Comment avons-nous accueilli la surprenante découverte, présentée hier, mettant en évidence que la mélodie et les paroles de "l'Hymne Rosicrucien" existaient avant 1916?
Il y a fondamentalement 3 comportements:
1- croire que Lewis a menti, et que c'est normal, vu que nous vivons dans un monde de mensonges.
2- bien que les faits soient sacrés, refuser de voir la vérité en face et refouler les faits en se donnant bonne conscience et en pensant que s'il y a eu une manipulation, c'était pour la bonne cause.
3- s'abstenir de conclure prématurément et rester dans l'interrogation sur ce sujet, mais en faisant le nécessaire pour que nous soient révélés intimement les tenants et les aboutissants.
Naturellement devant ce type de test, le comportement de chacun peut être anticipé, tant il est prévisible.
Il y a ainsi d'une part le "profane", d'autre part le "rosicrucien sectaire" et enfin "l'étudiant mystique", le vrai Rosicrucien...
Il peut être amusant d'évaluer, en nous même, les pourcentages de ces différentes attitudes et ce sera d'ailleurs une indication utile pour notre travail de purification intérieure à programmer.
Souvenons nous, Michel Maïer expliquait précisément (voir "Réhabilitons les Insultes rosicruciennes du 17e siècle") que la voie rosicrucienne n'est pas celle des "Momus" qui n'ont pas élevé leur conscience et qui critiquent toujours, ni celle des "Mimus" qui sont toujours d'accord, mais sans avoir dévelopé leur conscience...
Après cette petite expérience, revenons donc à notre sujet et supposons que Spencer Lewis a exprimé la plus pure vérité, mais d'une manière subtile, éjectant les Momus et les Mimus afin de les empêcher de nuire...
Spencer Lewis nous révèle que le sujet est "es-spécial", c'est à dire pour les initiés qu'il s'agit d'un test "haut de gamme"...
Il nous révèle également, bien que la partition soit publièe en Mars 1916 et graphiquement réalisée en février 1916, qu'elle concerne l' "A*M*O*R*C*", c'est à dire non pas la résurgence entreprise en 1908-1909, mais davantage l'Anticusque Mysticusque Ordo Rosae Crucis, c'est à dire le corps psychique de l'Ordre ancien, celui qui s'incarne à chaque résurgence.
Il y a aussi cette curieuse histoire de "haricot"...
En effet, pour les chercheurs qui ont compris qu'il y a quelque chose à trouver il y a toujours des détails et des clins d'œils à repérer.
Ainsi, le mot "MUSIC" écrit "MUNG" (comme les haricots "mungo") suggère que des détails sont "harigotés", c'est à dire contenant des morceaux épars comme par exemple un "haricot de mouton" qui ne contient pas de haricots, mais des morceaux de mouton.
Les morceaux épars sont à rassembler avec discernement, comme le fit Isis avec les morceaux du corps d'Osiris afin de permettre de donner naissance à Horus...
Et certains iraient jusqu'à dire que la partition est "haricodée" pour exprimer à la fois "Horus" (Her, la divinité exprimant l'éveil de l'Être intérieur) et le "codage"...
Cherchons donc, en confiance, à creuser et à ressentir l'étonnante aventure rosicrucienne cachée dans cette partition...