8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 13:06

hsl-copie-1""Mais je ne devais pas perdre de vue ma commission. Ah oui, Monsieur le photographe! Il était là...

 

Il m'a observé, reconnaissant probablement qui j'étais par la différence d'habillement et l'apparence générale. Mais je ne l'ai pas reconnu jusqu'à ce que je vis l'étrange signe que le jeune homme m'avait fait à Montpellier.

 

Alors je me suis approché de lui. J'ai dit "Pardon Monsieur" (en français dans le texte), "mais je crois que je suis en train de m'adresser à un gentleman qui a quelques informations à donner à quelqu'un qui est entrain de chercher la Lumière."

 

Cela m'avait semblé être une manière très propice de m'adresser à lui. Sa réponse était en français et je n'ai pu comprendre qu'un seul mot: "yes".

 

Voyant mon embarras il a extrait de sa poche un papier et avec un stylo il a écrit quelques mots et me les a tendus à lire.

 

Je peux lire le français mieux que je ne le parle. En fait ce n'est pas la comparaison exacte. Je peux lire environ une centaine de mots français et je ne peux utiliser en langage parlé que 3 ou 4.

 

Ce qu'il a écrit disait cependant: "Pourquoi étudiez-vous tant ce qui a été peint dans ce renfoncement?"    

 

Ce que j'ai lu m'a déçu. J'ai pensé en premier qu'il s'agissait d'un constat. Avec ma connaissance limitée du français, c'est seulement le point d'interrogation à la fin qui m'a permi de comprendre que c'était une question.

 

Et après tous ces espoirs, une telle question... 

 

-"Parce que Monsieur", dis-je, "cela paraît si magnifique, si merveilleux et exprime tout ce à quoi je crois. J'ai vu en cela une très mystérieuse signification, un symbole de -".""

 

(à suivre...)

- Episode précédent

- Début du voyage

 

Version américaine:

But I must not forget my errand. Ah, yes, Monsieur the photographer! He was there. He watched me, probably knowing who I was by difference in clothing and general appearance. But I did not know him until I saw that some strange sign which the young man had given me in Montpellier. Then I approached him. "Pardon Monsieur," I said, "but I believe I am addressing a gentleman who has some information for one who is seeking Light." That seemed to be a very proper way of addressing him. His reply was in French - and I could understand but one word, - "yes." Seeing my embarrassment he took from his pocket a paper and with a pencil he wrote some words and handed it to me to read. I can read more French than I can speak. In fact that is not the proper comparison. I can read about one hundred French words - and can speak only three or four. What he wrote, however, said: "Why did you so study that one painting in the alcove?" I was disappointed at what I read. At first I thought it was a statement. It was only the question mark that enabled me to realize - with my limited knowledge of French - that it was a question. And such a question after all the expectations. "Because, Monsieur," I said, "it seems so beautiful, so wonderful and expresses what I believe. I see in it a very mysterious meaning, a symbol of -"

 

Commentaires:

La grande question soulevée par ce passage est de se positionner par rapport au photographe.

  

Fondamentalement un photographe établit une expression identique à la réalité. Le symbole est donc celui du peintre qui réalise une œuvre exprimant ce qu'il capte dans la conscience cosmique.

 

Sous cet angle, les œuvres rosicruciennes que Lewis apprécie dans la Salle des Illustres, à savoir, "l'Apparition de Clémence Isaure aux Troubadours" et la "tradtion" transmise par Raymond VI montrent un travail de "photographe"...

 

Sous cet éclairage, le photographe rencontré qui "déçoit" le narrateur et ne parvient pas à se faire comprendre sans écrire est naturellement un profane. Cela n'empêche pas, comme pour le jeune homme de Montpellier (qui faisait le même signe "étrange" [= venant d'un étanger] de reconnaissance) , de suivre les indications transmises qui peuvent une fois correctement décodés se révéler des messages allégoriques malgré tout issus "d'en haut" et utiles pour la quête...

 

Il semble que le photographe (profane) soit Clovis Lasalle, le photographe de Toulouse auquel Spencer Lewis n'a pas manqué de faire appel pour photographier les deux œuvres qui l'intéressaient. Pour la petite histoire certains font audacieusement de ce Clovis Lasalle un grand Maitre caché de la Rose+Croix... Voir également à ce sujet ce lien sur une discussion intéressante du forum du crc  

 

- Nous avons déjà vu que le "français" est allégoriquement, dans le Voyage vers l'Est, la langue du monde invisible et Spencer Lewis nous fait une révélation qui peut s'appliquer à des symboles magiques en expliquant qu'il peut en déchiffrer une centaine, mais ne peut en utiliser que 3 ou 4. C'est une formulation qui caractérise remarquablement bien l'utilisation rosicrucienne des symboles de la Haute Magie...

 

- Naturellement la phrase en suspens ne dit pas au profane que les œuvres à photographier décrivent le fonctionnement ésotérique de la Rose+Croix...

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400 ans après...

Gabriel Naudé, dans son "Instruction à la France sur la Vérité de l'Histoire des Frères de la Roze-Croix" (1623), reproduit le texte ci-dessous en précisant, "il y a trois mois, le roi étant à Fontainebleau et le royaume tranquille, ce texte de six lignes fut placardé à tous les carrefours et je vous le communique pour éviter à toutes les personnes qui ne l'ont vu d'en barbouiller leurs tablettes". 

Et c'est exactement 400 ans plus tard que le Bistrot de la Rose+Croix, grâce à la technologie d'internet, parvient à s'adresser aux Chercheurs de Lumière dans "toutes sortes de langues" en accompagnant les nouveaux Messages d'un Aperçu Multilingue... 

 

Les Trésors De La Cave...

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Ces petits livres rassemblent, adaptent et complètent des Messages du Bistrot.

Initiation à la Géomancie Cosmique: une technique de consultation des Maîtres Cosmiques.

Une Histoire au Coin du Feu: Comment Lewis racontait la Rose+Croix.

Un Rosicrucien nommé Lebrun: l'Histoire de ce français devenu Grand Maître des USA.

La Transmission Rose+Croix du Cénacle de Tübingen: la Résurgence germanique du 17e siècle.

Les Chevaliers de l'Aigle Noir Rose+Croix: 3 rituels antérieurs à la récupération christianisante,

Une Monographie Rosicrucienne du 1er Degré du Temple: un degré revisité par le Bistrotier,

Le jeune Couple du Reiki: le Reiki est affirmé comme une forme de la R+C japonaise...

Le Village du Diable: après l'initiation de Toulouse, HSLewis entre Montpellier et Millau...

Le Mystérieux Coffret Brun: les questions éternelles concernant la Rose+Croix

Marie Louise Clemens, une enquête sur un maître caché: le Hiérophante d'Harvey Spencer Lewis

Le Père Gautier, l'identification d'un jésuite, Imperator méconnu de la Rose+Croix

Arnaud de France et la Rose+Croix: l'origine de l'Ordre au temps de Charlemagne 

Une Monographie Rosicrucienne du 2e Degré du Temple: un degré revisité par le Bistrotier

L'Égypte des Rosicruciens: pour comprendre la transmission héliopolitaine de la Rose+Croix

Mando: la mystérieuse demande osirienne pour devenir Rosicrucien!

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Les Habitués du Bistrot apprécient généralement d'en retrouver des traces dans l'Antique Egypte héliopolitaine, mais pas seulement...