Les Buveurs et les Buveuses du Bistrot se réjouissent de voir surgir ces derniers temps quelques nouveaux visages, des chercheurs et chercheuses, qui viennent à leur tour, avec bienveillance et humilité revendiquer leur droit légitime à l'héritage des Frères de la Rose+Croix, à leurs enseignements, à leurs traditions, à leurs légendes, à leurs transmissions initiatiques, et dont les 1300 messages publiés constituent déjà un considérable patrimoine vivant, permettant à chacun de structurer en toute liberté et en toute indépendance sa quête intérieure.
Chacun de ces sujets permet diverses recherches (déjà, avec le Moteur de Recherche du Bistrot...), des méditations fructueuses focalisées sur certains symboles, et des partages, en particulier sur la nouvelle page Facebook du Bistrot (lien cliquable).
Nous reprenons aujourd'hui, à titre d'exemple, un thème incontournable du "Voyage vers l'Est": la vieille implantation rosicrucienne de Toulouse et plus particulièrement son blason et son emblème.
Votre médiatation ne laisse t-elle pas apparaitre un visage dans cet emblème?
Peut-être êtes vous sensibles à une "intention" suggérant que ce symbole n'est pas tout à fait le fruit du "hasard"...
Est-ce la tête de mort évoquée au sujet de l'initiation?
Constatons d'abord que l'agneau ou le mouton possède 5 pattes puisque le support de la croix du Languedoc ajoute discrètement une patte supplémentaire avec l'idée qu'il ne s'agit pas d'un mouton comme les autres...
La 5e patte doit exprimer quelque chose comme la quintessence du symbole à laquelle conduit naturellement une certaine pureté, peut-être la recherche de Maat...
Les deux tours constituent les deux yeux, mais sachant qu'elles s'appuient déjà sur la tradition de langue d'OC, nous pouvons nous souvenir que lorsque nous regardons une personne l'oeil gauche est solaire et l'oeil droit lunaire comme dans le mot "OC".
Dans le cas toulousain qui nous concerne, afin de comprendre le sens des tours, il est utile de faire parler non plus l'emblème ci-dessus, mais le blason, dans lequel les deux tours ne sont pas identiques et représentent à gauche une église (avec une curieuse fenêtre qui est prétexte à exprimer un symbole rosicrucien), laquelle est vraisemblablement Saint Sernin ou "Saint Saturnin", tandis que la tour de droite est un "chateau donjonné" (le "Chateau Narbonnais" ou "Forteresse de Narbonne", un édifice aujourd'hui disparue à l'emplacement actuel du Palais de Justice).
Il est intéressant de constater que l'agneau porte une croix correspond au "3e oeil", que celle-ci est dorée (c'est à dire "solaire", tandis que le centre coronal, au dessus, est réputé "lunaire"), qu'elle peut s'inscrire dans un carré (voyez vous la relation avec le symbole du 1e degré Néophyte?) et qu'elle est "cléchée"...
Ce terme de "cléché", indique une forme évidée ressemblant à l'anneau des anciennes clefs, c'est ésotériquement "une forme creuse dont on ne peut rien dire" sinon qu'elle permet de tenir la clef et de constater qu'elle est "pommelée" car elle comporte une douzaine de pommes d'or...
Il conviendra donc de "plancher" à son sujet sur le sens symbolique du nombre douze...
Notons également, sur l'emblème, que les 7 fleurs de lys sur fond d'azur présentent une analogie avec le ciel étoilé des temples rosicrucien et des églises médiévales.
Il correspond naturellement au "Nouou", le "ciel de Nout" des égyptiens, qui est le "Plan Cosmique" des rosicruciens, appelé parfois "plan christique".