Pour comprendre le rêve, il convient de connaître le verbe "s'éveiller".
Nous lisons "R", la bouche, puis "S" le linge plié et les deux se lisent donc "res".
Le hiéroglyphe suivant intervient comme complément phonétique, c'est une sorte de propulseur constitué par deux bâtons assemblés.
Il se lit également "RS".
Suit, comme déterminatif, un oeil ouvert, c'est parlant!
Le songe "ReSOUT" est construit sur ce verbe...
Nous lisons "R", "S", "OU" (le poussin de caille) "T" (la miche de pain qui indique qu'il s'agit d'un mot féminin).
Il y a ensuite quelques astuces intéressantes...
Nous reconnaissons le propulseur "RS", mais le scribe nous fait un clin d'oeil...
En effet, le propulseur est décalé, il est utilisé comme déterminatif et non plus comme complément phonétique: cela veut dire que le songe peut être vu comme une "projection"...
Et puis il y a un deuxième déterminatif, l'oeil.
C'est pour nous une clef car nous comprenons que le rêve est, pour les égyptiens, un éveil à la "conscience cosmique" permis par le sommeil...
Et voici enfin cette fameuse "Conscience Cosmique", c'est le ciel "PT", le Monde de Nout.
Naturellement, il est tentant pour les Buveurs et les Buveuses de mettre ce hiéroglyphe en relation avec le sommet de l'emblème toulousain...