L'épisode, concernant Saül (Paul) sur le Chemin de Damas, rapporté dans les "Actes des Apôtres", est utilisé comme un exemple classique de retournement subit de convictions permettant l'accès à la religion. C'est naturellement l'exemple type que récupèrent les aumôniers des prisons pour convertir d'éventuels nouveaux adeptes!
Si l'on se réferre aux "Actes des Apôtres" (9.4), "Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saül, Saül, pourquoi me persécutes-tu?"
On comprend la voix... Nous avons avons à faire à un tortionnaire des chrétiens. Mais naturellement le seul témoin est Saül (Paul) et comme l'énonce le grand principe du droit romain: "testis unus, testis nullus". N'en déplaise à Desproges, cela signifie, "un témoin, pas de témoin" et cela n'a rien à voir avec "testiculus"!
Donc notre tortionnaire se fait capturer par les chrétiens qui l'enferment... Actes (9.9): "Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but."
Après 3 jours dans l'obscurité, même sans avoir vécu la "lumière venant du ciel" que narre le 9.4, il est facile d'imaginer que la personne enfermée ne voit plus grand chose... D'ailleurs après une simple nuit beaucoup de dormeurs peinent à ouvrir les yeux...
Heureusement (Acte 9.17) "Ananias sortit; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saül, en disant: Saül, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvrit la vue."
N'est-il pas tentant d'imaginer que le tortionnaire se soit fait simplement capturer sur la route de Damas... Puis, après 3 jours d'enfermement il aurait raconté sa version avec brio...
N'est-ce le genre d'histoire que se racontaient parfois les hommes au bistrot lorsque les femmes allaient à la messe?
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