31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 08:23

Au programme de ce message, deux simples "mots" égyptiens qui pourraient produire un effet puissant bien particulier sur les buveurs ayant pris à cœur l'étude du symbole lié à un barrage psychique qui tenait l'ignorant en deça... (Cliquer éventuellement ici pour consulter le début de l'étude.

 

En effet l'étude et la méditation d'un symbole permettent d'obtenir un état propice à un phénomène initiatique...

 

Ce processus permet "de faire passer dans le domaine de la raison le but à atteindre et dans le domaine des émotions l'idéal permettant l'admission aux Mystères".

 

Le rosicruciens se doutent bien que l'utilisation d'une barrière psychique ne doit pas constituer un masque pour le mal et que seule une idée respectable comme la création psychique d'un Temple peut la justifier.

 

Ce barrage psychique est donc un "mur", un "nuage", ou une sorte de "peau" qui partage l'espace en deux zones et si l'ignorant est en deça, l'initié est au delà dans une sorte de "sanctuaire".

 

"Sanctuaire", c'est précisément la traduction du mot égyptien "sekem" qui s'écrit ainsi:

 

sekhem-gly-bistrot.jpg

 

Lisons "S", "K", "M", et comme déterminatif nous trouvons notre symbole au dessus de celui de la maison.

 

Le sens est bien celui d'un lieu créé pour un rituel...

 

Il est généralement traduit par "chapelle", "temple", "lieu de culte"...

 

Ce lieu tient naturellement à l'écart ceux qui n'y ont pas leur place, les entités parasites ou les profanes.

 

Il y a accessoirement une nouvelle compréhension du mot égyptien "ignorant" qui surgit: l'ignorant est un "profane", du latin "pro fanum", celui qui est devant le temple, mais qui ne le sait pas et qui porte en égyptien le nom de "kemket".

 

Nous comprenons bien que pour un mystique, cette barrière psychique ne pouvait avoir de légitimité que dans la mesure où elle permettait de tenir à l'écart (verbe "kemm" = écarter) tout ce qui peut rabaisser le niveau vibratoire du lieu consacré à un objectif positif précis comme un soin, une méditation ou une initiation.

 

Avec la compréhension de ce temple l'initié passe un degré dans la compréhension du symbole et cela nous conduit au mot suivant.

imen-cacher-gly-bistrot.jpg 

Nous lisons "I" (le roseau), "MEN" le (rempart) et le "N" est confirmé par l'ondulation en dessous.

 

Il s'agit donc de "IMEN" mot qui est généralement lié au Dieu Amon (le Dieu Inconnaissable, le "dieu caché") mais pas dans ce cas précis...

 

En effet le déterminatif n'est pas celui d'un dieu, mais celui d'un homme imposant les mains et surmonté de notre fameux symbole de l'ignorant...

  

Le symbole seul de cet homme signifierait "prier", "demander", "implorer", mais surmonté par notre "KM", il donne classiquement au mot "IMEN" le sens profane de "cacher", "se cacher", "camoufler".

 

Mais à ce stade de l'étude, nous comprenons que l'homme représenté est en phase d'utilisation du symbole "KM".

 

Il va alors de soi que la maîtrise du symbole "KM" permet à l'initié de créer un mur psychique, afin de créer une séparation dans un but positif.

 

Ce pouvoir lui permet de séparer 2 personnes agressives, d'éloigner un profane, de mettre à niveau un initiable, de préparer un sanctuaire ou un temple, de créer un dôme de protection sur un lieu ou une personne, de déceler un nuage protecteur existant et de découvrir sa fonction, voire de le dissiper, s'il convient de le faire, ou lorsque celui-ci est devenu inutile.

 

Et naturellement le Mage maîtrisant le symbole est un prêtre du Neter.

 

Il est parvenu à son état par révélation psychique ou par transmission initiatique.

 

Parvenu à la maîtrise du symbole, il en a l'usage et la responsabilité: il est capable d'en faire dans certaines conditions la démonstration, et il dispose évidemment de la capacité de transmettre l'initiation...

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 08:09

 

chemin-du-mur.jpg 

Dans l'interprétation d'un symbole, le 3ème point est incommunicable car il fait référence à l'ésotérisme, à notre vécu du monde invisible dont chacun ne peut avoir qu'une approche personnelle.

 

D35 photoAu fil des différents articles, des nombreux échanges sur le sujet et de nos méditations, nous avons compris que le hièroglyphe "Kem" exprime une sorte de barrage psychique qui tient l'ignorant en deça.

 

Quotidiennement, nous connaissons des exemples dans lesquels un ignorant au lieu de chercher humblement, ce qu'il sait pertinement ignorer va refouler sa quête, dire "non" et emmener son ego plus loin en affirmant désormais haut et fort que tout cela n'existe pas...

 

Dans ce cas nous voyons clairement que c'est l'ignorant qui crée lui même son propre barrage psychique.

