Les vrais Maîtres ou les vrais Guides sont toujours disponibles...
L'idée que des Maîtres puissent être capricieux et aient des problèmes de susceptibilité et donc en dernière analyse, d'égo pour se cacher aux chercheurs et refuser de répondre à leurs questions légitimes est petite, petite, petite!
Tout au contraire, c'est même une joie pour ces Maîtres ou ces Guides, lorsque les chercheurs remplissent les critères valides de répondre à leurs demandes...
Alors quels sont ces critères?
Ces critères sont au nombre de 3: poser la bonne question, s'adresser à la bonne personne et avoir le droit de poser cette question...
1- Poser la bonne question.
La demande doit être parfaitement pure et non entachée de croyance ou de superstitions.
Par exemple, un chercheur qui demanderait abruptement "quels sont les 12 degrès du Temple?" ne devrait pas s'étonner de ne jamais recevoir de réponse. En effet, de quel droit ce chercheur prétend-il que les Degrès du Temple sont au nombre de 12? Parce qu'il a lu cela quelque part? Parce qu'il le croit sans savoir? Autant de raisons pour renoncer à cette question qui le dépasse car il s'égare dans une demande globale de synthèse alors qu'il n'a rien fait pour approcher les éléments de départ qui sont déjà placés à sa portée. Ainsi, une question plus adaptée au niveau de ce chercheur pourrait être "comment utiliser les éléments à ma portée pour être digne de passer une première porte".
2- S'adresser à la bonne personne.
Il convient de ressentir les limites de la personne à qui l'on s'adresse et ne pas confondre l'astral et la spiritualité.
Par exemple, une cartomancienne expérimentée connait les limites de son art et sait très bien que les entités astrales à qui elle s'adresse n'ont pas la capacité d'accéder au monde spirituel qui les dépasse.
Ces entités ne peuvent donc répondre à des questions métaphysiques ou concernant par exemple la structure de l'univers.
Le chercheur mature s'abstiendra donc évidemment de fréquenter les entités astrales qui se font passer pour des "maîtres ascensionnés"...
3- Avoir le droit de poser cette question.
Par exemple, Spencer Lewis racontait qu'il maitrisait au piano son morceau de musique favori et il avait l'idée de prendre des leçons avec un professeur de haut niveau, lorsqu'un jour un ami musicien lui présenta un virtuose de niveau international dont la réaction le surprit profondément.
En effet le virtuose après avoir fait connaissance de Spencer Lewis, a demandé à l'écouter jouer et déclara à son ami qu'il apprécierait de lui donner des leçons, mais seulement lorsque Spencer Lewis serait parvenu au bout de ce qu'il pouvait réaliser sans lui.
L'idée ressemble au cas des 12 degrés présenté plus haut: un chercheur doit approfondir ce qui est à sa portée avant de "demander" autre chose à "ses guides", mais il s'ajoute une nuance...
En effet avant d'avoir le droit de solliciter un Maître, il convient de s'interroger si c'est de lui que l'on doit retirer un enseignement. Sommes nous, par exemple, suffisamment à l'écoute des enseignements qui nous parviennent déjà? Avons nous suffisamment travaillé sur nous-même pour être capables de comprendre la réponse de haut niveau qui pourrait nous être donnée? Sommes-nous suffisamment partageurs de ce que nous avons reçu pour être légitimement attiré par des êtres qui pourraient partager avec nous la connaissance qu'ils détiennent?
Il ne suffit pas de poser une bonne question, il convient aussi d'être en état d'écouter les réponses!...