Un Frater affirmait: "j'apprécie le bistrot car il recherche la Tradition dans ce qu'elle peut apporter à l'humain."
Et une Soror demandait "qu'est-ce que la Tradition?". Elle ajoutait avec son humour raffiné: "je suis secrétaire et j'apprécierais une réponse basique"...
C'était l'occasion de répondre: "la Tradition a pour but d'apporter de quoi mieux vivre".
Et effectivement, contrairement aux traditions avec un "t" minuscule, qui transmettent des usages et des coutumes qui sont parfois des aliénations, la Tradition est le secret du bonheur perdu.
Chaque facette de la Tradition permet de progresser dans la Joie Ineffable, la fameuse "joconda".
Les relations entre le bonheur et la Tradition sont intéressantes:
Le chercheur découvre, parfois à ses dépens, qu'il convient de rester fidèle à la Tradition. S'il l'abandonne après l'avoir utilisée pour ne plus chercher à cultiver qu'une parcelle du bonheur, il perd à la fois la Tradition et le bonheur...
La fausse piste consiste à ne chercher que le bonheur: la pensée est créative, elle va désirer des plaisirs artificiels qui ne sont plus le bonheur...
C'est donc bien la Tradition qu'il convient de rechercher.
Sous la voix de Lao-Tseu, celle-ci se précise: "si les choses ne sont pas comme tu les désires, désire-les telles qu'elles sont".
Le mot bonheur semble issu du latin et "heur" de "augurium" qui exprime "l'accroissement accordé par les dieux à une entreprise".
Nous retrouvons notre démarche traditionnelle d'harmonisation avec l'Être intérieur, ce que Mikao Usui décrivait comme "l'art de cultiver le bonheur".
Traditionnellement, le rosicrucianisme comporte 9 degrés, après quoi il existe toutefois 3 degrés de rattrapage, et un ultime degré, dont chacun écrira lui même le programme, c'est le mystérieux 13e degré, qui prend le nom de "summum bonum", le "souverain bien", c'est naturellement le véritable bonheur...