1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 01:21
Sur la Piste du Didi... Le Pouvoir du Grand Sekhem

Les différents messages du Bistrot sur Sekhmet et le Didi ont permis de comprendre clairement que la divinité lionne représente l'activité primitive et sauvage de la déesse Tefnout avant qu'elle ne s'exprime par la présence maternelle et bienveillante de la Mater dans le temple rosicrucien.

Pour les Habitués qui ont une culture de kabbalistes, il est utile de rappeler que Shou et Tefnout sont représentés dans la kabbale hébraïque dogmatique respectivement par les "sephiroth" Hochmah (חכמה) et Binah (בינה), que l'on traduit en français par la "sagesse et l'intelligence", c'est à dire celle qui sait (Shou/Hochmah) et celle par qui l'on sait (Tefnout/Binah).

L'une représente en quelque sorte la tasse et l'autre le contenu, c'est naturellement ce que les rosicruciens lewissiens expriment par les deux aspects du Noùs que sont l'Esprit (le contenant) et la Force Vitale (le contenu).

Naturellement pour un chercheur rosicrucien il s'agit de canaliser chacune de ces deux énergies sous sa forme la plus pure avant toute dégradation.

Pour ce qui est de "l'esprit" c'est précisément la démarche de Tefnout qui va de Sekhmet (la déesse lionne) à Hathor (la bienveillante et nourrissante déesse vache) en passant par le stade de Bastet (la déesse chatte).

De nombreux égyptologues voient dans ce fameux "Didi" que Toth ("Djéouti" en égyptien) conseille de mélanger à la bière pour "apaiser Sekhmet", une curieuse drogue...

Il est important semble t-il de comprendre le contexte égyptien qui veut que ce soit la même personne, pour faire simple, nous dirions, "la ménagère", qui fabriquait le pain et la bière à partir de l'orge.

Or les égyptologues ont pu constater que le bon grain de cette orge contenait des traces de "mauvais grain", l'ivraie, qui avait été légèrement torréfiée pour supprimer certains effets pervers.

Cette ivraie était nommée la "zizanie" chez les anciens...

Comme il est tentant d'imaginer pour un profane que c'est cette drogue qui est active dans le "didi", il convient donc d'interroger la tradition rosicrucienne à ce sujet..

Naturellement, vu que les monographies de Spencer Lewis sont appelées à circuler tôt ou tard dans le monde profane, il est important de comprendre que ce sujet ésotérique est forcément abordé d'une manière voilée...

Ainsi, même avec une explication claire, celui qui ne ressent pas demeurera toujours ignorant du message transmis aux initiés.

Le chercheur rosicrucien s'interroge naturellement en toute sincérité sur l'utilité éventuelle d'une drogue et la maîtrise de son utilisation pour transcender le pouvoir de Sekhmet et l'amener à s'exprimer pour lui même sous la forme de la vache Hathor...

Mais pour celui qui a compris qu'une drogue n'est un moyen artificiel d'agir sur son cerveau afin d'accéder au monde astral et non pas à la Conscience Cosmique, un factor luminis (un serviteur de la Lumière) ne manquera pas de transmettre le passage suivant des enseignements lewissiens:

""Répétons que le cosmique est quand tout le reste semble exister. Darnell, un grand mystique du moyen âge, a dit à propos du Cosmique : « J'inclus dans le Cosmique tout ce qu'est Dieu, et tout ce qu'il a rendu manifeste. Je n'inclus dans ce monde que ce que le cosmique en moi appréhende comme une réalité, car je n'accepte plus que mes sens physiques conduisent mon cerveau à percevoir comme réalité ce qui n'est qu'illusion ».
Nous sommes immédiatement confrontés à un autre problème. Comment pouvons-nous nous
harmoniser avec le Cosmique en ayant la certitude que nous ne devenons pas simplement subjectifs et en contact avec l'impression, au lieu de l'être avec la cause ?... En nous séparant, en nous isolant de l'ensemble du monde matériel ou monde psychique et subjectif, et en demeurant complètement dans l'essence ou « Esprit du Cosmique »..
Doran, le seul mystique de souche purement irlandaise qui ait jamais atteint les plus hauts sommets du mysticisme au moyen âge, avait l'habitude de dire « Je deme
ure dans la Paix et la Vie, tandis que, par la force des choses, je vis en Irlande et dans l'illusion ». II voulait dire qu'il était à même de vivre consciemment en harmonie avec le Cosmique, alors que, physiquement, il vivait dans un monde d'illusions.""

La clef du message consiste à découvrir qui est ce "Darnell" que naturellement personne ne connait!

Wikipédia vient à notre secours:

"The name (Darnell) is traditional Anglo-Saxon and refers to a group of people in medieval ages who grew a plant called Darnel, which had intoxicatory properties..."