 

Ce barrage psychique n'est pas un miroir, mais nous pourrions imaginer une sorte de miroir dans lequel l'ignorant ne verrait que ses propres limitations et ne pourrait que faire demi-tour.

 

Mais tout cela n'est qu'une approche profane pour le chercheur authentique qui n'aura qu'une hâte, celle de franchir ce miroir fictif, cette barrière psychique...

 

Mais la barrière ne se franchit pas comme ça: celui qui tente prématurément de franchir la barrière se fait refouler et passe désormais par la tentation d'inciter volontairement ou involontairement les autres à créer à leur tour des barrières pour masquer leur ignorance...

 

C'est un enseignement du symbole, mais ce n'est pas le seul...

 

Nous pouvons imaginer l'expérience suivante en nous mettant en état de méditation...

 

""Supposons un instant que nous cheminons dans la campagne et que nous croisons quelqu'un qui nous dise: "n'allez pas plus loin, il n'y a  rien."

 

Mais nous poursuivons notre chemin et nous croisons un autre personne qui nous déclare: "j'ai été plus loin, il y a un mur, mais le chemin ne va pas plus loin". 

 

Nous poursuivons notre route et nous parvenons effectivement à un mur...

 

Nous sommes tenté de faire demi-tour, mais nous trouvons une petite astuce pour regarder de l'autre côté du mur...""

 

- Faisons nous demi-tour?

 

- Construisons nous un petit échafaudage pour voir de l'autre côté?

 

- Y parvenons nous, et dans ce cas que voyons nous de l'autre côté du mur, comment se poursuit le voyage?

 

(à suivre...)

 

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Articles précédents sur le sujet:

Tradition hiéroglyphes et monographies

Le symbole de l'Ignorant

Où conduit l'Ignorance

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 08:07

Certains d'entre nous se sont passionnés ces derniers jours pour un hiéroglyphe particulièrement riche, évoqué dans les deux articles "La Tradition des Hiéroglyphes aux Monographies" et "Le Symbole de l'Ignorant".

 

D35 photo  

Dans la pensée des initiés égyptiens, un hiéroglyphe est le "medou" d'un "Neter", c'est à dire le "bâton" ou la "parole" d'une Divinité, qui est elle même une expression du Dieu unique.

  

Pour le "Neter" ci-dessus, après avoir mis en évidence le premier point: "l'ignorance", nos méditations devaient nous permettre de capter le deuxième point...

 

Un frater résumait avec une justesse remarquable ce qu'il fallait trouver: "l'abstraction de ne pas savoir".

 

Notre Frater avait déja la clef entre les mains, car si nous éliminons les mots "abstraction" et "savoir" qui sont des ajouts intellectuels, il nous reste "ne pas" et c'est ce qu'il convenait de trouver!

 

En effet ce hiéroglyphe est utilisé en égyptien pour exprimer la négation.

 

A titre d'exemple, prenons la phrase simple "le pharaon est un ivrogne" recherchée dans l'article des débuts du bistrot "le pharaon est viril".

 

Cette phrase s'exprimait sous la forme <indicateur> <sujet> <complément>: "est", "pharaon", "ivrogne".

 

L'indicateur placé au début permet à notre mental d'élaborer dés le départ une pensée exacte, de développer une pensée juste.

 

Dans l'exemple considéré, l'indicateur était "iou" que nous avons traduit par "est", mais il ne s'agit pas vraiment d'un verbe mais plutot d'une indication positive: "il en est ainsi",

 

La suite est simple, le sujet précède le complément: <il en est ainsi> <pharaon> <ivrogne>.

 

Nous le voyans dans la phrase suivante qui a déja été étudiée et dans laquelle nous lisons <iou> <per aa> <baout> ou que nous déchiffrons <il en est ainsi> <grande maison (= le pharaon)> <homme barrique (= un ivrogne)>.

 

pharaon-ivrogne.jpg 

 Et la ligne du dessous exprime simplement la négation de la précédente: <n'est pas> <pharaon> <ivrogne>.

 

Et nous reconnaissons bien sûr notre signe en tête de phrase... Il a en dessous la lettre "N" qui nous montre qu'en début de phrase lorsqu'il prend un sens négatif il se prononce non plus "KM" (l'ignorant), mais"N" qui est parfois accentué en "NN" ou en "Ounn",

 

Ce "N" se retrouve naturellement dans le "non" du français, le "no" de l'anglais ou le "nein" de l'allemand.

 

Toutes ces explications hiéroglyphiques ne sont pas difficiles: elles demandent seulement une certaine disponibilité psychique: un peu d'adaptation, de réceptivité et de concentration. 

 

Revenons donc à la logique du fonctionnement des deux premiers points du hiéroglyphe: l'ignorance conduit à la négativité...

 

Il s'agit maintenant d'accèder au 3ème point... réputé incommunicable, l'ésotérisme du symbole.

