31 mai 2025 6 31 /05 /mai /2025 21:04
MLC (22) -J'avais 22 ans. J'étais considérée comme assez jolie

Mon mari avait trouvé pour nous une chambre avec pension, dans une maison à Center Street, à Brookline. La propriétaire se révéla être une femme très désagréable et, comme Stanley avait toujours vécu en ville, à proximité de son bureau, nous nous mimes en quête d’une autre chambre dans une pension de famille privée.

 

Les offres furent nombreuses, nous avons finalement choisi une famille vivant à l’angle de Huntington Avenue et de West Newton Street qui avait connu des revers financiers et accueillait des pensionnaires payants.

 

À cette époque, ce quartier était strictement résidentiel — aucun commerce ne s’y était encore installé.

 

L’hôte était directeur du Conservatoire de la Nouvelle-Angleterre, son épouse appartenait à la haute société et était active dans différents clubs.

 

Ils avaient trois fils adultes ; deux étudiaient à l’université tandis que le troisième vivait toujours avec eux.

 

Il n’y avait qu’un autre résident, le fils d’un pasteur.

 

Tous m’accueillirent chaleureusement et me présentèrent à leurs amis.

 

Cela se passait dans les années 1890, une époque très riche en évènements.

 

Sans le savoir, c’était pour cette période là que j’avais confectionné toutes mes jolies robes.

 

La belle voix de mon mari contribuait à divertir leurs amis.

 

La dame passait son temps dans la société et divers clubs.

 

Elle aimait organiser des déjeuners et des thés, où je m’intégrais à son avantage, et pour mon plaisir aussi, car j’avais un goût naturel pour organiser de telles réceptions.

 

Grâce à son mari, directeur du Conservatoire, j'ai eu le privilège d'écouter les meilleures musiques du moment et de rencontrer de jeunes femmes talentueuses qui avaient besoin d'un peu de soutien dans leurs activités. Sans le réaliser, je me retrouvai à aider cinq d'entre elles, précisément dans les domaines où je pouvais leur être utile.

 

La dame donnait des réceptions et des thés réunissant de mille à mille cinq cents personnes, et je pris un grand plaisir à contribuer à la réussite de ces événements.

 

Une jeune fille, pianiste, venant de ma ville natale, avait obtenu une bourse du Ladies’ Home Journal. Une autre, venant de Montpelier (Vermont), avait une belle voix naturelle et était la plus jolie jeune fille que j’aie jamais vue. Une autre encore venait du Wisconsin et était dotée d’une voix de type Jenny Lind.

 

Cette jeune fille me causa bien des soucis — l’hôte l’appréciait beaucoup et son épouse était jalouse. Il me fallut faire preuve de beaucoup de tact pour maintenir l’harmonie dans la maison.

 

Un jour, alors que je déjeunais seule avec le jeune fils du pasteur, je dis : Philip, j’ai toujours voulu avoir de l’argent pour aider les personnes ayant des talents exceptionnels. Il me répondit : Madame Clemens, continuez à vivre comme vous le faites, et vous ferez plus de bien que ce que l’argent peut faire.

 

N’ayant pas conscience d’agir différemment de n'importe qui en pareilles circonstances, je lui dis :

 

Que voulez-vous dire, Philip ? Il me répondit que si j'avais pu réaliser ce qu'était cette maison avant mon arrivée, j'aurais compris ce qu'il voulait dire.

 

Il me confia à quel point les repas avaient été désagréables. Les parents et leur fils en conflit perpétuel. Puis il ajouta que, sans en avoir conscience, ma manière d’être et ma vision de la vie avaient apporté de l’harmonie dans cette maison.

 

La mère avait besoin de quelqu’un pour l’accompagner partout où elle désirait se rendre, ce qui avait nuit à son fils dont elle était devenue trop dépendante.

 

Le père, en difficultés financières, avait aussi besoin de soutien, mais le fils n’était pas fiable.

 

L’ensemble causait des tensions permanentes.

 

Rapidement, Je m’étais retrouvée entre deux feux. Le père, la mère, et même le fils se confiaient à moi. Mon tact et ma nature désintéressée me sauvèrent de nombreuses situations difficiles.

 

Le mari montrait une préférence marquée pour la jeune fille à la voix de Jenny Lind, et l’extrême jalousie de son épouse rendait la vie difficile à tous.

 

L’été suivant, la maison fut transformée en appartements, et rebaptisée The Washington, qui était le prénom du père.

 

Le temps des travaux j’allai en visite chez ma mère. Nous nous rendîmes toutes deux à Hull pour y séjourner pendant les deux mois les plus chauds de l’été.

 

A mon retour, à Boston, je découvris notre nouveaux logis.

