En hébreu, Moïse se prononce et s'écrit Moshé מֹשֶׁה.
D'une manière générale les rabbis sont d'accord pour dire que Moshé vient de l'égyptien et que Moshé se retrouve dans "mses" chez Ramses ou "mes" chez Tothmes.
En hébreu, Moshé signifie "qui sauve".
Mais la racine égyptienne est "ms", un placenta qui se retrouve dans des concepts comme la naissance, l'accouchement, l'enfantement auquel s'ajoute "ou" (3 traits parallèles) qui est la marque du pluriel.
Moïse se serait donc appelé "Mesou" en égyptien, avec un "cartouche" autour, qui montrerait qu'il s'agit d'une personne importante (les personnes moins importantes n'ont pas de cartouche!)... Mais, il semble que personne n'ait jamais vu ce cartouche...
Ce nom de "Mesou" est parfois traduit par "fils de", mais cela semble un contre sens...
"Mesou" présente une difficulté de traduction car on n"imagine pas que "ms" va prendre un pluriel... Et pourtant, une fois l'astuce comprise, c'est bien d'un pluriel dont il s'agit... En fait la première idée de traduction de "Mesou" est la bonne et "Mesou" signifie simplement "né plusieurs fois".
L'idée de "né plusieurs fois" va très bien avec la légende de la fille du pharaon à qui on a du amener un panier avec l'enfant trouvé "sur le Nil"... L'humour cru de l'ancienne Egypte ressort: le fait d'être extrait des eaux du Nil et adopté par la fille du pharaon est une vraie nouvelle naissance...
C'est poétique et inspirant, mais "né plusieurs fois" permet d'autre interprétations...
Par exemple, il pourrait s'agir d'un pseudonyme collectif pour une personne qui n'a pas vraiment existé comme le mathématicien "Nicolas Bourbaki" ou le peintre "Joachim-Raphaël Boronali".
Cela pourrait signifier également une "renaissance de la Rose+Croix", une sorte de deuxième résurgence après celle de Tothmes III. Certes le terme de Rose+Croix est plus récent, mais les lois cosmiques sont éternelles...