5 juillet 2025 6 05 /07 /juillet /2025 09:21
MLC (31) - Des Invitations de par le Monde

Ce fut la première fois que deux candidats à la présidence se rencontrèrent, nous étions en 1912.

 
En 1948, on dit que la rencontre entre Thomas Dewey et Harry S. Truman était la première fois que deux candidats à la présidence se rencontraient, lors de l’inauguration de l’aéroport d’Idlewild ; je pris donc l’initiative et envoyai la lettre suivante à tous les journaux.

 

Le Boston Post la publia dans le Daily Post et le Herald dans le Sunday Herald, comme suit :

 

RAPPEL DE LA RENCONTRE TAFT-WILSON À BOSTON
À l’éditeur du Herald-Tribune:
La lettre de M. David P. Clark, publiée dans le Herald le 29 août, rappelant que la rencontre entre Truman et Dewey à Idlewild n’était pas la première entre deux candidats à la présidence, m’a remémoré celle de Taft et Wilson en 1912 
La date exacte était le 26 septembre 1912. Pour l'occasion, fut donnée une réception présidentielle en l’honneur des délégués de 50 nations différentes, réunis ici pour le cinquième Congrès international de la Chambre de commerce, une conférence de six jours. 
J’aurais aimé qu’il soit encore possible aujourd’hui de rassembler ici ces 50 nations et de recréer l’atmosphère qui régnait lors de leur séjour parmi nous.  
Si quelqu’un ayant participé aux nombreuses activités organisées pour divertir ces personnes lit ceci, je suis certaine qu’il approuvera  mes propos.

L’inauguration de l'hôtel Copley Plaza donna lieu à une réception pour le président Taft et se déroula dans la nouvelle salle de bal de l’hôtel. 
Le bal qui suivit la réception fut l’un des rassemblements les plus brillants qu’il m’ait été donné d’organiser.

  
Chaque dame portait la robe de soirée traditionnelle de son pays, assurément la plus belle qu’elle ait pu se procurer pour l’occasion.
J’eus la chance de pouvoir m’exprimer en français, car de nombreux délégués ne parlaient pas un mot d’anglais. Je découvris cependant que toutes les nations utilisaient le français, à l’exception des délégations arabes et japonaises, qui s’exprimaient en anglais. 

 
Je crois me souvenir que la langue française a parfois été suggérée comme langue universelle.

 
Lorsque nous sollicitâmes 125 automobiles pour une excursion vers la Côte Nord, suivie d’un déjeuner chez Mme John Hayes Hammond, plus de 200 véhicules se présentèrent spontanément. Parmi eux figurait le maire de l’époque, M. John Fitzgerald, qui offrit trois voitures, chacune conduite par l’une de ses filles. Tout ce qui était suggéré recevait la même réponse enthousiaste.

 
Lorsque je repense à l’intense plaisir ressenti durant cette semaine parmi les délégués, je souhaiterais avoir 55 ans, cet âge où une femme est à son apogée, plutôt que 85, afin de revivre pleinement les frissons de ces jours inoubliables. 


Je suis sûre qu’une photo de ce groupe doit être accrochée aux murs des salles de la Chambre de commerce.
Marie L. Clemens.
Boston.

 

Un incident concernant la publication de cette lettre mérite d’être noté. 
À Noël 1948, je reçus une carte avec le message suivant:
À Marie L. Clemens,
Vous ne pouvez imaginer combien votre lettre parue dans le Herald m’a réconfortée. Vous y affirmiez qu’une femme est à son apogée à 55 ans, et me voilà ici, déprimée et malheureuse.  Je la lis souvent et je voulais que vous le sachiez. J’espère que vous êtes la bonne Marie L. Clemens.
Que Dieu vous bénisse.
(signé) Une Bostonienne.

J’aurais tant aimé que cette femme signe son nom pour l’aider à sortir de sa dépression. 


Revenons au Congrès: les journaux firent grand cas des différentes attractions organisées pour les délégués et me complimentèrent sans réserve, affirmant que mon travail n’avait aucun précédent dans la ville.
 

En 1914, nous visitâmes l’Angleterre. Nous y fûmes royalement reçus par les délégués.
   
Lors de certains de mes voyages à travers ce pays, je pris soin de contacter les différentes personnes présentes au Congrès, et de nombreuses activités et voyages furent organisés pour mon plaisir. 
 

Une maxime se confirmait une fois de plus: donne le meilleur de toi-même où que tu sois, et le meilleur te reviendra en retour. 
 

