Cette traduction est la conclusion des "Vers Dorés de Pythagore".
Il est utile de développer certains points:
L'abandon du corps n'est pas forcément la mort physique, c'est avant tout la capacité de projection psychique qui se développe en particulier par la méditation.
Les mystiques avancés cherchent donc à vivre en permanence dans cet état de conscience.
La sensation de "projection astrale", dont le monde profane est parfois friant, en est un avant goût qui bénéficie de l'énergie d'égrégores ou d'entités astrales ou encore de l'utilisation de sons particuliers pour parvenir au monde astral.
Mais dans les expériences astrales, il y a encore un corps dense qui plombe la conscience, même si celle-ci n'en est pas consciente, et cela suscite finalement une énorme consommation de force vitale...
Et puis le monde astral n'est pas la destination souhaitée par notre Être intérieur.
Il conviendra donc de larguer notre corps dense pour parvenir à connecter le plan supérieur avec une meilleure utilisation de l'énergie vitale...
Ce qui fait la différence entre le plan supérieur, que Pythagore nomme le "libre éther",et le monde astral, c'est un travail d'épuration psychique que les 2 premiers degrés des Néophytes Rosicruciens enseignent traditionnellement: éveiller sa sincérité authentique et faire jeûner l'ego.
Ce sublime état de conscience prend le nom de "Conscience Cosmique" chez les rosicruciens lewissiens.
A partir du moment où le chercheur, qui n'avait auparavant que de petites intuitions issues de ce plan, parvient à s'élever à une conscience plus réelle de cette source, il accède à son éternité et sort de la "nuit obscure".
N'est-ce pas finalement la raison même de son séjour terrestre?
Naturellement rien n'empêchera le "dieu qui ne meurt point", qu'il est devenu, de se réincarner discrètement s'il souhaite rebrancher sa prise de terre...