"Mer-Sam" est un de ces mots magiques que les rosicruciens sont invités à expérimenter. On se doute d'un processus classique d'activation du sanctum, suivi d'une prononciation répétée soutenue par des respirations puissantes et la concentration appropriée.
La connaissance du mot égyptien "MR" (mer), ci-dessus, qui exprime l'amour, invite à creuser le mot "Sam". On ne sera pas déçu: il y a deux manières de prononcer qui agissent comme un condensateur et qui précisent l'intention de l'exercice.
Il y a d'abord le mot Sâm avec le "â" qui se prononce du fond de la gorge et dont le sens signifie précisément "se gorger". "Mer-Sâm" se prononce donc à mi-voix du fond de la gorge et correspond donc à la charge du condensateur, c'est "se gorger d'amour"... Nous lisons "Sâm" et le petit récipient qui indique l'idée de se remplir.
Il y a enfin le mot "Sam" qui signifie brûler. C'est la "décharge du condensateur": nous "brûlons d'amour"... Nous lisons "Sam", le "A" du vautour a remplacé le "â" du bras tendu, et le mot se termine par le déterminatif du feu.