31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 08:23

Au programme de ce message, deux simples "mots" égyptiens qui pourraient produire un effet puissant bien particulier sur les buveurs ayant pris à cœur l'étude du symbole lié à un barrage psychique qui tenait l'ignorant en deça... (Cliquer éventuellement ici pour consulter le début de l'étude.

 

En effet l'étude et la méditation d'un symbole permettent d'obtenir un état propice à un phénomène initiatique...

 

Ce processus permet "de faire passer dans le domaine de la raison le but à atteindre et dans le domaine des émotions l'idéal permettant l'admission aux Mystères".

 

Le rosicruciens se doutent bien que l'utilisation d'une barrière psychique ne doit pas constituer un masque pour le mal et que seule une idée respectable comme la création psychique d'un Temple peut la justifier.

 

Ce barrage psychique est donc un "mur", un "nuage", ou une sorte de "peau" qui partage l'espace en deux zones et si l'ignorant est en deça, l'initié est au delà dans une sorte de "sanctuaire".

 

"Sanctuaire", c'est précisément la traduction du mot égyptien "sekem" qui s'écrit ainsi:

 

sekhem-gly-bistrot.jpg

 

Lisons "S", "K", "M", et comme déterminatif nous trouvons notre symbole au dessus de celui de la maison.

 

Le sens est bien celui d'un lieu créé pour un rituel...

 

Il est généralement traduit par "chapelle", "temple", "lieu de culte"...

 

Ce lieu tient naturellement à l'écart ceux qui n'y ont pas leur place, les entités parasites ou les profanes.

 

Il y a accessoirement une nouvelle compréhension du mot égyptien "ignorant" qui surgit: l'ignorant est un "profane", du latin "pro fanum", celui qui est devant le temple, mais qui ne le sait pas et qui porte en égyptien le nom de "kemket".

 

Nous comprenons bien que pour un mystique, cette barrière psychique ne pouvait avoir de légitimité que dans la mesure où elle permettait de tenir à l'écart (verbe "kemm" = écarter) tout ce qui peut rabaisser le niveau vibratoire du lieu consacré à un objectif positif précis comme un soin, une méditation ou une initiation.

 

Avec la compréhension de ce temple l'initié passe un degré dans la compréhension du symbole et cela nous conduit au mot suivant.

imen-cacher-gly-bistrot.jpg 

Nous lisons "I" (le roseau), "MEN" le (rempart) et le "N" est confirmé par l'ondulation en dessous.

 

Il s'agit donc de "IMEN" mot qui est généralement lié au Dieu Amon (le Dieu Inconnaissable, le "dieu caché") mais pas dans ce cas précis...

 

En effet le déterminatif n'est pas celui d'un dieu, mais celui d'un homme imposant les mains et surmonté de notre fameux symbole de l'ignorant...

  

Le symbole seul de cet homme signifierait "prier", "demander", "implorer", mais surmonté par notre "KM", il donne classiquement au mot "IMEN" le sens profane de "cacher", "se cacher", "camoufler".

 

Mais à ce stade de l'étude, nous comprenons que l'homme représenté est en phase d'utilisation du symbole "KM".

 

Il va alors de soi que la maîtrise du symbole "KM" permet à l'initié de créer un mur psychique, afin de créer une séparation dans un but positif.

 

Ce pouvoir lui permet de séparer 2 personnes agressives, d'éloigner un profane, de mettre à niveau un initiable, de préparer un sanctuaire ou un temple, de créer un dôme de protection sur un lieu ou une personne, de déceler un nuage protecteur existant et de découvrir sa fonction, voire de le dissiper, s'il convient de le faire, ou lorsque celui-ci est devenu inutile.

 

Et naturellement le Mage maîtrisant le symbole est un prêtre du Neter.

 

Il est parvenu à son état par révélation psychique ou par transmission initiatique.

 

Parvenu à la maîtrise du symbole, il en a l'usage et la responsabilité: il est capable d'en faire dans certaines conditions la démonstration, et il dispose évidemment de la capacité de transmettre l'initiation...

 

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 08:09

 

chemin-du-mur.jpg 

Dans l'interprétation d'un symbole, le 3ème point est incommunicable car il fait référence à l'ésotérisme, à notre vécu du monde invisible dont chacun ne peut avoir qu'une approche personnelle.