 

Trois pièces et une salle de bain nous étaient à présent destinées au quatrième étage, à l’avant du bâtiment. Je les aménageai avec soin, ce dont j’étais très fière et je reçus de nombreux compliments pour le goût dont j’avais fait preuve.

 

C’était mon premier foyer à Boston et j’y organisai de nombreuses petites réceptions.

 

J’avais vingt-deux ans. 

 

Stanley chantait à l’église de l’Avent de Brimmer Street, une église épiscopale de haut rang.

 

Madame Jack Gardner en était membre très dévoué. Elle recevait souvent la chorale et l’organiste chez elle, à Beacon Street. A l’occasion, elle demandait au quatuor — dont mon mari était le soliste — de divertir ses invités.

 

Il en allait de même pour Madame J. Montgomery Sears, qui fréquentait la même église et vivait dans une magnifique propriété à l’angle d’Arlington et de Commonwealth Avenue.

 

À mes yeux, Madame J. Montgomery Sears était la plus gracieuse des hôtesses de Boston. Elle était très généreuse, me permettant d’utiliser sa salle de bal pour faire connaître certaines de mes artistes les plus prometteuses.

 

Mme Gardner fit installer un magnifique autel de marbre blanc dans cette église de Brimmer Street, pour un coût, me semble-t’il, de deux cent cinquante mille dollars. Beaucoup de monde fréquentait cette église dans le simple but d’y entendre le chœur, surtout pendant la saison du Carême. 

 

Stanley aimait inviter certains de ses meilleurs amis à la maison pour un souper, les vendredis et dimanches soirs.

L’organiste, M. Whitney, un homme d’environ soixante ans, originaire de Montpelier, Vermont, aimait particulièrement venir partager ces repas simples.

 

Avant ces dîners, mon mari et d’autres amis avaient pris l’habitude d’aller au Parker House, et quand Stanley rentrait, ayant bu un peu trop de bière, cela m’attristait.

 

Je lui suggérai alors, un jour : Stanley, si tu conviais tes amis à la maison pour une collation, je servirai ta bière préférée et préparerai des plats savoureux. Il accepta et fut heureux de d’inviter non seulement l’organiste mais aussi les chanteurs et le jeune pasteur qui, lui aussi, appréciait ces soirées.

 

Ainsi, avec mes jeunes filles musiciennes, j’organisai de belles rencontres. 

Une nuit, certains des musiciens et l’organiste se trouvaient au Parker House pour une collation, quand l’un d’eux prit la parole et demanda : Où est Stanley, ces jours-ci, nous ne le voyons plus, ici ?

 

M. Whitney, l’organiste, répondit : Oh, cet homme qui a cette charmante petite femme pour épouse ! Les autres musiciens commencèrent à le taquiner. Il leur dit :

 

Si chacun de vous avait une épouse comme celle de Stanley Clemens, vous ne seriez pas ici à l’heure qu’il est.

 

L’un des membres du chœur me raconta cet incident. J’avais toujours affirmé que si une femme épousait un homme qui aimait trop l’alcool, elle pourrait le guérir de cette habitude en rendant son foyer plus attrayant – et j’ai prouvé que cela était vrai. Ce Monsieur Whitney, qui venait du Vermont, pensait que j’étais tout à fait à la hauteur.

 

J’étais considérée comme assez jolie à l’époque. Un jour, alors qu’il savait que je me rendais dans le Vermont, il se trouva dans le même train. Il dit à un ami qui l’accompagnait:

 

Je mise sur le fait que j’aurai l’occasion de baiser la main de la plus belle jeune femme du train.

 

Après avoir parcouru les différents wagons, ils me trouvèrent et tout en me serrant la main, il l’embrassa. 

 

Fréquenter cet homme et son cercle pendant un an, me fit réaliser que je ne voudrais pas, à soixante-cinq ans, regarder en arrière et voir ma vie aussi vide que la sienne.

 

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- début des Confidences de Marie-Louise
(à suivre..)

 

MLC (22) -J'avais 22 ans. J'étais considérée comme assez jolie

Anglais :
I didn’t want to reach sixty-five, look back, and see my life so empty.

Allemand :
Ich wollte mit fünfundsechzig nicht zurückblicken und mein Leben so leer sehen.

Espagnol :
No quería llegar a los sesenta y cinco, mirar atrás y ver mi vida tan vacía.

Italien :
Non volevo arrivare a sessantacinque anni, guardarmi indietro e vedere la mia vita così vuota.

Portugais :
Eu não queria chegar aos sessenta e cinco anos, olhar para trás e ver minha vida tão vazia.

Grec :
Δεν ήθελα να φτάσω στα εξήντα πέντε, να κοιτάξω πίσω και να δω τη ζωή μου τόσο άδεια.

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Hymne Rosicrucien 1916

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Le Carrousel des Livres

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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