En français: le nom (Darnell) est traditionnellement anglo-saxon et se réfère à un groupe de personnes de l'époque médiévale qui cultivaient une plante appelée "darnel" qui avait des propriétés d'intoxication...

Et oui, pour les anglo-saxons, "darnel" c'est l'ivraie!

Spencer Lewis nous introduit ce nom de Darnell (éponyme d'un drogué médiéval repenti parmi tant d'autres...) pour nous éclairer: une drogue agit sur nos sens physique et nous illusionne...


Le modeste sceptre ci-dessus est un instrument curieux de magicien qui reproduit une palette de scribe...

Il est permis de penser qu'il évoque la maîtrise du "didi" qui permet le passage du rouge au vert...

Ce "sekhem" appelé parfois "kherep" ou "aba" est exposé à Londres au Musée Petrie.

Nous nous souvenons que le scribe est lié au Dieu Toth...

Or ce sceptre est systématiquement présent lorsqu'un scribe écrit le nom de la déesse Sekhmet ou lorsqu'il écrit les noms ou les verbes comme "sekhem" qui indiquent la force, le pouvoir, la puissance, la notion de fortifier et qui sont construits à partir du nom de la Déesse (image ci-dessous)...

Parfois c'est même Osiris qui était traité de "Our sekhem" (Grand Sekhem) pour faire honneur à son pouvoir!



Et que le grand Sekhem soit avec chacun de nous!

Sur la Piste du Didi... Le Pouvoir du Grand Sekhem
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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 14:49
Sur la Piste du Didi... Une Beuverie à Per-Bastet

Dans le Temple rosicrucien la Mater est la forme la plus avancée de Tefnout: la bienveillante vache Hathor.

Lorsque la lionne Sekhmet libère la miraculeuse eau rouge de l'inondation, Hathor exprime la félicité retrouvée.

Le rayonnement mystique d'Hathor s'exprime par son aura de la couleur complémentaire du rouge de Sekhmet: un splendide vert turquoise caractéristique du rayonnement de son cœur.

Mais les étapes ne doivent pas être brûlées et il est fondamental de comprendre ce qui se passe auparavant hors du temple...

Si Sekhmet se cache symboliquement hors d'Egypte, en Nubie, au Nord de la Première Cataracte, il convient après avoir calmé Sekhmet avec la bière imprégnée de "didi" de savoir accueillir Bastet la déesse chatte.

Celle-ci se fête en Basse-Egypte, à Per-Bastet, la "maison de Bastet", dans le Delta.

Cette ville est connue sous son nom grec de Bubastis et aujourd'hui sous celui de Tall Basta : (تل بسطة) la "colline de Bastet" où l'on allait autrefois caresser les chats au début de l'inondation...

On ne caressait pas les chats avant. Un proverbe égyptien insistait lourdement:

"On ne caresse la chatte qu'une fois la lionne calmée..."

C'était une période de fête, le haut niveau du Nil ne rendait la ville accessible qu'en bateau.

Dans les felouques, on jouait de la musique et on chantait bruyamment.

Tout le long du trajet on buvait et on insultait par jeu les personnes sur la rive mais on ne se battait pas: la lionne était calmée...

Une fois arrivé à Per-Bastet, on dansait et on se saoulait encore.

L'historien Hérodote précisait qu'on consommait davantage de vin à cette époque que durant le reste de l'année.
---

Et la statue de Bastet est en vente ici...
http://www.histophile.com/statuette-bastet-tere0022.html

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 12:55
Sur la Piste du Didi... Le Bouclé d'Héliopolis

Dans le passage qui suit, extrait du fameux livre égyptien de la Vache du Ciel, il nous est révélé l'existence d'un curieux personnage capable de s'occuper du "didi"...

"Ra dit encore :

- "Que l'on appelle pour moi des messagers rapides et pleins de hâte, et qu'ils se dépêchent autant que l'ombre vers le corps."

"Ces messagers furent aussitôt amenés et la Majesté du dieu dit :

"Qu'ils courent jusqu'à Éléphantine et qu'ils me rapportent de grandes quantités de didi.

"On lui rapporta ce didi.

"La Majesté du grand dieu fit alors qu'un bouclé qui est dans Héliopolis brassât ce didi.

"Des servantes écrasaient l'orge comme pour faire de la bière et l'on plaça le didi sur le mélange qui prit l'apparence du sang des hommes .

"On fit sept mille cruches de cette bière, et la Majesté de Râ, roi de Haute et de Basse Egypte alla avec les dieux pour voir cette bière..."


Ce message apporte peut-être davantage de questions qu'il ne fournit de réponses:

- Qui se cache derrière ce "bouclé qui est dans Héliopolis"?...

Une explication possible: à partir d'un certain âge les égyptiens se rasaient les cheveux par hygiène (pour éviter de porter des lentes) et ils portaient donc une perruque pour sortir et se protéger du soleil.