Ceux qui avaient eu la responsabilité des délégués lors de leur séjour en 1912 firent tout leur possible pour que je les accompagne tout le long de leur périple à travers le pays, et m’offrirent une généreuse somme d’argent 
 

J’étais devenue pour eux une mère ou un général, et ils estimaient ne plus pouvoir se passer de moi. Or, j’étais en pleine organisation de la grande kermesse de l’École de médecine de l’Université de Boston, prévue pour octobre, et dès lors, tout départ était impossible. J’ai considéré cette occasion comme l’une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. 
 

Ma mère était décédée en janvier 1912, par conséquent, pour la première fois de ma vie, j’étais libre et tout mon temps m’appartenait pour faire ce que je souhaitais. 
 

Une fois encore, en écrivant et en repensant à ma vie, je ne peux m’empêcher de me demander comment j’ai pu mener à bien tout ce que j’ai entrepris, en parvenant à en gérer la réalisation simultanément. 
 

Cet automne-là, en plus de l’événement de la Chambre de commerce et de la kermesse de l’Université de Boston, j’avais l'animation habituelle de la garderie du South End à organiser. Qui plus est, la Ligue de sauvetage des animaux m’avait demandé de prendre en charge leur salon de thé lors d'un événement qui se tenait également au Copley Plaza en octobre, et je m'occupais toujours de l’Assembly Club. 
 

Finalement, je me décidai à me délester du Club qui était devenu un fardeau inutile. Je sentais que mon temps y était gaspillé. 
 

Je me rendis alors chez M. Codman, à qui une femme fortunée avait confié cette responsabilité et lui avouai mon incapacité à poursuivre cette tâche. 
 

Mon mari étant sans emploi, il était nécessaire que j’utilise mon temps et mon énergie pour des choses qui amélioreraient notre situation financière. 
 

En résumé, la gestion du Club était devenue compliquée, ces dames voulaient des déjeuners à vingt-cinq cents qui nous coûtaient soixante-quinze cents.

 

Après m'avoir écoutée, M. Codman me dit: 
Rassemblez votre comité, et je ferai dissoudre le Club.  
 

Je convoquai le conseil, et il leur déclara: Mesdames, Mme Clemens estime qu’elle ne peut plus diriger le Club, et sans Mme Clemens, le Club ne peut pas continuer. Je vous demande donc de le dissoudre. 
 

Je m’adressai aux dames et leur confiai que, depuis quelque temps, j’avais le sentiment que mes efforts pour maintenir le Club en vie étaient vains, et que des opportunités plus porteuses nécessitaient désormais mon engagement. 
 

L’une des dames prit la parole et me dit que, si je réalisais à quel point partager ma philosophie de vie aidait les nombreuses femmes qui venaient me voir avec leurs problèmes, je changerais d’avis.  
 

Ainsi, les affaires de l’Assembly Club furent clôturées. 
Lors de ma prise en charge de la gestion du Club, j’avais affirmé que je ne lancerais aucune initiative risquant d’entraîner des pertes financières pour ses fondateurs. Il fut donc convenu qu’un dollar par mois, prélevé sur les cotisations de chaque membre, serait exclusivement dédié au fonctionnement du Club, et qu’en cas de fermeture, le solde restant serait remboursé. 
 

Ainsi, les meubles furent vendus, et je jouai un rôle dans la location des salles auprès de l’un des employés du Copley qui voulait organiser des thés dansants, très en vogue à cette époque.
 

Deux jeunes avocats, diplômés de Harvard,  aidaient aux affaires de l’Assembly Club. Ceux-ci étaient très désireux d’entrer dans la haute société et pensaient que je pouvais les y aider. 
 

En organisant des danses le soir auxquelles le conseil invitait ses amis, ces jeunes hommes ambitieux trouvèrent ce qu’ils cherchaient. 
Ils étaient attirants, fins et irréprochables, et après un certain temps, l’un épousa la fille d’une veuve fortunée et l’autre épousa la veuve, depuis décédée, laissant au jeune mari la majeure partie de ses biens, ne laissant que très peu à sa fille. 
 

J’apprends aujourd’hui que ces deux hommes ont cessé de se fréquenter, une rupture apparemment causée par des différends financiers. C’est ce qui se produit dans la plupart des cercles sociaux. Et je doute qu’ils viendraient à mon secours si j’étais dans le besoin et sollicitais leur aide. 
 

