Régulièrement la question est posée de savoir comment le Rosicrucien utilise l'énergie de l'Esprit qui lui servait inconsciemment lorsqu'il était profane à construire son égo...
Dans le rosicrucianisme lewissien, il est fait référence au "Maître Intérieur" qui est généralement, il faut le dire, un égo de substitution, lequel, pour être honnête, est encore bloqué, même après parfois des dizaines d'années d'études, au stade du Premier Degré Néophyte, ce qui ne permet pas plus que l'égo initial de rentrer dans son "Temple Intérieur"...
Mais, heureusement, pour certains Rosicruciens zélés le "Maître intérieur" est correctement axé vers la recherche de la Lumière.
Il semble que, dans certaines résurgences rosicruciennes du passé, ce "Maître Intérieur", cette nouvelle manifestation de l'égo avait pris le nom de "Robe du Shela".
Le "Shela" étant le "disciple", "l'aspirant à la Maîtrise" ou le "candidat" qui, après diverses tentatives finissait enfin par dépouiller sa conscience animique et passer le Seuil du Temple.
Pour exprimer les choses simplement et concrètement, le Shela a accompli sur terre le minimum indispensable à ce fameux franchissement du seuil et son incarnation peut désormais viser une travail cosmiquement utile à son éternité...
En effet les "degrés effectifs du temple" auquels il peut avoir accés permettent à sa conscience de progresser d'une manière absolue dans une maîtrise éternelle.
Cela permet donc de clarifier 3 phases de cheminement:
- Le premier cheminement, variable et propre à chacun, qui conduit un jour à prendre conscience de l'existence des "Degrés Néophytes".
- Les fameuses 3 marches des 3 Degrès Néophytes, qui sont vus ici dans un sens authentique et absolu, et dans lesquels il y a 3 étapes successives et bien précises à franchir pour devenir, selon la terminologie de la tradition héliopolitaine un "Horus".
- Enfin, si notre "shéla" parvient à rentrer dans le Temple, il deviendra un Osiris...
Et donc, au fil des degrès effectifs du Temple, sa Robe de Shela s'imprègne de la manière dont il surmonte les épreuves qui se présentent dans une recherche toujours plus grande de Lumière...
Dans le rosicrucianisme lewissien, ces degrés sont au nombre de 12 et une coupure se produit à la fin du 9e qui marque une rupture et qui fait dire que les paliers au delà du 9e n'appartiennent plus à l'incarnation.
En fait, après le 9e, la "Robe du Shela", qui est devenue entre temps le "Voile du Prophète", doit être larguée...
Ce "Voile du Prophète" qui est abandonné, fonctionne alors comme une "mémoire vivante", appartenant à ce qu'on dénomme parfois les "archives akashiques"...
Une "archive" est consultable, par le Rosicrucien avancé qui sait brancher correctement son intuition dans la "Conscience Cosmique", comme un médium le fait communément au niveau astral.
Mais au niveau de la "Conscience Cosmique", il est possible de bénéficier de l'expérience et de la Connaissance acquise par les "Hautes intelligences" qui se sont engagées avant lui dans le domaine particulier propre à la "Chambre Cosmique" qui le concerne.
Naturellement, de nouvelles difficultés se présenteront à la redescente...
Le Chercheur s'efforce logiquement de retransmettre fraternellement aux autres ce qu'il a capté mais son mental objectif, laissé généralement à la porte de la "Conscience Cosmique", doit être réveillé.
Or le mental n'est pas forcément clarifié: cela ne se fait pas tout seul et la méditation ne pouvait que stopper le mental pour accèder à la "Conscience Cosmique".
Il convient donc de remettre le mental en activité afin qu'il retraduise correctement ce qui lui a été tranmis et il y a naturellement quelques parasitages à gérer...