 

D35 photoAu fil des différents articles, des nombreux échanges sur le sujet et de nos méditations, nous avons compris que le hièroglyphe "Kem" exprime une sorte de barrage psychique qui tient l'ignorant en deça.

 

Quotidiennement, nous connaissons des exemples dans lesquels un ignorant au lieu de chercher humblement, ce qu'il sait pertinement ignorer va refouler sa quête, dire "non" et emmener son ego plus loin en affirmant désormais haut et fort que tout cela n'existe pas...

 

Dans ce cas nous voyons clairement que c'est l'ignorant qui crée lui même son propre barrage psychique.

 

Ce barrage psychique n'est pas un miroir, mais nous pourrions imaginer une sorte de miroir dans lequel l'ignorant ne verrait que ses propres limitations et ne pourrait que faire demi-tour.

 

Mais tout cela n'est qu'une approche profane pour le chercheur authentique qui n'aura qu'une hâte, celle de franchir ce miroir fictif, cette barrière psychique...

 

Mais la barrière ne se franchit pas comme ça: celui qui tente prématurément de franchir la barrière se fait refouler et passe désormais par la tentation d'inciter volontairement ou involontairement les autres à créer à leur tour des barrières pour masquer leur ignorance...

 

C'est un enseignement du symbole, mais ce n'est pas le seul...

 

Nous pouvons imaginer l'expérience suivante en nous mettant en état de méditation...

 

""Supposons un instant que nous cheminons dans la campagne et que nous croisons quelqu'un qui nous dise: "n'allez pas plus loin, il n'y a  rien."

 

Mais nous poursuivons notre chemin et nous croisons un autre personne qui nous déclare: "j'ai été plus loin, il y a un mur, mais le chemin ne va pas plus loin". 

 

Nous poursuivons notre route et nous parvenons effectivement à un mur...

 

Nous sommes tenté de faire demi-tour, mais nous trouvons une petite astuce pour regarder de l'autre côté du mur...""

 

- Faisons nous demi-tour?

 

- Construisons nous un petit échafaudage pour voir de l'autre côté?

 

- Y parvenons nous, et dans ce cas que voyons nous de l'autre côté du mur, comment se poursuit le voyage?

 

(à suivre...)

 

---

Articles précédents sur le sujet:

Tradition hiéroglyphes et monographies

Le symbole de l'Ignorant

Où conduit l'Ignorance

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 08:07

Certains d'entre nous se sont passionnés ces derniers jours pour un hiéroglyphe particulièrement riche, évoqué dans les deux articles "La Tradition des Hiéroglyphes aux Monographies" et "Le Symbole de l'Ignorant".

 

D35 photo  

Dans la pensée des initiés égyptiens, un hiéroglyphe est le "medou" d'un "Neter", c'est à dire le "bâton" ou la "parole" d'une Divinité, qui est elle même une expression du Dieu unique.

  

Pour le "Neter" ci-dessus, après avoir mis en évidence le premier point: "l'ignorance", nos méditations devaient nous permettre de capter le deuxième point...

 

Un frater résumait avec une justesse remarquable ce qu'il fallait trouver: "l'abstraction de ne pas savoir".

 

Notre Frater avait déja la clef entre les mains, car si nous éliminons les mots "abstraction" et "savoir" qui sont des ajouts intellectuels, il nous reste "ne pas" et c'est ce qu'il convenait de trouver!

 

En effet ce hiéroglyphe est utilisé en égyptien pour exprimer la négation.

 

A titre d'exemple, prenons la phrase simple "le pharaon est un ivrogne" recherchée dans l'article des débuts du bistrot "le pharaon est viril".

 

Cette phrase s'exprimait sous la forme <indicateur> <sujet> <complément>: "est", "pharaon", "ivrogne".

 

L'indicateur placé au début permet à notre mental d'élaborer dés le départ une pensée exacte, de développer une pensée juste.

 

Dans l'exemple considéré, l'indicateur était "iou" que nous avons traduit par "est", mais il ne s'agit pas vraiment d'un verbe mais plutot d'une indication positive: "il en est ainsi",

 

La suite est simple, le sujet précède le complément: <il en est ainsi> <pharaon> <ivrogne>.

 

Nous le voyans dans la phrase suivante qui a déja été étudiée et dans laquelle nous lisons <iou> <per aa> <baout> ou que nous déchiffrons <il en est ainsi> <grande maison (= le pharaon)> <homme barrique (= un ivrogne)>.

