Cette formulation bien proche de "l'ouverture de la tombe", est issue des Mystères Osiriens communs à toute l'Egypte. Evidemment, on songera plus particulièrement au nome d'Abydos qui, des 14 morceaux du corps d'Osiris, reçut la tête, mais chacun des nomes, les provinces d'Egypte, était détenteur d'un morceau gardé symboliquement dans un temple sacré osirien.
La quête du mystique est osirienne, il s'agit des propres morceaux de sa personalité éparpillée comme celle d'un schizophréne. Il est également la "grande prétresse" Isis, qui "rassemble ce qui est épars" afin de donner un jour naissance à Horus qui deviendra dans la terminologie des alchimistes, "l'homo novus" (l'homme neuf).
C'est en cela que le travail est "chymique" disaient les rosicruciens du 17ème siècle avec le même sens que les initiés égyptiens précisaient qu'ils s'agit d'un "Dieu noir", Osiris le grand noir ("Ousir Khem Our")
et d'un "voile aux couleurs du monde" ou des "7 couleurs de l'arc en ciel" pour Isis.
Dans le temple rosicrucien lewissien, le chapelain osirien en noir, avec une écharpe blanche, est, par exemple, le détenteur des textes sacrés. Il est opposé à la magie régénératrice et blanchissante de la grande prétresse qui porte une discrète régalia dorée, incarnant la force magique qui permet la transmutation.