En 1914, la femme fortunée qui avait fourni l’argent pour rendre possible l’Assembly Club se suicida en tombant d’une chambre d’hôtel au vingt-troisième étage, à New York.
 

Lorsque le Club fut abandonné, Mme I. J. Storrow lança le Women’s Club sur Beacon Street.
 

Noël 1913 me trouva très épuisée. M. Barron, le directeur de l’hôtel, nous invita aux Bermudes où il dirigeait l’Hôtel Hamilton. Ayant repris des forces financièrement grâce aux activités de l'automne, nous acceptâmes son invitation.
 

Nous appréciâmes beaucoup notre séjour là-bas. Annette Kellerman posait pour le rôle de la sirène dans le film du même nom. Je peux encore, en écrivant ceci,  me remémorer tout le spectacle. 
 

Chaque jour, nous visitions un port de l’île,  observant les photographes immortaliser ses paysages. Je crois bien que nous avons même posé pour une des photos.
 

Cependant, j’étais tellement malade en mer à l’aller comme au retour que rien ne pourrait me convaincre de retourner aux Bermudes en bateau dans cette incarnation. Dans une prochaine, je ferai peut-être le voyage en avion.
 

En janvier 1915, j’ouvris un bureau d’artistes. Ayant déjà lancé de nombreux talents prêts à se produire en public, je fus convaincue d’en faire mon moyen de subsistance. 
 

Mon mari, toujours sans emploi stable, pouvait m’apporter une aide précieuse dans ce travail, notamment pour la publicité, la rédaction de lettres et la gestion financière. 
 

J’avais accès à toutes les maisons prestigieuses, alors j’organisais des récitals et sollicitais quelques bienfaitrices pour parrainer ces événements, et j’étais très demandée. 
 

On disait que j’étais capable de promouvoir presque n’importe quel artiste, pour peu qu’il ait le moindre talent . 
 

J’avais la chance de pouvoir compter sur des rédacteurs qui transformaient chacune de mes initiatives en événement mondain. 
De plus, les critiques musicaux étaient toujours disposés à offrir aux artistes une évaluation juste, pouvant servir à l’élaboration de programmes pour les clubs de femmes. 
 

Je passai toute l’année 1913 et le début de 1914 à organiser des récitals pour différents artistes à Steinert Hall, Jordan Hall, et ainsi de suite. 
M. William Lindsey était alors président de l'Authors’ Club. Grâce à sa richesse et à son intérêt pour la littérature, lui-même étant écrivain, il m’aida à faire émerger de nombreux auteurs et musiciens méritants. 
À Boston, entre les années 1890 et 1914, toutes les classes sociales profitaient pleinement de la vie.

 

De nombreux nouveaux riches aspiraient à figurer dans les chroniques mondaines aux côtés de l’élite et devenaient mécènes de toute initiative qu’on leur proposait. Grâce à cela, il m’était facile de collecter des fonds pour toute organisation que je souhaitais soutenir. 
Je continuais également à m’occuper de la garderie et du Frances Willard Settlement. 

 
En janvier 1914, j’organisai un nouveau spectacle de Mère l’Oie à l’Arena, pour la garderie du South End, et il fut tout aussi réussi que celui donné en 1912. 

 
À l’arrivée du printemps, j’étais assez épuisée et quelque peu découragée. Stanley, privé d’emploi depuis si longtemps, était lui-même tombé dans le même état. Il pensait qu’un voyage en Angleterre pourrait m’apporter un peu de détente et me faire le plus grand bien. 

 
Une traversée fut annoncée sur un navire, autrefois destiné au transport de bétail, puis reconverti en cargo de marchandises sèches à destination de Liverpool.

  
Il fut proposé pour accueillir plus de cinquante passagers, aller-retour, pour cinquante dollars. Ainsi, le 7 mai, nous embarquâmes à bord du vieux Sachem et passâmes quatorze jours en mer. 
 

Ce voyage allait enfin m’apporter le repos dont j’avais tant besoin. 

 

- début des Confidences de Marie-Louise

- à suivre

MLC (31) - Des Invitations de par le Monde

Anglais :
Give your best wherever you are, and the best will come back to you.

Allemand :
Gib dein Bestes, wo immer du bist, und das Beste wird zu dir zurückkehren.

Espagnol :
Da lo mejor de ti dondequiera que estés, y lo mejor volverá a ti.

Italien :
Dai il meglio di te ovunque tu sia, e il meglio tornerà a te.

Portugais :
Dá o melhor de ti onde quer que estejas, e o melhor voltará para ti.

