Le "Doigt de Dieu" aux Canaries et le nom que l'on donne généreusement à ce rocher... Il illustre le monde de croyances dans lequel nous vivons.
Il est généralement établi qu'environ 1 français sur 2 "croit en Dieu", 2 français sur 5 "croient en une vie après la mort", 1 français sur 5 "croit à l'enfer", 1 français sur 3 "croit au paradis", 1 français sur 4 "croit à la réincarnation"...
Les rosicruciens apprennent que les mots symbolisent les idées et que l'utilisation juste des mots exerce dans la vie une action positive. Ainsi la différence est à faire entre les notions de "foi", de "croyance" et de "confiance", qui sont souvent confondues.
Un exercice rosicrucien consiste d'ailleurs à classer les choses dans lesquelles nous avons "foi" et celles dans lesquelles nous "croyons" afin de déterminer les supports de notre "confiance".
Mais des définitions s'imposent...
- La confiance est certitude, c'est une assurance personnelle qui dérive de la connaissance et cette connaissance est fonction de notre réalisation personnelle: par l'expérience nous développons nos pouvoirs personnels et donc la confiance dans notre démarche.
- La foi est une présomption au sujet de la nature d'une chose. Elle est l'acceptation incontestée d'une chose.
- La croyance est une conclusion sans vérification de l'expérience. En l'absence d'expérimentation, les croyances représentent la synthèse de nos raisonnements.
Quelques conclusions se déduisent:
- Nous ne pouvons avoir confiance qu'en nous-mêmes, mais il nous est possible d'avoir foi dans les autres.
- Jusqu'à preuve du contraire et qu'une autre connaissance nous soit donnée, la croyance a, sur nos actions, une influence égale à celle de la connaissance.
- Le danger des croyances réside, dans la répugnance que nous éprouvons à les abandonner au profit de la connaissance.