Le dévelopement des facultés qui accompagne le cheminement rosicrucien n'est pas le fruit d'une démarche papillonante mais découle, dans la vraie vie, d'importants engagements envers son Être intérieur.
Par exemple, une épreuve consiste à abandonner la réceptivité médiumnique focalisée vers les petites choses du monde d'en bas pour se mettre définitivement à l'écoute des grandes choses du monde d'en haut...
Les tibétains parlent des "Klou", les génies d'en bas qui inspirent les médiums qui n'ont pas le courage de se tourner vers les "Lha", les "grand êtres d'en haut".
Épreuve délicate que de remercier du jour au lendemain un Klou en lui disant: "tu n'es pas Lha"...
La réprésentation ci-dessus représente un grand maître tibétain nommé Gsonou.
La légende raconte que Gsonou avait le pouvoir de faire sortir l'eau des rochers...
Naturellement, les Buveurs et les Buveuses en alerte ressentent naturellement qu'une source qui jaillit est un indicateur d'une résurgence rosicrucienne...
Parlons donc un peu de ce Gsonou qui porte également le nom sanskrit de Jñānakumara que nous pourrions traduire par "le jeune homme à la pensée juste"...
Il avait la réputation d'avoir combiné en lui les "4 grandes rivières": la capacité d'exprimer le sens profond des archives sacrées, la connexion à la hiérarchie céleste, la capacité de transmission de bénéditions et d'initiations, et la maîtrise de la Haute Magie.