Grec :
Δώσε τον καλύτερό σου εαυτό όπου κι αν βρίσκεσαι, και το καλύτερο θα σου επιστραφεί.

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Hymne Rosicrucien 1916

Let There Be Light

 

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Le Carrousel des Livres

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Mando exprime traditionnellement la première approche vers la Rose+Croix, centrée sur le concept de Mando (« je demande » en latin), symbolisé par la mandorle (l’amande) de la couverture. Cet ouvrage familiarise le chercheur avec les connaissances antiques et traditionnelles des rosicruciens. Relevons le hiéroglyphe égyptien de la croix nedj (salut et protection) ou le poisson généré par la vesica piscis reliant l’Égypte ancienne au christianisme. Mando propose enfin les expérimentations précises qui guident irrésistiblement vers le processus d’éveil demandé.
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Un éclairage rosicrucien permet de comprendre facilement que le Reiki est, ni plus ni moins, la forme japonaise de la Rose+Croix. Il existe des formes profanes et une forme ésotérique du rosicrucianisme, il en est de même au Reiki, c'est ce qu'une femme, le Maître Hawayo Takata désignait en privé par le "Jeune Couple"... Ainsi, lorsqu'une forme du rosicrucianisme est en perdition dans un pays, ce que Harvey Spencer Lewis décrivait par les "cycles de 108 ans", il est d'usage qu'une lignée en activité dans un autre pays vienne booster les étudiants méritants. C'est ce que ce livre raconte. Restera, par exemple, aux rosicruciens français de bénéficier où non, des initiations authentiques qui changeront leur incarnation.
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Lorsque la situation était difficile, Harvey Spencer Lewis, avec humour, déclarait qu'il allait récupérer son "Brown Casket" et se retirer. Brown Casket a été traduit ici par coffret brun mais certains auraient traduit par cercueil marron ou par d'autre choses... Toujours est-il qu'ici, pour la première fois, Lewis en parle, sous la forme d'un vieux coffre qu'il voit ouvert pour la première fois lorsqu'il rend visite à un ami...
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Richelieu déclarait: -"Pour la Rose+Croix, je m'en remets au père Gautier"… C'était difficile de trouver des traces de cet homme dont le nom pouvait s'écrire Gauthier ou Galtier. Intellectuellement, c'était une grosse pointure qui pouvait enseigner la théologie, le latin, le grec ou l'hébreu. Par ses écrits, il mit sur la piste de la "Croix de Roses" des milliers d'étudiants de la Contre Réforme. Il avait l'envergure pour rédiger le pendant catholique du Rituel germanique des Chevaliers de l'Aigle noir Rose-Croix: le rituel de commémoration rosicrucienne qui devint celui des Francs Maçons des Hauts-Grades.
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Le titre de ce livre, à la fois provocateur et engageant, fait écho au Bistrot de la Rose+Croix, le site riche de milliers d’articles dédiés aux chercheurs de vérité, et abordant une multitude de sujets mystiques. Un jour, un Habitué du site a entrepris de rassembler les textes consacrés à Louis-Claude de Saint-Martin, le célèbre Philosophe Inconnu. Cette initiative remarquable a été enrichie par une présentation détaillée, mêlant sympathie et esprit critique, de la manière dont ce personnage fascinant a marqué la vie du bistrotier. L’ouvrage dévoile également des aspects inédits et méconnus de la vie et de l’œuvre de Saint-Martin, offrant ainsi une perspective nouvelle et captivante.
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Cette monographie révèle pour la première fois l'influence de la déesse Sechat, la parèdre de Toth. C'est "celle qui écrit"! Elle rédige les archives Akashiques qui retiennent de notre vie les efforts au service de la Lumière. Dans ce deuxième degré, celui des theorici, tout gravite autour d'elle depuis sa manière claire de raisonner, sa structuration du temple, sa manière de s'élever au-dessus du monde matériel comme l'exprime son arc. La couverture conserve le symbole que lui avait accordé Harvey Spencer Lewis, faisant disparaître le tôle tentateur des feuilles de cannabis. Entre autres processus, l'ouvrage détaille la clé de la "Voûte de Séchat" dont certains ont fait l'Arche Royale...
