Dans le passage qui suit, extrait du fameux livre égyptien de la Vache du Ciel, il nous est révélé l'existence d'un curieux personnage capable de s'occuper du "didi"...
"Ra dit encore :
- "Que l'on appelle pour moi des messagers rapides et pleins de hâte, et qu'ils se dépêchent autant que l'ombre vers le corps."
"Ces messagers furent aussitôt amenés et la Majesté du dieu dit :
"Qu'ils courent jusqu'à Éléphantine et qu'ils me rapportent de grandes quantités de didi.
"On lui rapporta ce didi.
"La Majesté du grand dieu fit alors qu'un bouclé qui est dans Héliopolis brassât ce didi.
"Des servantes écrasaient l'orge comme pour faire de la bière et l'on plaça le didi sur le mélange qui prit l'apparence du sang des hommes .
"On fit sept mille cruches de cette bière, et la Majesté de Râ, roi de Haute et de Basse Egypte alla avec les dieux pour voir cette bière..."
Ce message apporte peut-être davantage de questions qu'il ne fournit de réponses:
- Qui se cache derrière ce "bouclé qui est dans Héliopolis"?...
Une explication possible: à partir d'un certain âge les égyptiens se rasaient les cheveux par hygiène (pour éviter de porter des lentes) et ils portaient donc une perruque pour sortir et se protéger du soleil.
Voir, par exemple ci-dessus, la représentation de RamsesII enfant avec des tresses.
Dans la pensée égyptienne, le bouclé serait donc un enfant...
A Héliopolis, à une certaine époque, un enfant officiait-il dans le temple?
Doit-on traduire par "le bouclé" ou par "un bouclé"?
L'idée d'utiliser un enfant pour brasser le didi permettrait d'éviter que la lionne ne sente l'odeur de l'homme.
Mais d'une manière plus ésotérique, dans tous les cas, cela suggérerait la nécessité d'une certaine pureté pour ce travail...
- Enfin, quel est le sens subtil véhiculé par le nombre 7000?
(à suivre...)
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