 

Il conviendra dans nos méditations de capter la subtile essence positive du Neter qui se manifeste "au delà de l'ignorance" et par cette curieuse double contrainte: "l'utilisation légitime de la négativité"...

 

(à suivre...)

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 09:30

D35 photo

Nous reprenons l'étude de ce symbole égyptien caractéristique...

  

Ce hiéroglyphe gravé est naturellement plus agréable à observer que le graphisme moderne du précédent article.

 

Il était conseillé de pratiquer un exercice de méditation sur ce symbole consistant à se libérer totalement de toute influence préalable intellectuelle ou émotionnelle pour pouvoir se fondre psychiquement dans le symbole...

 

Le geste évoqué par les deux avant-bras étendus se retrouve par exemple sur cette image trouvée sur le net.

 

ignorer.jpg 

 

L'émotion qui nous parvient en voyant cette photo s'analyse comme un sentiment d'ignorance.

 

L'individu est comme tenu à l'écart de quelque chose...

 

Et nous comprenons que les égyptiens donnent au niveau émotionel du hiéroglyphe le sens d'ignorer.

 

ignorer-gly-bistrot.jpg 

Nous lisons "K" (le cercle hachuré) "M" (la chouette). Cela donne la prononciation: "Kem". Et notre symbole intervient comme déterminatif pour le verbe ignorer.

 

De la même manière, nous avons l'ignorant:

 

ignorant-gly-bistrot.jpg 

Cette fois, le déterminatif est double c'est un homme qui ignore, un ignorant.

 

Nous avons donc une première réponse avec la révélation du niveau émotionel du hiéroglyphe.

 

Mais le travail ne fait que commencer...

 

Nous n'avons que le "premier point".

 

Notre méditation doit nous permettre d'avancer en direction de l'idée abstraite véhiculée par notre symbole!

 

Il conviendra à nouveau de se libérer totalement de toute influence préalable intellectuelle ou émotionnelle pour pouvoir se fondre psychiquement dans le symbole...


  

(à suivre...)

 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 20:00

D35-gly-bistrot.jpg

A diverses reprises, le "bistrot" a exprimé clairement l'idée que les fameuses monographies rosicruciennes sont des écrits (graphos) comportant fondamentalement un (mono) seul thème.

 

Ces monographies possèdent dès leur conception 3 niveaux d'interprétations: un sens direct qui permet à chacun de projeter une émotion, un sens abstrait permettant une approche intellectuelle complémentaire et naturellement le 3e sens plus global destiné aux chercheurs du mysticisme capables d'appréhender le sens ésotérique incommunicable.

 

Et le "bistrot" insiste sur l'idée que les monographies ne sont que l'expression adaptée à notre culture d'une tradition qui s'exprimait auparavant sous forme de hiéroglyphes, lesquels possèdent eux aussi ces trois mêmes niveaux d'interprétations.

 

Nous pouvons nous extasier sur ces hiéroglyphes que les égyptiens nommaient des "neter", c'est à dire des dieux.

 

En effet, cet ensemble de hiéroglyphes se présente dès le départ sous une forme mure et stabilisée depuis plus de 4000 ans et cette création mentale dépasse les capacités intellectuelles d'une personne seule.

 

Une soror pour donner un ordre de grandeur parlait d'un QI de 2000...

 

Cette connaissance est pourtant apparue en Egypte durant une période assez rapide, ce qui ouvre naturellement la porte à diverses hypothèses fantastiques qui stimulent naturellement les esprits, lesquels préfèrent souvent spéculer sur les origines de cette connaissance et se chercher ainsi des prétextes pour retarder le début de leur étude!

 

En effet, le propre de ces hiéroglyphes est précisément leur pouvoir d'enseignement qui fait de l'Egypte la Grande Pourvoyeuse de la Tradition...

 

Le hieroglyphe ci-dessus est particulièrement riche et assez incompris. Il est soumis à la réflexion et à la méditation des buveurs et des buveuses du bistrot.

 

En exercice simple consisterait à mettre en marche son sanctum, à se détendre et à faire le vide mental puis se concentrer sur le symbole jusqu'à être capable de le dessiner et puis faire à nouveau le vide durant quelques minutes, puis noter ou partager ses impressions... 

 

Mais il existe autant de techniques que de rosicruciens!

 

Naturellement de prochains articles complèteront ce travail de méditation en donnant l'occasion de l'apprécier davantage... 

D35-photo.jpg 

(à suivre...)  

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Les Trésors De La Cave...

3 Salons où l'on cause...

 

 

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

promotion et affiliation

Le Carrousel des Livres

Image 1
Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
Image 2
Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
Image 3
Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
Image 4
Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
Image 5
Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
Image 6
Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
Image 7
Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
Image 13
Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
Image 14
Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
Image 19
Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Le Bistrot de la Rose+Croix est un site indépendant unique. 
Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...