Cette écriture hiéroglyphique exprime l'océan primordial, une immensité aquatique inerte plongée dans l'obscurité et le chaos, mais dont seule Nout, la déesse du ciel gère les petits pots...
La triplicité des symboles est la marque du pluriel.
Cela fait que le "nou", le petit pot que les habitués du bistrot connaissent bien, se trouve présent en 3 exemplaires, de même que la vibration du "n". Le symbole de la voûte céleste exprime que cet océan énergétique est allégoriquement au delà du ciel (Nout). Le déterminatif qui suit, un homme barbu assis, indique que l'océan peut être considéré comme un homme, un roi ou un dieu. L'ensemble s'est prononcé Nou, Nouou ou Noun selon les époques et les circonstances. Comme le "ou" est également la marque du pluriel, cela joue intervient aussi dans le son "ouou" pour insister sur l'infinitude de cet "océan".
C'est intéressant également de constater comment s'exprime l'inversion des lettres pour voir se manifester l'énergie du "nou"... et étudier "oun".
Et bien, il y a 2 "oun", mais les deux signifient existence, exister, vivre la vie sur terre, ouverture, ouvrir"...
Le lièvre et la fleur...
La fleur n'exprime t-elle pas la beauté, la fragilité et la brièveté de l'existence et ne dit-on pas parfois que "l'existence d'une jolie femme ressemble à celle d'un lièvre le jour de l'ouverture de la chasse"? Et bien, en égyptien, le chasseur, qui éprouve le "désir du lièvre", s'appelle "nou" lui aussi! On imagine que s'il revient bredouille il ramène des fleurs...