 

pharaon-ivrogne.jpg 

 Et la ligne du dessous exprime simplement la négation de la précédente: <n'est pas> <pharaon> <ivrogne>.

 

Et nous reconnaissons bien sûr notre signe en tête de phrase... Il a en dessous la lettre "N" qui nous montre qu'en début de phrase lorsqu'il prend un sens négatif il se prononce non plus "KM" (l'ignorant), mais"N" qui est parfois accentué en "NN" ou en "Ounn",

 

Ce "N" se retrouve naturellement dans le "non" du français, le "no" de l'anglais ou le "nein" de l'allemand.

 

Toutes ces explications hiéroglyphiques ne sont pas difficiles: elles demandent seulement une certaine disponibilité psychique: un peu d'adaptation, de réceptivité et de concentration. 

 

Revenons donc à la logique du fonctionnement des deux premiers points du hiéroglyphe: l'ignorance conduit à la négativité...

 

Il s'agit maintenant d'accèder au 3ème point... réputé incommunicable, l'ésotérisme du symbole.

 

Il conviendra dans nos méditations de capter la subtile essence positive du Neter qui se manifeste "au delà de l'ignorance" et par cette curieuse double contrainte: "l'utilisation légitime de la négativité"...

 

(à suivre...)

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 09:30

D35 photo

Nous reprenons l'étude de ce symbole égyptien caractéristique...

  

Ce hiéroglyphe gravé est naturellement plus agréable à observer que le graphisme moderne du précédent article.

 

Il était conseillé de pratiquer un exercice de méditation sur ce symbole consistant à se libérer totalement de toute influence préalable intellectuelle ou émotionnelle pour pouvoir se fondre psychiquement dans le symbole...

 

Le geste évoqué par les deux avant-bras étendus se retrouve par exemple sur cette image trouvée sur le net.

 

ignorer.jpg 

 

L'émotion qui nous parvient en voyant cette photo s'analyse comme un sentiment d'ignorance.

 

L'individu est comme tenu à l'écart de quelque chose...

 

Et nous comprenons que les égyptiens donnent au niveau émotionel du hiéroglyphe le sens d'ignorer.

 

ignorer-gly-bistrot.jpg 

Nous lisons "K" (le cercle hachuré) "M" (la chouette). Cela donne la prononciation: "Kem". Et notre symbole intervient comme déterminatif pour le verbe ignorer.

 

De la même manière, nous avons l'ignorant:

 

ignorant-gly-bistrot.jpg 

Cette fois, le déterminatif est double c'est un homme qui ignore, un ignorant.

 

Nous avons donc une première réponse avec la révélation du niveau émotionel du hiéroglyphe.

 

Mais le travail ne fait que commencer...

 

Nous n'avons que le "premier point".

 

Notre méditation doit nous permettre d'avancer en direction de l'idée abstraite véhiculée par notre symbole!

 

Il conviendra à nouveau de se libérer totalement de toute influence préalable intellectuelle ou émotionnelle pour pouvoir se fondre psychiquement dans le symbole...


  

(à suivre...)

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 20:00

D35-gly-bistrot.jpg

A diverses reprises, le "bistrot" a exprimé clairement l'idée que les fameuses monographies rosicruciennes sont des écrits (graphos) comportant fondamentalement un (mono) seul thème.

 

Ces monographies possèdent dès leur conception 3 niveaux d'interprétations: un sens direct qui permet à chacun de projeter une émotion, un sens abstrait permettant une approche intellectuelle complémentaire et naturellement le 3e sens plus global destiné aux chercheurs du mysticisme capables d'appréhender le sens ésotérique incommunicable.

 

Et le "bistrot" insiste sur l'idée que les monographies ne sont que l'expression adaptée à notre culture d'une tradition qui s'exprimait auparavant sous forme de hiéroglyphes, lesquels possèdent eux aussi ces trois mêmes niveaux d'interprétations.

 

Nous pouvons nous extasier sur ces hiéroglyphes que les égyptiens nommaient des "neter", c'est à dire des dieux.

 

En effet, cet ensemble de hiéroglyphes se présente dès le départ sous une forme mure et stabilisée depuis plus de 4000 ans et cette création mentale dépasse les capacités intellectuelles d'une personne seule.

