902. (*)

 

""L'homme est une frontière. Être double, il marque la limite des deux mondes. En deça de lui est la création matérielle; au delà de lui est le mystère.

  

Naître, c'est entrer dans le monde visible; mourir c'est entrer dans le monde invisible.

 

Oh! de ces deux mondes, lequel est l'ombre? Lequel est la lumière?

 

Chose étrange à dire, le monde lumineux, c'est le monde invisible; le monde lumineux c'est celui que nous ne voyons pas. Nos yeux de chair ne voient que la nuit.

 

Oui, la matière, c'est la nuit.

 

Fixons du moins les yeux de l'âme sur cet immense mystère qui nous attend.

 

L'homme est sur le bord d'un abîme. Vous tremblez pour le somnambule qui se promène sans le savoir sur la crète d'un toit; et vous ne tremblez pas pour l'homme qui marche, en pensant à autre chose, le long de la mort!""

 

___

(*) L'ouvrage en pdf. Citation page 180.

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 22:11

hermann-hesse.jpg 

Voici un extrait du Voyage en Orient, ouvrage achevé en 1931, d'Hermann Hesse (1877-1962), dont le titre allemand exact est "die Morgenlandfahrt" ce qui permet en anglais la traduction par "le Voyage vers l'Est"...

 

Les rosicruciens ne manqueront pas de relever dans la petite citation finale des passages qui révèlent une lignée rosicrucienne...

 

Tout au long de ouvrage l'auteur ne parle pas de la Rose+Croix, mais il mentionne plus évasivement "l'Ordre"...

 

""Que je me souviens bien du jour où, à l'expiration de mon année de noviciat, me présentant devant le Siège Suprême, je fus initié par l'orateur public au projet du voyage en Orient et où, quand je me fus donné corps et âme à ce projet, on me demanda avec bienveillance ce que je me promettais de ce voyage au pays des contes!

 

En rougissant, mais en toute franchise et sans hésiter, je confessai devant tous les supérieurs assemblés le voeu de mon coeur, d'être admis à voir de mes yeux la princesse Fatma.

 

Et l'orateur, traduisant les gestes des assistants voilés, me posa amicalement la main sur la tête, me bénit et prononça la formule qui confirmait mon admission comme membre de l'Ordre.

 die-morgenlandfahrt.jpg

"Anima pia"  [="âme pieuse", note du Bistrot], tels sont les mots dont il usa pour s'adresser à moi, et il m'invita à la fidélité dans la croyance, à l'héroïsme dans le danger, à l'amour fraternel.

 

Bien préparé durant mon année de noviciat, je prêtai serment, abjurai le monde et ses erreurs et reçus au doigt l'anneau de l'Ordre, où étaient inscrits ces mots d'un des plus beaux chapitres de notre histoire:

 
Sur terre et dans les airs, dans l'eau et dans le feu, 
Les esprits lui sont assujettis; 
Sa vue effraie et dompte les monstres les plus sauvages 
Et même l'Antechrist ne l'approche qu'en tremblant..."" 


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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 09:40

Chez les grecs, le "Permesse" était un fleuve consacré à Apollon dans lequel les poètes allaient chercher leur inspiration tandis que le "Pactole" était un autre fleuve charriant des paillettes d'or.

 

Convient-il rechercher le "Permesse" ou le "Pactole"? Naturellement tout le monde a le droit de rechercher le "Pactole" mais il est peut être plus utile de rechercher le "Pernesse"...

 

A un autre niveau de compréhension, nous retrouvons le Noùs des rosicruciens avec les deux courants que sont "l'Esprit" et la "Force Vitale". "L'Esprit" est l'énergie tellurique qui concerne donc la terre et la force vitale concerne naturellement la vie.

 

Il est plaisant de découvrir ce petit poème d'Evariste Désiré de Forges de Parny (1753-1814) qui signait plus discrètement, comme il se doit en période révolutionnaire, "Evariste Parny"...

 

evariste-parny-poeme.jpg

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 11:12

channing.jpg 

La connaissance de notre corps mortel permet d'apprécier le but cosmique dans le royaume matériel et d'établir cette intime harmonie entre les deux natures que l'on nomme la réalisation.

L'américain William Ellery Channing (1780-1842), fut un prédicateur inspiré dont la vie fut marquée par un profond désir de libération de l'homme de ses différents esclavages. Il témoigne dans le passage qui suit d'une inspiration profondément rosicrucienne. 

