""Pour ma part, je constatais: "celui d'où provient ces instructions connait beaucoup de personnes que je devrais connaître, mais il n'est absolument pas concerné par les coûts qui sont engagés dans les déplacements.
C'est très gentil de me diriger ici et là, sans aucune promesse de rencontrer ou de voir quelque chose ou quelqu'un sinon un "éminent photographe" ou "l'éditeur d'un journal".
Ne vous seriez vous pas interrogé de la même manière?
En poursuivant mon moyage, j'avais déjà parcouru la moitié de la France et pourquoi? Rien de plus qu'un espoir!
Et le mercredi après midi me trouvait dans le train en route pour Toulouse.
Je passais au travers d'un pays magnifique.
J'espère être en mesure, en un autre temps, de décrire à mes lecteurs, à mes Frères et Soeurs, les magnifiques panoramas que j'ai vus.
Mais je voudrais maintenir à présent le niveau rapide de déplacement du train et vous emmener à Toulouse sans arrêt.
Vous savez que Toulouse est l'une des villes les plus anciennes de France.
Elle est sur les rives de la Garonne, c'est la rivière sur laquelle les hommes venus du Nord naviguèrent afin de porter des attaques sur Toulouse et le Sud de la France.
Je suivis les instructions et trouvais le Grand Hôtel Tivolier qui était un emplacement grand et unique, un lieu vraiment grandiose et organisé pour assurer une grande qualité de services.""
Version Américaine:
"My," I though, "but whoever issues these instructions know many people that I may know is absolutely unconcerned as to the costs which are involved in moving about. It is very kind to direct me here and there, with no promise of meeting or seeing anything or anyone but an 'eminent photographer' and a newspaper editor." Would you not have soliloquized in the same manner? I was about to complete a journey half-way around the country of France - and for what? Hope! That was all. Wednesday afternoon found me again in the train en route to Toulouse. The country through which I passed was beautiful. At some other time I hope to be able to describe to my readers - my Brothers and Sisters - the many wonderful sights I saw. But just now I will try to keep pace with the rapidly moving train and take you to Toulouse without a stop. Toulouse, you know, is one of the very old cities of France. It is on the banks of the Garonne - the river up which the Norsemen sailed to make their attacks on Toulouse and the South of France. I did as I was instructed and found that the Grand Hôtel Tivolier was a very large and exclusive place - really grand and elaborate in its appointments.
Commentaires:
Voici encore un épisode fantastique dans lequel Lewis s'appuie sur un sens profane pour exprimer métaphoriquement le message caché qui nous intéresse évidemment en priorité.
Nous avons vu dans un récent message que le "tivolier" cache le "tuileur" et en conséquence l'Hôtel Tivolier cache évidemment "le Temple" dont nous sommes avides de connaitre les "appointements" c'est à dire, dans le langage ésotérique, le "salaire" que reçoit le chercheur en fonction de son développement.
Avant de lire la suite, nous imaginons que le "photographe" est symboliquement l'être avancé qui retransmet les "photos" de ce qu'il voir en haut, tandis que le "rédacteur du journal" qui cherche à appliquer en France les "méthodes de Chicago" pourrait représenter l'activité astrale d'égrégores chargés se considérant naturellement comme l'élite du monde ésotérique.
Dans le codage du Voyage vers l'Est, alors que l'Amérique correspond au monde profane et l'Europe au monde invisible, on peut s'interroger sur ce que pourrait représenter Chicago...
(Il ne peut s'agir de la pègre contrôlée par Al Capone, lequel n'a que 10 ans à l'époque du "Voyage vers l'Est", et encore moins de l'invention de la bombe atomique attribuée à Fermi dont les travaux à Chicago ne commencérent que bien plus tard en 1939. En revanche nous pouvons constater que le site de Chicago est construit sur les marais au bord du Lac Michigan et le nom de Chicago provient du mot Checagou" des indiens Potawatomis qui signifie "marécage" ou encore "oignon sauvage", faisant référence à une odeur délétère qui se dégageait toujours du site avant qu'il ne soit totalement assaini et qui suscita encore des épidémies de choléra et de typhus à la fin du 19e siècle. Sur le plan journalistique, la fin du 19e siècle est aux USA une époque de quotidiens à très forts tirages atteignant parfois le million d'exemplaire et véhiculant une information populiste plutôt douteuse mais qui étaient consultés pour le business des petites annonces.)
Le début du message est intéressant en montrant que les Êtres du monde invisibles qui transmettent les informations ne se préoccupent pas fondamentalement des obtacles matériels et des frais occasionnés...
Font-il confiance au chercheur pour qu'il surmonte de lui-même les obstacles, ou bien l'énergie qu'ils transmettent permet-elle précisément de les balayer?
C'est une question cachée du message.
Autre détail intéressant, "les hommes du Nord" est une traduction littérale de "Norsemen", qui aurait du être traduit par les normands, mais l'idée qu'il s'agisse des "hommes du Nord" est une manière d'exprimer les ignorants (rappelons que dans un temple rosicrucien les nouveaux admis se tiennent au Nord).