 

Une soror pour donner un ordre de grandeur parlait d'un QI de 2000...

 

Cette connaissance est pourtant apparue en Egypte durant une période assez rapide, ce qui ouvre naturellement la porte à diverses hypothèses fantastiques qui stimulent naturellement les esprits, lesquels préfèrent souvent spéculer sur les origines de cette connaissance et se chercher ainsi des prétextes pour retarder le début de leur étude!

 

En effet, le propre de ces hiéroglyphes est précisément leur pouvoir d'enseignement qui fait de l'Egypte la Grande Pourvoyeuse de la Tradition...

 

Le hieroglyphe ci-dessus est particulièrement riche et assez incompris. Il est soumis à la réflexion et à la méditation des buveurs et des buveuses du bistrot.

 

En exercice simple consisterait à mettre en marche son sanctum, à se détendre et à faire le vide mental puis se concentrer sur le symbole jusqu'à être capable de le dessiner et puis faire à nouveau le vide durant quelques minutes, puis noter ou partager ses impressions... 

 

Mais il existe autant de techniques que de rosicruciens!

 

Naturellement de prochains articles complèteront ce travail de méditation en donnant l'occasion de l'apprécier davantage... 

D35-photo.jpg 

(à suivre...)  

Partager cet article
Repost0

L'Enseignement des 4 Lionnes


Il y a 4500 ans, en Égypte, les 4 lionnes (les divinités Chesmet, Ouadjet, Sekhmet et Bastet, la chatte, la petite lionne) transmet-taient un enseignement quasiment perdu au cours des âges et dont le Bistrot, dans plusieurs dizaines de messages, a reconstitué les fondamentaux.


Elles correspondent à ce que la Mater, la mère, des Temples Rosicruciens, placée à l'Ouest a mission de veiller à perpétuer par la purification de Maat.


Ce sont l'aspiration à accéder à la Conscience Cosmique, la nécessité d'éviter l'égocentrisme, la neutralisation des colères, et l'éloignement des jouissances profanes.


Ceci étant acquis, la démarche rosicrucienne proprement dite pourra commencer dans la vraie vie.    

Les Trésors De La Cave...

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

promotion et affiliation

Les Livres du Bistrot

Ces livres rassemblent, adaptent et complètent des Messages du Bistrot.

Initiation à la Géomancie Cosmique: une technique de consultation des Maîtres Cosmiques.

Une Histoire au Coin du Feu: Comment Lewis racontait la Rose+Croix.

Un Rosicrucien nommé Lebrun: l'Histoire de ce français devenu Grand Maître des USA.

La Transmission Rose+Croix du Cénacle de Tübingen: la Résurgence germanique du 17e siècle.

Les Chevaliers de l'Aigle Noir Rose+Croix: 3 rituels antérieurs à la récupération christianisante,

Une Monographie Rosicrucienne du 1er Degré du Temple: un degré revisité par le Bistrotier,

Le jeune Couple du Reiki: le Reiki est affirmé comme une forme de la R+C japonaise...

Le Village du Diable: après l'initiation de Toulouse, HSLewis entre Montpellier et Millau...

Le Mystérieux Coffret Brun: les questions éternelles concernant la Rose+Croix

Marie Louise Clemens, une enquête sur un maître caché: le Hiérophante d'Harvey Spencer Lewis

Le Père Gautier, l'identification d'un jésuite, Imperator méconnu de la Rose+Croix

Arnaud de France et la Rose+Croix: l'origine de l'Ordre au temps de Charlemagne 

Une Monographie Rosicrucienne du 2e Degré du Temple: un degré revisité par le Bistrotier

L'Égypte des Rosicruciens: pour comprendre la transmission héliopolitaine de la Rose+Croix

Mando: la mystérieuse demande osirienne pour devenir Rosicrucien!

Louis-Claude de Saint Martin au Bistrot de la Rose+Croix: comment devenir un Intime de Saint-Martin!

Une Quête Mystique: le Bistrotier confie ses expériences pour partager les découvertes qui ont jalonné son chemin.
 

(Cliquer pour commander)

Les Confidences Du Bistrotier

Le Bistrot de la Rose+Croix est un site indépendant unique. 
Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
Ce sont des milliers de messages exclusifs en accès libre, inspirés par la mystérieuse pensée rosicrucienne. 
Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...