Ce dessin de Spencer Lewis, sur la couverture de son livre paru en 1937 intitulé "Mental Poisonning", représente le dragon de l'empoisonnement mental.
Le combat contre l'empoisonnement mental que constituent l'ignorance et la superstition est naturellement le principal travail des Rosicruciens sur eux-même et au service des autres.
Si nous souhaitons évoluer, c'est naturellement parce que nous souhaitons nous débarrasser de charges psychiques que nous portons en nous et que nous identifions à tort comme des aspects durables de notre personnalité animique.
Ces charges psychiques sont en particulier les croyances, valides ou erronées, que notre Connaissance doit éliminer en éveillant en nous la Lumière.
C'est ce qui fait dire que le rosicrucianisme est voie de Connaissance.
Tant qu'il demeure un nettoyage psychique à accomplir, nous portons en nous des "failles"...
Et naturellement ces failles peuvent être exploitées par des manipulateurs et elle ne manquent pas de l'être si nous représentons un intérêt quelconque pour eux...
Mais cet intérêt à récupérer les autres n'est pas forcément guidé par un enrichissement matériel comme on le croit souvent.
Par exemple, plus un chercheur progresse, plus son niveau énergétique s'élève, plus il constitue une proie de choix pour des occultistes sans scrupules qui savent récupérer à leur profit les pensées erronées que nous portons en nous...
Leur art consiste, non pas à donner un ordre, ni même à faire une suggestion habile, mais à nous inciter à utiliser notre créativité pour relier entre elles certaines des faiblesses que nous avons renoncé à éliminer et à nourrir en nous ce dragon noir...
A l'inverse, la démarche saine consiste naturellement à bien prendre conscience de ce processus, avec lucidité, sans le refouler, mais en veillant à ne pas l'alimenter et à s'élever au dessus des egregores récupérateurs.
Le livre de Spencer Lewis se traduit naturellement par "Empoisonnement Mental".
Notons que Spencer Lewis se voit porteur du titre Ph.D. qui signifie en latin "Philosophiæ doctor", qui n'a pas le même sens en France qu'aux USA où il signifie que le titulaire est un chercheur non diplômé par un doctorat qui lui conférerait alors le titre de Doctor of Art, en abrégé D.A. ou Dr.
La mention "by H.Spencer Lewis Ph.D." signifie évidemment "par H.Spencer Lewis".
Cela n'empêche pas une édition française, avec une traduction assez discutable, au demeurant, de s'intituler avec le plus grand sérieux: "L'Empoisonnement Mental de Harvey Spencer Lewis".
Ça ne s'invente pas!