Voir, par exemple ci-dessus, la représentation de RamsesII enfant avec des tresses.

Dans la pensée égyptienne, le bouclé serait donc un enfant...

A Héliopolis, à une certaine époque, un enfant officiait-il dans le temple?

Doit-on traduire par "le bouclé" ou par "un bouclé"?

L'idée d'utiliser un enfant pour brasser le didi permettrait d'éviter que la lionne ne sente l'odeur de l'homme.

Mais d'une manière plus ésotérique, dans tous les cas, cela suggérerait la nécessité d'une certaine pureté pour ce travail...

- Enfin, quel est le sens subtil véhiculé par le nombre 7000?

(à suivre...)

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 13:31
Sur la Piste du Didi... Sekhmet

Le dernier messages du Bistrot introduisait le fascinant sujet du "Didi" et, en relation, des développements seront indispensables sur Éléphantine, sur l'ocre-rouge, sur la Mater des temples rosicruciens qui exprime la divinité Tefnout, laquelle connait un périple évolutif dont une des expressions est Sekhmet...

Sekhmet, la déesse égyptienne lionne, possède diverses appellations comme "la puissante", "celle devant qui le mal tremble" ou "la colère de Râ".

C'est aussi "la maîtresse des maladies" qui nous fait songer que les prêtres de Sekhmet étaient d'excellents vétérinaires et des médecins capables d'identifier les maladies sans interroger leurs patients.

Et nous trouvons aussi une curieuse appellation de Sekhmet: "celle qui était avant que les dieux ne fussent".

Comment interpréter cela?

Dans le cheminement que connaissent les Habitués du Bistrot, la prise de conscience des divinités héliopolitaines dans le temple lewissien pourrait correspondre à "les dieux sont".

En effet, notre temple intérieur et ses divinités ont-ils vraiment une existence avant que la recherche de l'Être intérieur, ne conduise à une sorte d'appréhension intérieure d'une Intention encore non manifestée?

La sauvagerie de Sekhmet correspondrait à la "période d'avant", avant peut-être le monde de Seth, à une époque durant laquelle Râ (la Lumière) ne se préoccupait que très peu des humains qui étaient encore des animaux.

(à suivre...)

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 10:17
Le Didi de la Mater

Voici un sujet qui ne manque pas de faire réfléchir et méditer les Chercheurs de la Lumière...

Le "didi" est une poudre rouge qui concerne pour les initiés rosicruciens l'Ouest du Temple et la station de la Mater où l'on trouve traditionnellement la paix, l'amour et la compréhension d'une mère...

Mais, pour ce qui est du didi, remettons nous dans le contexte de la transmission héliopolitaine de la Connaissance.

Les hommes issus des larmes de Râ se sont rebellés contre lui et Tefnout qui porte l'œil est envoyée en mission.

Tefnout prend la forme de Sekhmet, la lionne dévorante, et pour arranger les choses elle s'offre un bain de sang: elle veut tous les tuer!

Elle éprouve tellement de plaisir à cela qu'elle ne répond même plus aux injonctions de Râ et une ruse de Toth (Djeouti en égyptien, celui qui détient les astuces pour transmettre la "Connaissance") est absolument nécessaire pour faire passer à Sekhmet le goût du sang.

L'idée consiste à faire apprécier, à Sekhmet, à la place du sang, une bière colorée en rouge qui devrait la saouler et la rendre raisonnable...

Et le rouge utilisé pour colorer la bière est ce fameux "didi"...

C'est une poudre que l'on va se procurer à Abou, le pays de l'éléphant.

L'éléphant est un symbole puissant d'énergie terrestre et Abou est le nom du nome d'Éléphantine.

Éléphantine est le premier nome de Haute Egypte à la frontière de la Nubie et il constitue allégoriquement, pour les égyptiens, la source du Nil...

Il y a un signe intéressant pour les Habitués du Bistrot au sujet du didi, en effet, les égyptologues et pas seulement eux ne sont pas tous d'accord entre eux...

Peut-être, les égyptiens eux-mêmes s'interrogeaient-ils au sujet du "didi".

Le "didi" est rouge, de la couleur du flamant rouge "desheret", lequel au passage vit dans le delta, mais pas à Éléphantine.

Mais quel est le constituant de cette poudre?

Certains parlent d'ocre rouge, d'autres d'une plante médicinale...

Mais il pourrait s'agir de toute autre chose...

(à suivre...)

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Les Trésors De La Cave...

3 Salons où l'on cause...

 

 

Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

Localisation des Buveurs

promotion et affiliation

Le Carrousel des Livres

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
Image 2
Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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Créé en 2010, il propose régulièrement ses "boissons" aux Chercheurs de Lumière. 
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Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...