Les Rosicruciens nomment "l'Être intérieur", la source la plus pure, la plus divine qui puisse s'exprimer en nous.
Cette source se reconnait à divers effets bénéfiques, mais elle échappe fondamentalement à toute représentation mentale.
En tentant une représentation mentale, alors que nous vivons dans la "forêt des erreurs", pour reprendre une image fréquente au XVIIIème siècle, nous tombons dans un piège, nous nous illusionnons par un mensonge.
C'est en queque sorte un "piège menteur"...
Chaque représentation mentale de l'Être intérieur est donc une sorte de "cage" dans laquelle "l'oiseau", l'Être intérieur lui même, n'est jamais présent: il trouvera toujours le moyen de s'échapper.
Lorsque nous tentons d'enfermer l'oiseau dans la cage, nous nous transformons en une sorte de sombre "oiseleur"...
Telles sont les considérations à partir desquelles le rosicrucien de la gravure ci-dessus, Evariste de Parmy (1753-1814) a composé ce discret petit quatrain:
"Échappé d'un piège menteur,
L'habitant ailé du bocage,
Reconnaît et fuit l'esclavage,
Que lui présente l'oiseleur."