La statue ci-dessus est dans le Touro Park de Rhode Island à 100km au sud de Boston.

"La matière a été faite pour l'esprit, le corps pour l'intellect. L'intellect est le but de cette organisation vivante faite de chair et d'os, de nerfs et de muscles. Il est aussi le but de ce vaste système de mer et de terre, d'air et de ciel.

Cette création infinie que forment le soleil et la lune, les étoiles, les nuages et les saisons, n'a pas été instituée dans le simple but de nourrir et de vêtir le corps; elle l'a été, essentiellement et en premier lieu, pour éveiller, nourrir et faire épanouir l'âme, pour être l'école de l'intellect, la nourrice de la pensée et de l'imagination, le champ d'expression de pouvoirs actifs, une révélation du créateur et un lien d'union sociale.

Nous sommes placés dans la création matérielle, non pour être ses esclaves, mais pour la maîtriser et en faire le ministre de nos plus hautes facultés. Il est intéressant d'observer tout ce que le monde matériel représente pour notre intellect.

La plupart des sciences, des arts, des professions et des occupations de la vie, ont, pour origine, notre union avec la matière. Le philosophe de la nature, le physicien, l'homme de la loi, l'artiste et le législateur trouvent, dans la matière, leurs sujets ou leurs occasions de recherches. Le poète emprunte ses plus belles images à la matière. Le sculpteur et le peintre expriment. leurs nobles conceptions au moyen de la matière. La matière tend à pousser le monde vers l'activité. Les organes matériels des sens — l'oeil surtout — éveillent dans le mental, des pensées infinies.

Prétendre, alors que la masse des hommes est —et doit être — à ce point plongée dans la matière que leur âme ne peut s'élever est en contradiction avec le grand but de l'union de l'homme à la matière.

Je prétends que la philosophie qui ne voit pas, dans les lois et les phénomènes de la nature extérieure, le moyen d'éveiller l'intellect, est lamentablement bornée et qu'un état social — dans lequel la masse des hommes est excessivement occupée à des travaux matériels au point que l'âme est terrassée et tenue à l'écart — est en guerre avec les desseins de Dieu et utilise pour la servitude ce qui devait être le moyen de libérer et de faire épanouir l'âme." 
 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 16:33

aurore-boreale.jpgamiel.jpg 

Cette formulation nous vient du mystique suisse Henri Frédéric Amiel (1821-1881). L'idée n'est-elle pas intéressante, qu'un paysage suscite une émotion correspondant à un certain niveau vibratoire, que chacun ressent, et avec lequel il s'harmonise, comme par exemple cette féerique aurore boréale ? 

Et naturellement un rosicrucien se demande quel environnement privé peut susciter en lui un état d'âme élevé...

Après la mort d'Amiel, on a découvert que le penseur avait tenu son journal intime depuis l'âge de 18 ans et environ 17000 pages commencèrent d'être publiées...

En voici un curieux extrait qui traite précisément du bonheur de vivre dans une situation "propre en ordre" comme on dit à Genève... C'est la réponse d'Amiel au questionnement ci-dessus!


Quel confort, quelle force, quelle économie, il y a dans l'ordre : l'ordre matériel, l'ordre intellectuel, l'ordre moral. Savoir où l'on va et ce que l'on souhaite : c'est de l'ordre ; tenir sa parole et ses engagements : encore de l'ordre ; avoir toute chose prête sous la main, pouvoir disposer de toutes ses forces, et avoir tous ses moyens quels qu'ils soient à sa disposition : toujours de l'ordre ; discipliner ses habitudes, ses efforts, ses désirs ; organiser sa vie, distribuer son temps, mesurer ses devoirs et faire respecter ses droits ; employer son capital et ses ressources, son talent et ses chances avec profit ; tout ceci est inclus dans le mot ordre et en fait partie. L'ordre signifie lumière et paix, liberté intérieure et libre disposition de soi-même ; l'ordre est pouvoir. La beauté esthétique et la beauté morale constituent, la première à percevoir vraiment l'ordre, et la seconde à le respecter et à le réaliser en soi et autour de soi. L'ordre est le plus grand besoin de l'homme et son vrai bien-être.

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Les Trésors De La Cave...

3 Salons où l'on cause...

 

 

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

promotion et affiliation

Le Carrousel des Livres

Image 1
Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
Image 2
Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
Image 3
Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
Image 4
Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
Image 5
Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
Image 6
Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
Image 7
Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
Image 8
Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
Image 9
Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
Image 14
Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
Image 18
Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
Image 19
Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...