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Inspiré par les brochures Cromaat publiées en 1918 par Harvey Spencer Lewis, abordant des sujets écartés de ses enseignements rosicruciens, l'objectif était de traduire en français la Géomancie Cosmique, dont la Cromaat E servait de guide. Or, une erreur majeure, la permutation de certaines planches non numérotées, rendait l'ouvrage inutilisable. Sans le moindre correctif de Lewis, cette erreur a créé une passerelle pour les chercheurs sincères et zélés, qui contactaient l'auteur directement. Un siècle plus tard, le traducteur, confronté à cette erreur, a repris et approfondi le sujet, révélant que l'approche initiale de Lewis, volontairement profane, méritait un autre développement. Ce livre en est le fruit.
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Le lecteur découvrira sans doute ici des choses qu'il ne pensait jamais trouver dans un livre. Il accompagne une personnalité invisible où il se sent curieusement accompagné dans une lecture qui se lit de bout en bout comme un roman dans lequel tout semble magique même si tout se produit dans la vraie vie. Naturellement il reviendra sur sa lecture pour approfondir des pistes esquissées. Il fera même de cet ouvrage son livre de chevet d'ailleurs le chevet n'est-il pas le fameux ours, le symbole du livre? C'est la carte routière d'une aventure mystérieuse que chacun conduit à son rythme et qui commence par le passage du seuil et se poursuit jusqu'à la Chambre Secrète d'Akhenaton.
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Le livre explore le monde de la résurgence rosicrucienne allemande du XVIIe siècle, centrée sur le Cénacle de Tübingen, en marginalisant le rôle de Valentin Andreae qui n'était à 16 ans qu'un prête nom de Francis Bacon. D'autre figures clés sont mises en lumière comme Daniel Mögling, Christophe Besold, Tobias Hess, Johann Arndt, Tobias Adami ou Samuel Hafenreffer
Les traditions rosicruciennes et maçonniques attribuent à Arnaud une réputation légendaire. Il est parfois nommé Arnaud de France parce qu'il lui est attribué l'introduction du rosicrucianisme en France au 9e siècle. Il faut préciser que les informations historiques officielles, disponibles sur ce personnage, sont des plus limitées. Cela n'empêche pas le lecteur d'accompagner, dans un périple akashique, Arnaud d'abord au Moyen-Orient puis dans la transmission d'un courant spirituel dans la Maison de Charlemagne et plus généralement en région toulousaine.
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C'est l'Histoire d'un architecte niçois, par ailleurs thérapeute et parfaitement bilingue, et dont Lewis reconnut la grande maîtrise au point de le nommer précisément Grand Maître des USA. Quand ce livre est paru, on ne trouvait que 2 lignes à son sujet dans les ouvrages spécialisés. Le livre est le produit d'une enquête passionnante qui s'appuie sur des informations enfouies dans diverses archives rosicruciennes et révèle le fameux "secret des laitues" pour reconnaitre les rares monographies qui sont l'œuvre de Clément Lebrun.
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Il est généralement connu que quelques siècles avant notre ère, les chercheurs grecs allaient en Égypte pour accéder à la Connaissance. L'ouvrage révèle l'épreuve discrète à laquelle ils étaient soumis à Saou (Saïs). Certains retournaient ensuite dans leur pays, tandis que d'autres poursuivaient leur quête autour du fameux bassin comme un certain Champollion. Ce petit ouvrage unique, fruit de dizaines d'années de travail, fournit les éléments pour que de nos jours encore les chercheurs sincères de la Rose+Croix remontent de Saou à Iounou (Héliopolis).
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Le titre "Une monographie du Premier Degré Néophyte" déploie une triple intention. D’abord, il ancre la monographie dans l’étude traditionnelle d’un unique symbole hiéroglyphique, écartant toute partition. Puis, il invite à une exploration respectueuse, l’emploi de "Une monographie" laissant le sujet ouvert à d’autres perspectives. Enfin, il encourage chaque étudiant à composer sa propre monographie, offrant un espace libre à sa compréhension et à sa pratique personnelle du Degré. Après Mando, fascicule préparatoire aux études rosicruciennes, cette monographie propose une approche originale qui éclaire d’un jour nouveau les enseignements traditionnels en introduisant Desheret, la couronne rouge, symbole de la Basse-Égypte. Ce symbole, plus aisément appréhendé dans un premier temps à travers le « Point dans le Carré » utilisé par Harvey Spencer Lewis dans la résurgence américaine du début du 20e siècle, représente par le carré le monde matériel et les quatre éléments (terre, eau, air, feu), et par le point l’Être intérieur ou la conscience cosmique. Le texte met l’accent sur un travail introspectif, que l’alchimie médiévale exprimait par le concept de l’Œuvre au Noir, visant à purifier le carré des influences superflues pour révéler l’Être intérieur. Ce processus exige humilité intellectuelle et discernement. La monographie éclaire la dualité des consciences – objective, liée au carré, et subjective, liée au point – et la nécessité de leur harmonisation, guidée par des exercices et des études telles que la Loi du Terrain.
