La recherche de "l'Or de Toulouse" suggérée par le Voyage d'un Pèlerin vers l'Est passe naturellement par quelques errements au cœur de la tradition rosicrucienne et de l'histoire...
Tout cela peut sembler très disparate, mais c'est le principe même de l'enseignement rosicrucien: rien n'est imposé mais le chercheur se retrouve familiarisé avec un certain terrain d'une fertilité propice à l'éveil intérieur, comme la Croix permet l'épanouissement de la Rose ou comme le "Nedj" permet au "Petit Pot de Nou" de surgir...
Derrière des apparences qui paraissent très fantaisistes ou futiles au profane, lequel s'en lasse assez vite, c'est une formation hyper précise qui est délivrée au mystique: un trésor...
Avant de proposer une reconstitution concrète du périple toulousain de Spencer Lewis selon les indications déjà publiées ci et là au Bistrot, voici un petit aparté historique issu d'un intéressant document du 17e siècle: "Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane" de Moreri.
""En 1565, le jeune roi Charles IX est accueilli à Toulouse et 7 arcs de triomphe sont dressés en un lieu de la ville appelé la Pierre.
Dans une nuée, un globe s'ouvre et une jeune fille vétue en nymphe en descend.
Naturellement, elle représente Clémence Isaure...
Elle porte entre les mains 3 fleurs qu'elle offre au roi.
Elle dit au roi, 3 vers en "françois" et elle lui offre les 3 fleurs avant de disparaître dans le globe comme elle est venue...""
Clémence Isaure représente Isis, les "3 fleurs" sont un outil de transformation et la "pierre" suggère naturellement une représentation matérielle: la "pierre brute" que les francs-maçons s'efforcent de "polir", tandis que les Rosicruciens poursuivent, comme nous l'avons développé avec les messages sur le "Premier degré Néophyte", une démarche plus directe et totalement différente...