Les égyptologues actuels connaissent 3 des hiéroglyphes ci-dessus.
Les deux de gauche référencés U7 et U6 qui correspondent à une "houe".
Celui de droite référencé O24 correspond à une pyramide ou une tombe.
Ces hiéroglyphes sont souvent interchangeables et se lisent "MR".
Nous avons déjà eu l'occasion d'évoquer les deux premiers dans les articles sur la houe, et sur le dieu Min.
Ces deux symboles se montrent structurellement liés et la houe, instrument agraire, concret et individuel, en se redressant, devient la source du symbole géométrique plus abstrait de la pyramide.
Ce symbole de la pyramide est composé d'un socle rectangulaire et d'un triangle pointé vers le haut.
Curieusement le sens d'aimer ("mer") se retrouve dans les deux symboles.
Le symbole de la pyramide représente également les deux pôles d'un aimant. C'est le sens du nom "Ta-Meri" que les égyptiens donnaient parfois à leur pays: "terre-aimant" que l'on se contente souvent de traduire par "terre aimante".
Naturellement la forme pointée vers le ciel de la pyramide fait songer à l'amour de Geb pour Nout, l'amour de la terre pour le ciel.
Ces deux pôles de l'amour s'expriment dans la fraternité rosicrucienne.
Le rectangle du bas exprime l'unité fraternelle d'un groupe solidaire. Les membres sont reliés par les liens de solidarité, mais cette solidarité n'est pas forcément lumineuse.C'est un égrégore qui se manifeste dans une réciprocité concrète d'échanges et de services mutuels. En un mot, la force de cohésion d'une fraternité visible quand elle est en activité.
Le triangle du haut exprime l'unité fraternelle des rosicruciens qui partagent un cheminement évolutif, une démarche spirituelle commune axée vers la recherche de la Lumière, de la Vérité. Ce qui les relie, n'est plus une force de cohésion, mais une force d'attraction commune qui caractérise la fraternité invisible.