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Une Monographie du 2e Degré Néophyte s’inscrit dans la tradition rosicrucienne, après "Mando" et "Une Monographie du Premier Degré Néophyte" L’ouvrage s’appuie sur le symbole égyptien de la couronne Hedjet et sa forme simplifiée par le point dans le cercle pour faciliter l'étude qui passe de l’effervescence mentale du premier degré à la contemplation sereine du deuxième. L'objectif concret du degré est de parvenir à un état de développement et de détachement des égrégores qui permet l'accès à la "Chambre de Communion Cosmique". Pour cela, des concepts clés sont explorés tels que l’Âme-Personnalité que les égyptiens nommaient "Ba", et l’individualité qu'ils nommaient "Ka", et la dissolution de l’ego à travers un pratique que l'alchimie médiévale désignait comme le "solve". Le processus du 2DN met en avant l’importance de l’écoute intérieure, de la méditation dans un sanctum personnel, et de la recherche d'harmonisation avec la Conscience Cosmique, en proposant des exercices pratiques comme la respiration consciente, la vocalisation de sons sacrés et le renforcement de l’aura, en vue d'une plus grande maîtrise de la Force Vitale. Des références à la déesse Maât, symbole de vérité de pureté et d’harmonie, aboutissent à revisiter l'approche profane de la Confession de Maât, pour une compréhension plus profonde. Le livre aborde également des notions comme le Nirvana, vu comme un état de Paix Profonde, et des cycles de vie en lien avec la réincarnation.
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Qui n'apprécierait pas de participer à un dîner dynamisé par Harvey Spencer Lewis et inspiré par un invisible maître cosmique, le Maître Ramater ? Après le dessert, à la 11e heure, la conversation s'orienterait irrésistiblement sur les rosicruciens. Et Lewis exprime les idées sensibilisant au rosicrucianisme son auditoire étonnamment varié. Et avec le recul, chacun s'aperçoit que les mots employés peut devenir le début d'une piste conduisant à un éveil mystique.
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C'est Lewis qui racontait, dans le document Cromaat D (le mot Khrou-Maat signifiant en égyptien une "pagaie de vérité") un étrange périple cevenol en marge de son "initiation toulousaine". Il précisait que cette histoire qui débute à Montpellier est un mélange de faits, de fictions et de traditions. Lorsqu'il est évoqué Albane et Berthe, les lecteurs rosicruciens sont tentés de penser aux deux polarités du Noüs que Lewis désignait parfois par les lettres A et B.
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Une jeune amie rosicrucienne insistait pour que le bistrotier se livre d'une manière instructive sans se cacher derrière le voile de l'impersonnalité... Le résultat n'est pas une autobiographie, mais un simple partage d'expériences, tant dans le monde physique que dans le monde invisible. Mais l'impersonnalité demeure... Le tout est présenté de manière à écarter ceux à qui l'on ne souhaite pas s'adresser. Les autres apprécieront peut-être le partage discret en 4 parties: SAVOIR, VOULOIR, OSER, SE TAIRE.
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Ecrit au départ pour accompagner le challenge d'un stage d'un week-end de familiarisation au rosicrucianisme, ce fascicule développe une méthode simple. 1/ proposer des règles de comportement pour faire monter le niveau vibratoire, 2/ familiariser avec la tradition héliopolitaine qui a inspiré la Rose+Croix. 3/ décrire le cheminement précis des degrés rosicruciens traditionnels. 4/ fournir une piste inédite pour progresser.
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Ce livre explore l'intégration du rosicrucianisme du XVIIe siècle dans la Franc-Maçonnerie, en particulier à travers le grade de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté. Basé sur des manuscrits du XIXe siècle issus du fonds Gaborria de la Médiathèque d'Alençon, l'ouvrage dévoile des rituels initiatiques inédits, dépourvus d'influences néo-chrétiennes, et met en lumière leur symbolisme alchimique, comme le Dragon Roux, lié à l'eau régale et à la quête de la Pierre Philosophale. Il retrace également l'histoire peu connue d'Armand Gaborria, figure maçonnique clé, et son rôle dans la diffusion des rites de Misraïm et Écossais.

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