En préliminaire, pour les fratres et sorores qui voudraient s'offrir davantage qu'une lecture superficielle de ce sujet délicat, pour lequel le temps ne compte pas, il est vivement conseillé de s'accorder le temps de lire ou de relire "l'épitre de l'agapé", et les articles sur "la déesse Kuan Yin" ainsi que la "découverte du Jihi no kokoro."
D'ailleurs, le sujet proposé est de ceux qui peuvent faire l'objet de la petite scéance de méditation rosicrucienne quotidienne qui fait le plaisir de certains buveurs du bistrot après la dégustation d'un article.
"Anahata", le chakra du cœur, n'a pas encore été évoqué, alors que la plupart des autres figurent déjà dans les contenus du bistrot dans la catégorie "chakras"...
Qui consulte internet pour chercher le véritable sens d'"anahata", ramène généralement la formulation un peu abusive "un son non frappé", il s'agit en fait simplement de "non frappé" mais cette "percutance" laisse sur sa faim et ne constitue une explication que pour celui qui a déjà compris par expérience vécue le processus de fonctionnement...
Reprenons donc les choses tranquillement...
Le centre cardiaque psychique se situe au milieu de la poitrine et non pas à gauche comme le cœur physique.
Lorsqu'il fonctionne bien, le sujet est capable d'amour, de compassion, de sympathie, de compréhension, il émane de lui de la chaleur humaine, il est cordial et dégage un notable force de guérison.
A l'inverse lorsque le centre est anormalement chargé par des choses sombres, le sujet vit des problèmes de cœur, il est mélancolique, triste, renfermé, envieux, aigri, froid, dépressif. A un niveau encore plus chargé il est haineux ou suicidaire, ou cafardeux et se trouve tenté de s'autodétruire par des drogues et il peut vivre des attaques cardiaques...
Lorsqu'une personne se laisse aliéner par une force-pensée, une entité ou un egregore alors son centre cardiaque se fait vampiriser par une charge ou se laisse siphoner en permanence par un lien...
Lorsque ce lien est rompu ou que la personne parvient à se libérer de ses charges cardiaques elle ressent alors une joie de vivre totalement inconnue comme le témoignage suivant nous le racontait.
Il concerne une personne qui avait une charge sur le cœur et qui ne le savait pas et elle avait simplement mis à profit un long déplacement silencieux en voiture pour faire une méditation de deux heures.
Dans certaines circonstances privilégiées, le taux vibratoire peut monter, ce fut le cas:
""Lorsqu'elle ouvrit les yeux, ce fut comme un déclic, une sorte de révélation ou de prise de concience... Son état de conscience s'était modifié et tout devenait pour elle clair, beau et évident. Elle voyait la présence de la Vie partout autour d'elle!
Ce fut une "émotion" unique, une période extatique, qui ne disparut pas en quelques minutes mais qui perdura deux à trois semaines.
Elle ressentait profondément l'intensité de la vie dans les arbres, et dans la moindre des feuilles. Même les feuilles mortes sur le sol exprimaient leur vivante transformation.
Progressivement la sensation s'estompa mais toujours est-il que son respect mystique de la vie est désormais un acquis discret...""
La photo ci-dessus fait songer à un templier, elle est issue du cloître de Metz, elle représente un lorrain du 14e siècle, Henri Saint-Nazaire. Un prochain article s'efforcera de répondre plus directement aux questions que celui-ci ne fait finalement que soulever...