C'est un sujet délicat...
Nous connaissons sans doute des personnes qui rejettent le système et que l'on voit circuler dans le monde parallèle des galères campagnardes ou citadines du new-âge en pensant qu'elles vivent déjà l'avenir de la civilisation.
D'un autre côté, certaines personnes pensent que le travail est une corvée (le mot "tripalium" qui a donné travail était un instrument de torture constitué de 3 pieux...) et qu'en conséquence, il convient d'accepter n'importe quel boulot alimentaire pour vivre...
Comment concilier la quête mystique avec les besoins que le psychologue Abraham Maslow (1908-1970) représentait par sa fameuse pyramide joliment illustrée par Tim van de Vall (http://timvandevall.com) que nous remercions.
Est-ce que selon l'évolution de chacun la quête mystique, que Maslow plaçait en haut de la pyramide comme un luxe, devient graduellement un besoin plus fondamental qui se positionne en bas de la pyramide avec les besoins physiologiques?
Spencer Lewis affirmait que l'on ne doit jamais accepter une activité qui n'est pas en harmonie avec notre être intérieur...
Certains ne manqueraient pas de répliquer que ça risque d'attendre longtemps...
Mais n'est-ce pas passer à côté de la pensée de Lewis?
Sans doute convient-il de comprendre l'invitation de la Fraternité Invisible à se mettre au "travail", c'est à dire au service de la "Loi Cosmique" et dans la mesure où celle-ci est correctement canalisée elle ne manquera pas d'attirer notre attention sur des possibilité extraordinaires qui nous tendent les bras et en particulier sur les bienfaits légitimes qui nous attendent!
Mais c'est là que s'exprime la "délicatesse" du sujet: il n'y a pas de mode de vie valable pour tous, c'est évidemment à chacun de résoudre son équation existentielle...