"La pierre, la voie linéaire de l'œuvre, laquelle étant parfaite par quelqu'un, le change de mauvais en bon, lui ôte la racine de tout péché (qui est l'avarice) le faisant libéral, doux, pieux, religieux, et craignant Dieu, quelque mauvais qu'il fust auparavant Car dorénavant il demeure toujours ravi dans la grande grâce, & miséricorde qu'il a obtenue de Dieu , & de la profondité de ses Oeuvres divines & admirables...
Bienheureux ceux qui savent les recueillir ! Car d'iceux, puis aprés, ils font une thériaque qui a une puissance sur toute douleur, tristesse, maladie, infirmité et débilité, allongeant la vie, selon la permission de Dieu, jusqu'au temps déterminé, en triomphant des misères de ce monde."
Ce passage attribué à Flamel, et publié 2 siècles après sa mort par un certain Pierre Arnauld, Sieur de la Chevallerie, se trouve relevé et cité par Lapasse.
La thériaque était un remède médiéval qui contenait plus d'une centaines de plantes et l'avarice une manière médiévale de désigner l'égo... Enfin, le terme "pieux" était écrit "pie"
Quand à Nicolas Flamel, dit Flamel l'Ayné, c'est à dire "l'ainé de la flamme", ne ressentez vous pas un titre subtilement caché d'impérator?